Des souvenirs de joueurs

Le jeu vidéo a désormais plusieurs décennies d’existence et on ne compte plus les souvenirs, parfois farfelus, racontés par les joueurs. Il fut un temps où la notion de sauvegarde n’était absolument pas ancrée dans les esprits. Petit à petit, ce principe a fait son bonhomme de chemin, d’abord par le biais de piles installées à l’intérieur des cartouches, puis ensuite par des accessoires que les constructeurs vendaient plein pot. Ces accessoires, ou plutôt cartes mémoires à insérer dans les consoles, étaient généralement vendus au même prix qu’un jeu ! Résultat, des milliers de joueurs, qui ne disposaient pas de carte mémoire, laissaient leur console allumée pendant plusieurs jours ! Il en fut de même pour les jeux qui ne disposaient pas de sauvegarde. Depuis cette époque, le jeu vidéo a évolué et on est aujourd’hui très loin de tout ça.

Une sauvegarde inestimable

Un joueur vient justement de partager une histoire de sauvegarde peu commune. Celle-ci concerne un jeu très connu de la Super Nintendo puisqu’il s’agit du génial The Legend of Zelda : A Link to the Past. Très innovant et doté d’une ambiance visuelle et sonore fantastique, il a profondément marqué les esprits. Tout a commencé lorsqu’un journaliste, Gene Park, a posé une question sur les réseaux sociaux. La question, simple, est la suivante : « Quel est votre fichier de sauvegarde le plus précieux ? » Tout en glissant la question, l’intéressé en profite pour donner son point de vue en expliquant qu’il s’agit de The Legend of Zelda : Breath of the Wild et Bloodborne. C’est alors qu’un joueur a raconté une histoire qui a ému tout le monde… Et pour cause, sa sauvegarde de The Legend of Zelda : A Link to the Past fait écho à son père parti en 2008.

Mon fichier de sauvegarde le plus précieux : les jeux Zelda de mon père. Il jouait toujours dans le premier slot, moi dans le second. Il est décédé en 2008. Je ne les supprimerai jamais.

Le joueur a joint une photo de ces fameux slots de sauvegarde et a déclaré que le jeu était presque terminé à 100% et qu’il avait lancé la partie de son père pour voir où ce dernier était rendu. Mais pour éviter de créer un disfonctionnement, ne serait-ce que par l’âge de la cartouche (et donc de la pile), l’intéressé a stoppé la partie. Il a aussi reconnu que ce moment, faisant référence à son père vivant, était douloureux et qu’il était préférable de laisser cela tel quel.