Ce jeu a rassemblé les plus grands noms de la pop culture japonaise des années 90 pour créer une œuvre à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer. Seulement voilà, les ambitions démesurées auraient pu avoir raison du soft.
Chrono Trigger, ce RPG sorti en 1995, a vu son équipe de développement être surnommée la “Dream Team”. Et pour cause, elle rassemble les plus grands noms de jeu vidéo japonais des années 90. En ce qui concerne les designs, on a Hironobu Sakaguchi, le papa de Final Fantasy. Pour le scénario, c’est Yuji Horii, le créateur de Dragon Quest, qui s’en charge. Et enfin, pour les esquisses des personnages, on retrouve Akira Toriyama, l’homme derrière les designs si reconnaissables de Dragon Ball et Dragon Quest. Ce n’est pas tout ! Dans le JV Legends, on vous expose les autres grands noms qui ont contribué au projet. Il y a de quoi être rêveur avec de tels noms aux commandes et le jeu sera à la hauteur des attentes !
Pourquoi Chrono Trigger est si incroyable ?
Pour commencer, Chrono Trigger est souvent considéré comme le meilleur RPG de tous les temps, rien que ça. On y incarne Chrono, un héros muet - comme traditionnellement dans les JRPG - entouré d’une équipe éclectique avec des personnages tous aussi bien développés les uns que les autres. Comme le nom du titre peut le laisser penser, le protagoniste sera amené à voyager dans le temps pour déclencher différents événements dans d’autres époques. Pour l’époque, le jeu est une vraie révolution et une telle ambition l'a même mis en péril.
On peut citer déjà la contrainte technique imposée par les designers : chaque époque devait être représentée par des architectures, des vêtements et des paysages différents. Cela prend évidemment beaucoup de temps et surtout beaucoup de place sur la cartouche. Pour pallier cette contrainte, l’équipe a décidé de passer d’un support de 24 megabit à 32 megabit. Les moyens investis sont donc colossaux, on le remarque également avec la taille de l’équipe. À certains moments, elle atteint le nombre de 100 employés. À cette époque, c’est généralement 4 fois moins. On vous détaille d’autres de ces ambitions et enjeux qui ont mis en danger le développement dans le JV Legends en tête d’article.
La Dream Team a connu quelques désaccords
Le trio à la tête du projet a connu plusieurs désaccords ! En effet, ne serait-ce que pour le mutisme du personnage principal, le papa de Final Fantasy n’était pas d’accord avec cette idée. Dans ses jeux, il préfère faire parler ses héros pour leur donner une personnalité. Aussi, d’autres auraient préféré reléguer les combats du soft au second plan pour se concentrer sur l’histoire et l’accessibilité à tous. Finalement, ces mésententes ont toutes résulté à des compromis. Une collaboration qui a donné naissance à l'un des meilleurs jeux de l'histoire.