Une feature a logiquement fait son effet au cours de la conférence E3 2015 de Microsoft : l'annonce de la rétrocompatibilité de la bibliothèque de jeux Xbox 360 sur la Xbox One. Et dans la "guerre des consoles" qui fait couler tant d'encre, les regards se sont immanquablement tournés vers Sony
Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour connaître la réponse de Sony à l'annonce de Microsoft puisque dans un entretien accordé à MCV, Jim Ryan, à la tête de PlayStation Europe, a affirmé que la PlayStation 4 ne marcherait pas dans les pas de sa concurrente qui se focalisera sur le software et non sur le hardware, tout en reconnaissant la légitimité de la rétrocompatibilité.
C'est une approche totalement légitime, et si vous désirez faire passer les possesseurs de 360 sur Xbox One, la démarche est tout à fait logique. (...)
Nous avons deux approches différentes (avec Microsoft - ndr). (...) Chaque constructeur de plate-forme doit faire un choix, nous en avons fait un, ils en ont fait un autre. Leur choix est tout à fait légitime, je pense que le nôtre l'est aussi. Dans un sens, c'est plutôt une bonne chose d'avoir des différences entre les deux plates-formes, les gens peuvent décider quelle approche leur convient le mieux.
Ryan semble toutefois sceptique sur l'utilisation effective que les joueurs peuvent avoir de la rétrocompatibilité.
Nous avons de l'expérience niveau rétrocompatibilité. Les tout premiers modèles PS3 étaient compatibles avec les jeux PS2 et c'est une fonctionnalité très demandée...mais qui n'est pas réellement énormément utilisée.
Le discours est relativement consensuel et l'on ne peut s'empêcher de penser qu'il est nécessairement plus difficile d'écouler des éditions remasterisées des jeux de la précédente génération de machines lorsque la nouvelle plate-forme propose de la rétrocompatibilité.