L’Opening Night Live a eu lieu ce mardi. La cérémonie d’ouverture de la gamescom, le plus gros salon européen du jeu vidéo, a eu son lot d’annonces et de présentation. Comme d’habitude, d’autres ont plus brillé que d’autres. Et parmi les éditeurs qui ont fait parler d’eux, Netease a tiré son épingle du jeu avec un titre se rapprochant d’Animal Crossing. On y a joué et dans les faits, ça y ressemble avec un petit truc en plus. On vous parle de ce qui nous a plus et nos craintes pour ce titre attendu l'année prochaine.
Un Animal Crossing qui m'en a mis plein les yeux
Ça a sauté aux yeux des spectateurs de la gamescom et ceux ayant vu la bande-annonce de présentation quelques heures après. Floatopia s’inspire en grande partie d’Animal Crossing. Quelque chose de légitime quand on voit le succès du second. Animal Crossing : New Horizons, le dernier de la série, est le second jeu vidéo le plus vendu de la Nintendo Switch. Un succès que Netease veut reproduire avec Floatpia dont la sortie est prévue sur Nintendo Switch mais aussi sur PC, PlayStation et Xbox.
Il faut dire que Netease reprend les mêmes bases qu’Animal Crossing : New Horizons. Lors de notre démo, on a pu faire les premières minutes du jeu. On y incarne un nouvel habitant de Floatopia, un archipel céleste. En tant que nouveau résident, il faut s’y installer en créant sa première maison. On est alors missionné pour aller récupérer différentes matières premières sur l’île, comme du bois et des buissons. Entre en scène notre aspirateur magique, efficace pour récupérer les ressources au sol. Une fois tous les composants obtenus, il suffit juste de se rendre à l’endroit voulu et s’installer. Y’a zéro assemblage et aucune prise de tête : il faut simplement avoir le plan de construction et les matériaux.
Il est clair que Foaltopia entre aussi dans la catégorie des «cozy games», ces jeux parfaits pour se relaxer. Outre la proposition de gameplay qui laisse le joueur vivre sa vie, la direction artistique est propice à la détente. Lors des premières minutes du jeu, on a pu voir quelques cinématiques qui explosent de couleurs et on a les yeux pétillants en permanence. Quelque chose qui est aidé par le cadre céleste de l’île avec, au menu, des étoiles à souhaits, des pleines lunes chaque nuit et même de nombreux arcs-en-cieL. Difficile de donner un avis sur la bande-originale. Mais le thème musical au saxophone qui accompagne notre arrivée, s’il reflète l’ambiance globale du titre, s’inscrit aussi dans la bienveillance de Floatopia.
Des voisins magiques
En revanche, Floatopia se distingue dès les premières minutes du jeu qu’il a modèle. De fait, le titre axe son cadre scénaristique autour d’une île dans les cieux qui regroupent des individus marginalisés. Marginalisés à cause de leurs super-pouvoirs considérés comme inutiles. C’est donc à nous d’aller à la rencontre de ces individus, qui, en plus d’être ouverts à la discussion, peut parfois nous aider : congélation d’objet, faire pousser des plants végétaux plus rapidement...Les développeurs nous ont dit qu’entre dix et vingt pouvoirs étaient accessibles au début mais d’autres sont à débloquer au fil de l’aventure. Impossible de savoir s’ils seront indispensables à l’aventure, toujours est-il que le concept est alléchant.
Nous n’avons pas pu essayer lors de notre démo à la gamescom, mais Netease promet de rendre l’exploration intéressante :
Dans Floatopia, vous pouvez voyager avec votre propre île pour explorer divers royaumes fantastiques. Nous intégrons des éléments fantastiques basés sur les différentes cultures régionales et les paysages naturels, et nous prévoyons de mettre régulièrement à jour le jeu avec de nouveaux royaumes pour une expérience riche et inédite.»
En bref, Floatopia a tout pour attirer l’œil des passionnés d’Animal Crossing et du genre. Il offre une proposition identique dans le gameplay mais semble élargir les possibilités de gameplay. Au programme, du multijoueurs, des superpouvoirs et un titre free-to-play qui arrive sur PC, PlayStation, Xbox et Nintendo Switch. Il ne faut toutefois pas s’emballer puisqu’il reste quelques points à éclaircir. On pense par exemple à l’ergonimie du titre, peu confortable avec un clavier et une souris. Dans un second temps, c’est aussi le modèle économique du jeu qu’il faudra prendre en compte afin de voir s’il impacte la proposition initiale. Rendez-vous en 2025 !