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What Remains of Edith Finch
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News jeu Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !
Profil de meakaya,  Jeuxvideo.com
meakaya - Journaliste jeuxvideo.com

À l’occasion des Semaines d'information sur la santé mentale, je vous parle d'un titre très apprécié qui a fait de la santé mentale son terrain de jeu. Il a tiré le meilleur des pires situations et vous devez absolument y jouer ! Voilà pourquoi.

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !
8 213 vues
TW et spoil

Attention, cet article va parler de sujets sensibles, comme la mort ou le suicide. Ce billet va également divulgacher des éléments de l'intrigue de What Remains of Edith Finch. Si vous voulez découvrir ces derniers par vous-même, nous vous invitons à lancer le jeu, le finir et revenir dans moins de 5 heures (oui c'est la durée de vie). Notez également que cet article est un billet d’opinion, il est par nature subjectif. L'avis de l'auteur est personnel et n'est pas représentatif de celui du reste de la rédaction de JV.

J’adore jouer aux jeux vidéo. Je pourrais passer des journées entières à jouer sans voir passer les heures, à me divertir. Mais vous savez quoi ? Ce n’est pas ce que j’aime le plus dans le JV. Ce qui me fascine avec ce médium, c’est tout ce qui va au-delà du simple divertissement. C’est le potentiel thérapeutique, ce qu’il dit de notre société, la sincérité poétique, le terreau d’apprentissage fertile ou encore l’immersion salvatrice. Alors quand on m’a demandé de travailler sur la santé mentale à l’occasion des Semaines d'information sur la santé mentale, j’ai forcément sauté sur l’occasion, surtout que ces sujets ont malheureusement de moins en moins de place dans le paysage médiatique actuel. Et au cours de ces longues journées de travail, au final, le plus dur ça n’a pas été toutes les recherches et les réécritures pour parler de façon appropriée de ce sujet complexe. Non, le plus dur ça a été de choisir un jeu, un seul, qui m’a particulièrement marqué quand on parle JV et santé mentale.

Naturellement, j’ai pensé à Hellblade : Senua's Sacrifice. Le boulot fait par Ninja Theory est dingue, si dingue qu’il contribuerait même à réduire la stigmatisation que subissent les personnes atteintes de troubles mentaux. Car incarner un personnage comme Senua, ça permet de comprendre la réalité qui est celle d’une personne psychotique. Mais bon, Hellblade, c’est l’exemple que tout le monde connaît, tout comme celui de Celeste. Il fallait sortir un peu des sentiers battus pour une fois. Pourquoi pas Psychonauts 2 ? Lui qui ne correspond pas à l’image vraiment à l'image classique que l’on se fait d’un jeu sur la santé mentale. Et pourtant, avec sa direction artistique colorée, Psychonauts 2 pousse encore plus loin le concept de son prédécesseur et nous propose, grâce à un développement chapeauté par des professionnels de santé, une plongée cohérente dans l’esprit de personnes souffrant de troubles schizophréniques ou prises de phobies... Ou alors, c’est peut-être l’occasion de clouer sur le pilori un jeu qui justement fait tout l’inverse. De montrer que baser son jeu sur le thème de santé mentale c’est bien, mais que cela va avec son lot de responsabilités, notamment le devoir de ne pas reproduire sans cesse des stéréotypes stigmatisants… Et croyez moi, dans le monde du jeu vidéo, il y en a… Mais cela vaut-il réellement le coup d’utiliser ce billet pour leur donner un peu plus de visibilité ? Non, au final j’ai choisi un jeu indépendant (bien sûr) qui m'a particulièrement marqué à cause d'une petite particularité : un jeu qui a choisi l’angle des traumas familiaux pour s’attaquer à la santé mentale.

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !

What Remains of Edith Finch, une histoire de santé mentale

Vous l’aurez compris, aujourd’hui on va parler de What Remains of Edith Finch. Bon, on a assez perdu de temps alors faisons les présentations rapidement. Le titre développé par Giant Sparrow et édité par Annapurna Interactive est un walking simulator dans lequel vous incarnez Edith Finch, la dernière survivante d’une famille dite maudite. À la mort de sa mère, cette dernière décide de retourner dans la maison de son enfance. Mais attention, l’idée n’est pas de revivre ici de chaleureux souvenirs de famille. Une à une, Edith va revivre les derniers instants des membres de sa famille et découvrir comment ils sont morts. Joyeux, n’est ce pas ? En un peu plus d’un siècle, ce ne sont pas moins de 12 Finch qui sont morts, la moitié à un jeune âge. Il y a de tout : des accidents, de la négligence, des meurtres mais aussi, et surtout, de profonds traumatismes.

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !

Deux personnages de What Remains of Edith Finch souffrent ouvertement de troubles mentaux : Walter et Lewis. Le premier semble souffrir d’un trouble du Stress Post-traumatique après avoir assisté au meurtre sanglant de sa grande sœur alors qu’il n’était qu’un enfant - tu m’étonnes. Effrayé à l’idée de mourir à son tour en subissant le gourou de la malédiction des Finch, il cherche à tout prix à s’éloigner de ce qui lui rappelle cette terrible nuit. Résultat : il s’enferme dans un bunker sous sa maison pendant 30 ans, isolé du monde et vivant une “vie” monotone au possible. Son cerveau est clairement passé en mode automatique, comme pour fuir les souvenirs de son traumatisme. Walter indique d'ailleurs que c’est cette routine qui lui permettait de rester sain d’esprit. Elle est en réalité certainement un aménagement, une réponse permettant d'éviter les vrais symptômes de son état post-traumatique. Le monstre est toujours là derrière la porte, et s’il a l’air plus amical aux yeux de Walter, il n’en reste pas moins la personnification d’une santé mentale défaillante.

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !

Et puis il y a Lewis, bien sûr. Le jeune homme d’une vingtaine d’années a offert aux joueurs de What Remains of Edith Finch une des scènes les plus marquantes de l’histoire du jeu vidéo. Si vous n’avez pas joué à What Remains of Edith Finch, cela vaut réellement le coup ne serait-ce que pour cette portion de jeu. Elle réussit à montrer avec brio comment une personne atteinte de troubles mentaux peut facilement chercher refuge dans une autre réalité. C’est d’abord dans la drogue que Lewis a cherché ce refuge. Puis, privé de cette dernière, il s’est créé un monde dont il est le héros, un monde fantastique et coloré, bien loin de son quotidien routinier au sein de la conserverie où il travaille. L’histoire de Lewis, c’est l’histoire d’un homme profondément dépressif. L’histoire d’un homme dont le frère a disparu quand il était jeune et qui a grandi en entendant parler de la lourde malédiction qui a fauché un à un les membres de sa famille. Un homme auquel on peut facilement se rattacher car on a tous un jour eu l’impression que notre vie n’avait pas vraiment de saveur ou de but. Un homme qui, ne réussissant pas à trouver dans sa vie le rêve qu’il recherche (le parallèle avec le gameplay est d’ailleurs édifiant), décide finalement d’y mettre fin. Le passage de Lewis est aussi juste que prenant et scotchant.

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !

Eddie et le deuil pathologique

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !

Mais il existe dans What Remains of Edith Finch un autre personnage dont les troubles mentaux sont à peine sous-entendus : Edie (arrière-grand-mère d’Edith). Et pourtant, ils sont bien présents et probablement dus à son rapport à la mort. La jeune Edie perd son père alors qu’elle n’a que 20 ans. Un événement qui va profondément la marquer. Détail important : l’année de la mort de son père naît son premier enfant, Molly. Difficile de dire à quel point ce lien va affecter le rapport qu’Eddie entretient avec sa fille. Mais une chose est sûre, elle ne sera pas la meilleure des mères et c’est à cause d’une mauvaise décision de sa part que Molly perdra la vie. Nouveau deuil pour Eddie qui va alors se plonger entièrement dans une vieille croyance familiale : la malédiction des Finch. Et oui, pas besoin de se sentir coupable si après tout la mort de Molly, puis de Barbara, puis de Calvin et ainsi de suite, était une fatalité. La fixette devient telle qu’elle nous fait nous poser des questions sur la santé mentale d’Eddie.

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !

Au fil des années, elle se perd à raconter des versions fantasmées des morts de sa famille. Des histoires auxquelles elles semblent réellement croire dur comme fer. En plus de cela, elle entretient une obsession malsaine avec cette malédiction dont elle entretient le mythe. La maison est transformée en véritable autel grandeur nature. Chaque mort est célébrée, mise en scène, de façon parfois particulièrement glauque. Le comics contant l’histoire du meurtre de Barbara ou l’interview malsaine qu’a donné Eddie à un journal pour parler de la vie de Walter en sont des exemples frappants. Et puis bien sûr, elle se plaît à raconter encore et encore ces histoires à ses enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants. Avec tout ça, Eddie ne parvient jamais à faire son deuil, ou alors un deuil pathologique qui la fait entrer dans une psychose destructrice.

La psychose, symptôme d’une santé mentale troublée, "se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité" nous explique cite-sciences.fr. Cependant, les psychologues interrogés nous ont indiqué que cette définition était quelque peu datée. Les spécialistes savent aujourd'hui que les personnes psychotiques peuvent tout à fait être consciente de leur troubles, cela n'est juste pas toujours le cas. Quoi qu'il en soit, quand on lit cette définition, on ne peut que penser au rapport qu’Eddie porte à ses histoires et sa fameuse malédiction. Elle s’est certainement réfugiée là-dedans de façon maladive et refuse d’en sortir. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle refuse de quitter sa maison/autel quand Dawn lui demande, ou même quand un feu dans la forêt environnante menace de la dévorer. Elle est clairement prête à se mettre en danger pour préserver sa propre vision de la réalité. Et de façon assez paradoxale, elle qui semble psychologiquement particulièrement affectée va vivre très longtemps, plus que n’importe quel autre personnage de What Remains of Edith Finch. Et si, la psychose d’Eddie était avant tout destructrice pour son entourage ? Si Eddie souffre manifestement d’un trouble mental, est-ce que ce dernier ne serait-il pas plus héréditaire qu’une supposée malédiction ?

Ce sont tes histoires qui ont tué mes enfants.

Dawn à Eddie


Les Finch, ou l'hérédité des troubles mentaux

Selon le vidéaste Joseph Anderson, Eddie est la méchante de l’histoire. Il prend ainsi au mot Dawn qui accusait sa grand-mère d’être responsable de la mort de ses enfants. Et il y a une part de vrai là-dedans. Ça pose en effet une question : comment être sain d’esprit quand on grandit dans un contexte familial aussi chaotique et traumatisant ? Il y a une part de fatalité dans le destin de Lewis par exemple. Fatalité qui n’est pas due à une malédiction mais plutôt à une enfance troublée, rythmée par la disparition de son frère et la romantisation presque fantastique de décès pourtant atroces. Comment être serein dans son esprit et sa vie avec des bases aussi bancales ? Et ça c’est une question primordiale quand on parle santé mentale : l’impact du cadre dans lequel vous avez grandi.

De nombreux petits (et grands) traumatismes puisent leur source dans l’enfance ou l’adolescence. Ce n’est pas pour rien si quand on parle de psychothérapie, on parle souvent de déterrer des choses enfouies datant de l’enfance. Quand on est plus jeune, on est une espèce d’éponge émotionnelle avec énormément de besoins et le moindre manquement peut grandement altérer notre tissu psychologique. En fait, tout comme votre corps et en développement pendant cette période, votre santé mentale également. Les événements qui vont permettre de la façonner auront donc un impact plus ou moins important sur votre vie postérieure. On peut facilement remonter l’origine d’un trouble alimentaire au rapport à la nourriture et au poids que vous ont induit vos parents au cours de votre adolescence par exemple. Manquer d’un foyer affectueux pendant l’enfance c’est prendre le risque de développer un manque d’estime de soi, une insécurité permanente et des relations de co-dépendance à l’avenir. Plus largement, apprendre à réagir de telle ou telle façon face à une situation peut également avoir un impact sur votre vie d’adulte (et votre santé mentale). Et ce ne sont pas juste des affirmations lancées à la volée de ma part.

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !

Il existe un certain nombre d’études qui avancent ce point, comme celle-ci, celle-ci ou encore celle-ci. Attention néanmoins, il s’agit là d’une possibilité. Les enfants ayant grandi dans un contexte difficile ont plus de chances de souffrir de troubles mentaux plus tard, mais peuvent aussi très bien en réchapper. Et à l’inverse, une enfance heureuse n’octroie absolument pas une sorte d’ “immunité mentale.” Mais toujours est-il qu’une fois que l’on a cette probabilité en tête, on peut facilement se demander à quel point elle concerne ou non Eddie, Lewis, Walter et les autres. De façon voulue ou non, What Remains of Edith Finch retransmet très bien ce lien entre enfance et santé mentale. Tout comme le choix de parler d’une malédiction fait écho à une autre question : l'hérédité des troubles mentaux.

Et si cette malédiction qui se transmettrait de Finch en Finch ne serait pas plutôt une sorte de “gêne psychiatrique” ? En y réfléchissant, les Finch partagent pour la plupart un certain manque de conscience du danger, un égocentrisme malsain ou une volonté de s’évader, d’oublier la réalité. Mais de là à dire qu’il y a une maladie mentale qui se transmet de génération en génération, il ne faut pas exagérer. Surtout que ça ne fonctionne pas comme cela. S’il y a un lien entre la génétique et la santé mentale, elle est plus de l’ordre de la probabilité encore une fois. On parle en fait de “vulnérabilité génétique”. D’après les études, les troubles comme la schizophrénie ou la dépression seraient liés à un gène qui peut être héréditaire et induire ainsi une prédisposition chez certaines personnes. Sans ignorer la part importante que prend l’environnement dans l’apparition d’un trouble mental, il y a donc des terreaux génétiques plus fertiles que d’autres à ce niveau. Et les Finch pourraient bien en être un exemple. Mais du coup, une fois que l’on sait ça, qu’est-ce que l’on fait ? Et bien c’est une des autres questions à laquelle What Remains of Edith Finch répond, en un sens.

Dans tous les cas, on transmet quelque chose, qu'on le veuille ou non. D'ailleurs, on transmet les choses les plus marquantes pour les enfants, sans le vouloir.L'idée avec les parents, c'est déjà qu'ils arrivent à se raconter pour eux-mêmes quelque chose de ce qui leur est arrivé. Et dans un second temps, de trouver des mots pour transmettre à leurs enfants quelque chose de digérable.

Vincent Le Corr, psychologue

Le jeu vidéo peut être bien plus que du divertissement. Ce jeu sur la santé mentale en est la preuve !

Un des fils rouges du jeu est de savoir s’il faut (ou plutôt comment) transmettre l’Histoire de la famille Finch à ses nouveaux membres. Et à vrai dire, il n’y a pas vraiment de réponse prafaite. Dawn, qui décide de s’écarter totalement de la vision de sa grand-mère, semble être la plus raisonnable de l’histoire. Mais d’un autre côté, tout renier et barricader les portes des chambres n’est peut-être pas une solution parfaite non plus. D’ailleurs, on le voit. Edith qui a grandi loin de tout ça, mais avec des questionnements plein la tête, se replonge dans ces histoires dès qu’elle en a l’occasion, quitte à se mettre carrément en danger pour les découvrir. Plus largement, le titre questionne le rapport à nos morts et au deuil. Et chaque expérience est différente et certainement pas parfaite, dans le jeu comme dans la vie. Si tout le monde peut s’accorder à dire que la voie empruntée par Eddie n’est pas la bonne, elle nous aura tout de même appris que, bien que la mort soit inévitable, on peut en tirer de belles histoires. Des histoires qui vous permettront peut-être de surmonter votre deuil.

Vous l’aurez compris, What Remains of Edith Finch ne se contente pas de représenter habilement certains troubles mentaux. Dans son récit, le jeu dissémine des questionnements sur l’origine et la reproduction de schémas impactant négativement la santé mentale. Ce sont toutes ces pistes de réflexions sur un sujet aussi complexe et important qui en fait un jeu si intéressant. Le récit de la famille Finch m’a parlé et j’espère qu’il vous parlera à vous aussi. Et surtout, prenez soin de vous et de vos proches !

Pensez à votre santé mentale

Pour rappel, la France est une mauvaise élève sur les questions de santé mentale. En 2018, 18,5% des Français affirmaient avoir déjà souffert d’un trouble de la santé mentale, plaçant ainsi la France troisième sur le classement des taux de prévalence dans les pays de l’Union européenne - "peut-être parce qu'en France on serait plus attentif sur la question" nous a suggéré un psychologue. Il y a donc de fortes chances que vous ou quelqu’un de votre entourage souffre actuellement d’un trouble mental. Oser en parler c’est important et si vous ne savez pas par où commencer, voici quelques pistes :

  • Le 3114, numéro national souffrance et prévention suicide, gratuit et accessible 7/7 et 24/24 sur l’ensemble du territoire (métropole et Outre-Mer). Pour les personnes en détresse psychique, leur entourage, les personnes endeuillés suite au suicide d’un proche et les professionnels en lien avec des personnes suicidaires.
  • Le 0 800 235 236, Fil Santé Jeunes, permanence d’écoute téléphonique (9h à 23h) et tchat individuel (9h à 22h) anonyme et gratuit pour les 12-25 ans sur les thèmes de la santé, le mal être, l’amour…
  • Nightline, ligne d'écoute nocturne anonyme et gratuite accessible 7/7 de 21h à 2h30, pour les étudiants et par des étudiants. Un numéro spécifique par région (Lille, Lyon, Paris, Pays de la Loire, Saclay et Toulouse)
  • Le 0 980 980 930, Alcool info service, information, soutien, conseil et orientation pour les personnes en difficulté avec l’alcool et leurs proches, service anonyme et gratuit accessible 7/7 de 8h à 2h
  • Mon soutien psy, dispositif de l’Assurance Maladie permettant de bénéficier de 8 séances remboursées par an chez un ou une psychologue partenaire. Plus d’informations ici.
  • Et plus encore

Un grand merci aux psychologues qui ont accepté de nous apporter des précisions au cours de l'écriture de cet article sur ce sujet complexe.

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Commentaires
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Kbsu Kbsu
MP
Niveau 5
le 11 oct. 2023 à 15:05

Je voulais sortir une vacherie mais quand j'ai lu l'article, je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de netflix ou autre produit que vous avez placer devant nos mirettes.
Pas de fausses notes dans cette article et donc même si j'y crois pas une seconde, continuez sur cette lancée et à nous pondre ce genre de news et peut être que....

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Commentaire édité 11 oct. 2023, 15:06 par Kbsu
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