C'est dans le cadre magique de la Galerie de l'Evolution que la presse européenne a pu jeter un coup d'oeil en profondeur sur Spectrobes, un Pokemon-like édité par Buena Vista Games et prévu pour sortir en mars 2007. Très orienté manga et destiné exclusivement à la DS (NdR : pour l'instant...), ce jeu raconte comment un couple de patrouilleurs du cosmos, Rallen et Jeena, va devoir affronter et vaincre la menace représentée par une race belliqueuse qui assimile des planètes entières : le "Dark Cloud". Face aux êtres qui constituent ce "Nuage Noir", aucune arme conventionnelle ne semble suffire. Voilà pourquoi Rallen va devoir se lancer dans l'archéologie afin de mettre au jour des artefacts contenant les fossiles d'êtres disparus depuis longtemps : les Spectrobes. Cette phase d'excavation passe par l'utilisation précautionneuse du stylet. En effet, il ne faut absolument pas abîmer la relique sous peine de devoir en chercher une autre. Un peu à l'image des processus de "Trauma Center", on définit la position de l'objet grâce à un scanner, on creuse autour avec le stylet et, pour nettoyer sa trouvaille, on peut souffler dans le micro de la console portable. Une fois l'artefact dégagé, on le ramène au vaisseau des deux héros pour ressusciter le Spectrobe qu'il renferme. Déjà à ce stade, on constate que le jeu tire parti du micro puisque c'est en fait un ordre donné vocalement qui ranime votre créature. Le but de ce mini-jeu est de rester dans une fourchette d'intensité clairement symbolisée à l'écran par deux crochets. En parlant, il faut maintenir le curseur dans la marge indiquée quelques secondes. Une fois qu'elle est née, on met sa créature en couveuse pour la nourrir et la laisser se développer selon trois stades qui la rendront de plus en plus offensive. N'oublions pas en effet que le but est de les envoyer au combat contre les membres du "Dark Cloud".

Les combats se déroulent en temps réel et eux aussi utilisent le micro. On peut donner des ordres vocaux pour lancer à l'attaque les deux créatures qui accompagnent le héros en permanence. Dernier point mais non des moindres : la présence dans la boîte du jeu, à côté de la cartouche DS, de trois cartes perforées. Chacune d'entre elles pourra être posée sur l'écran tactile de la console portable. Elles seront perforées et, en reproduisant les combinaisons qu'elles indiqueront de la pointe du stylet, on pourra débloquer des Spectrobes spéciaux et des capacités inédites. En tout, il y aura douze de ces cartes. Néanmoins, Buena Vista se défend de vouloir forcer les joueurs à acheter au moins quatre cartouches chacun (pour ceux qui auront le plus de chance). L'éditeur préfère mettre en avant le développement des échanges entre utilisateurs. Ce sera sans doute le cas pour deux raisons. Tout d'abord parce qu'on imagine mal le joueur lambda s'offrir quatre cartouches juste pour rassembler la totalité des quelques 500 Spectrobes que renferme le jeu, toutes évolutions comprises. Ensuite, une fois qu'elle aura été utilisée, chaque carte déverrouillera ses bonus et ne servira plus à rien. On pourra donc la prêter indéfiniment à un ami sans qu'une absence ne se ressente en cours de partie. En définitive, cette option pourrait apporter encore plus de profondeur à un jeu qui, c'est le cas de le dire, n'en manque pas. On vous reparle de tout ça dans une prochaine preview et le test qui suivra.

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