Action RPG développé par Neocore, Warhammer 40.000 : Inquisitor - Martyr étoffe le catalogue en narrant le périple d’un inquisiteur chargé de purifier les démons du Chaos dans le secteur de Calligari. Épée en main et Bolter encore fumant, la rédaction s’est aventurée dans cette vaste zone spatiale composée d’innombrables planètes coupées du reste de la galaxie depuis des lustres.

Une croisade inquisitrice

Vaine tentative que celle de l’inquisition impériale face aux hordes impies du Chaos. Vague après vague, les démons se fracassent sur la volonté de fer d’un Empire repoussant les frontières de la foi aux confins de la galaxie. Le secteur de Calligari tombe planète après planète entre les mains des démons ayant prêté allégeance à Nurgle et autres races composant l’immensité des hors du Chaos. De la simple chasse à la purge dans toute sa grandeur, les inquisiteurs ont pour mission de purifier le secteur et redorer le blason de l’Empire en ces jours sombres.

Des centaines de missions seront au programme. Purge, Hunt… différents types de défis seront à relever durant la campagne solo et la campagne inquisitoriale. Et cette dernière saura vous surprendre à plus d’un titre. Forte d’une centaine de missions à l’heure actuelle, celle-ci vous invitera à accroître votre influence et à combattre l’hérésie ainsi que les autres inquisiteurs désireux de vous faire mordre la poussière. Entre collaboration et compétition, ce mode multijoueur à proprement parler sera l’un des piliers de ce Hack'n slash.

Le Hack'n slash dans toute sa splendeur

Succession de niveaux à nettoyer de toute menace, choix de classe et montée en puissance progressive du héros caractérisent le Hack’N Slash et Warhammer 40.000 : Inquisitor – Martyr en tant qu’héritier des Diablo & Co. ne déroge pas à la règle. Recette séculaire mixant action omniprésente et dimension RPG, l’Action RPG sort par tous les pores du titre de Neocore. Bien que la création de personnages ne soit pas à l’ordre du jour, la customisation est de mise. Armes, aptitudes et niveaux sont à l’ordre du jour améliorant drastiquement les compétences de notre guerrier tout comme les attaques mises à disposition (attaque de mêlée, attaque à distance, attaque spéciale…) afin de tenir tête aux hordes du Chaos peuplant les niveaux.

Sans réinventer la roue, les développeurs se sont attardés sur l’aspect tactique en intégrant une notion de visée au cœur des combats. Alors que le menu fretin se contente de recevoir les pluies de plomb sans broncher, les adversaires plus volumineux et/ou coriaces deviennent des cibles de choix. La compétence « Aimed Shot » autorise l’inquisiteur à viser la tête ou encore un membre spécifique dans le but de priver ce dernier d’une arme ou d’une compétence afin de faciliter son extermination ou encore de tuer instantanément ce dernier. Statique dans de nombreux jeux de la concurrence, l’environnement de Warhammer 40.000 est destructible. Murs, colonnes et zones de couvertures subissent les impacts de Bolter et explosions, s’effritent et finissent par s’écrouler sur les ennemis comme sur vous infligeant des dégâts par la même occasion.

Et Neocore ne s’est pas arrêté en si bon chemin en intégrant la notion de couverture et de ligne de tir. En utilisant savamment l’environnement, il vous sera possible de rester à l’abri des tirs ennemis, tout du moins quelques secondes.

Zoom sur les inquisiteurs

Lors de notre session de jeu, nous avons pu approcher 2 des classes qui seront disponibles dans la version définitive. Répondant au nom de Assassin et Crusader, elles sont diamétralement opposées dans leur approche comme leurs noms respectifs le suggèrent. L’Assassin associe donc des tirs puissants à longue distance (Sniper) et attaques rapides en mêlée (double vibrolame) tandis que le Crusader répond au Chaos par la force brute à l’aide d’une épée-tronçonneuse accompagnée d’un Bolter et d’un fusil à plasma lui permettant de contenir la menace.

Sans pour autant aborder l’aspect personnalisation durant cette démo, les différences intrinsèques des classes assurent une rejouablité conséquente. D'autres inquisiteurs devraient voir le jour d'ici la sortie du jeu.

Une croyance aveugle

Nerf de la guerre de nombreux genres vidéoludique le FPS en tête, les graphismes restent souvent en retrait lorsqu’il s’agit de Hack’N Slash. Sans jamais dénigrer cet aspect, la technique pure ne résume en aucun cas l’expérience bien que Diablo III ou encore Grim Dawn ait su se démarquer par leur direction artistique et une qualité de réalisation à même de contenter les adeptes de visuels léchés. Et Warhammer 40.000 : Inquisitor – Martyr vise le haut du panier. Décors destructibles comme mentionnés ci-dessus, effets de particules, explosions et animations fluides agrémentent une direction artistique fidèle à la franchise. Les douilles sont expulsées des Bolters dans râle sourd, les ennemis encaissent les tirs de manière réaliste… dans un souci de « réalisme ». Sans décrocher la rétine, personnages, créatures et environnements regorgent de vie et c’est bien là le principal.