Nous sommes aujourd'hui le 13 septembre 2015, et au cas où vous n'auriez pas encore réalisé, trente ans nous séparent déjà de la sortie de Super Mario Bros. sur Famicom au Japon.
Un événement que nous nous devions de célébrer avec vous, même s'il ne symbolise pas pour autant la naissance du personnage de Mario que l'on avait déjà pu voir à l'oeuvre en 1981 dans Donkey Kong sous le patronyme de Jumpman et dans le tout premier Mario Bros. De 1983.
Mario apparaissait déjà dans Donkey Kong et Mario Bros.
Il faut néanmoins attendre ce fameux 13 septembre 1985 pour que Shigeru Miyamoto imagine ce qui deviendra le soft fondateur du genre plate-forme, qui, même trente ans plus tard, continue de graviter autour de la référence "Mario".
De Mario Bros. à Super Mario Bros., le cap franchi est énorme puisqu'on passe de simples tableaux en arènes à de véritables stages s'étalant sur des niveaux entiers grâce aux mouvements d'écrans autorisés par le scrolling.
Si le retour en arrière n'était pas encore possible, les embûches étaient déjà nombreuses dans cet épisode, obligeant le joueur à persévérer pour éviter les trous en slalomant entre les ennemis et autres boulets de canon.
Un exercice relativement nouveau à l'aube de la plate-forme et parfois éprouvant, même si, avec le recul, on réalise que le niveau de difficulté de cet épisode n'avait rien d'excessif.
Spécialisé dans les coups de boule et les techniques d'écrasement, Mario pouvait même avaler un champignon ou une fleur de feu pour devenir Super Mario jusqu'à ce qu'un ennemi le touche et le réduise à la taille d'un pois chiche à l'écran.
Bien que relativement court, Super Mario Bros. était déjà un précurseur dans l'art de camoufler les secrets, avec une profusion de bonus cachés et de warp zones permettant de sillonner le jeu sans forcément passer par les mêmes niveaux.
Précisons que ce premier Super Mario Bros. n'a vu le jour que deux ans plus tard en Europe, en 1987, et qu'il marquait aussi la première apparition de Bowser et le premier enlèvement de la princesse Peach, cette dernière ayant été rebaptisée "princess Toadstool" dans les versions occidentales du jeu.
Modèle absolu d'efficacité en termes de level design, ce premier opus trouve quelque part son aboutissement aujourd'hui dans l'étonnant Super Mario Maker, une véritable perle d'ingéniosité que Nintendo lance justement ce week-end pour fêter à sa façon les 30 ans de la sortie de l'épisode fondateur de la série.
Revoir notre Gaming Live de Super Mario Bros.