Encore un sacré coup dur pour la boîte Unity qui cette année encore, effectue une grosse vague de licenciement.
Les mauvaises nouvelles continuent chez Unity. Rappelez-vous, l'année 2023 a été marquée par des licenciements à répétition, chez Embracer notamment, mais aussi chez d’autres géants comme Epic, Unity - ou Bungie (Destiny). Le site videogamelayoffs.com estime qu’au total, pas moins de 10.000 employés ont été poussés vers la sortie en l’espace de 12 mois. L’entreprise qui a le plus licencié est Unity selon les dernières données datant du 12 décembre 2023. Le groupe s’est séparé de 1 165 employés ce qui représente quasiment 12 % de ses effectifs total. Dans un nouveau document réglementaire, on apprend cette semaine que la société prévoit de licencier environ 25 % de ses effectifs, soit 1 800 emplois. On parle cette fois du licenciement le plus important jamais effectué par la société qui prendra fin d'ici la fin du mois de mars. C'est déjà la quatrième série de licenciements de l'entreprise depuis juillet 2022.
Période très compliquée pour l'entreprise
Ces suppressions toucheront absolument toutes les équipes et toutes les régions de l'entreprise et interviennent dans le cadre d'une réinitialisation de l'entreprise annoncée en novembre dernier. "Nous réduisons le nombre de nos activités afin de nous concentrer sur notre cœur de métier et d'assurer notre succès et notre rentabilité à long terme", disait Jim Whitehurst dans un mémo interne lundi dernier. Pour rappel, Unity est la société derrière le moteur de jeu utilisé dans une myriade de jeux populaires comme Cuphead, Fall Guys, Among Us, Tunic, Cult of the Lamb, Pokémon GO ou encore Genshin Impact.
La période est tumultueuse pour Unity. Depuis quelque temps, l'entreprise souffre aussi d’une mauvaise réputation en ayant annoncé la mise en place dès 2024 d'une sorte de taxe pour tous les studios et développeurs ayant sorti un jeu sous Unity. Sous certaines conditions spécifiques, un pourcentage serait ainsi prélevé de la part d'Unity à chaque fois qu'un jeu tournant sous le moteur serait installé par un joueur, engendrant alors des frais jugés trop importants par les développeurs, voire tout simplement accablant pour la santé des studios. Suite à une révolte des développeurs, allant même jusqu'à la fermeture momentanée des bureaux d'Unity, la boîte a revu ses frais. Malgré des excuses plates, le PDG, John Riccitiello, a payé les frais d'une période compliquée, son départ ayant été annoncé comme immédiat en octobre dernier