Jeune américain né en 1970 en Pennsylvanie, Todd Howard a une enfance assez classique. Il adore l’heroic fantasy, et s’intéresse très vite aux logiciels qui s’inspirent des jeux de rôle papier, au donjon et dragon. C’est un touche-à-tout, dont la passion ne se tarit jamais. Et c’est en achetant un jeu de sport qu’il va avoir une révélation. Derrière la boite de Wayne Gretzky Hockey, il voit un nom de studio qu’il reconnaît : Bethesda. En plus, le bâtiment est à côté de chez lui. Alors, dès 20 ans, il essaie de se faire embaucher. Sauf que l’entreprise n’engage pas. Tant pis, le jeune Todd Howard ne pourra pas travailler sur ce fameux The Elder Scrolls : Arena qui commence à faire parler de lui. Toutefois que l’homme ne s’avoue pas vaincu et fait exprès de croiser des employés pour leur forcer la main. En 1994, la tactique fonctionne, il est embauché et peut enfin bosser sur le prochain jeu de la firme : Terminator.

C’est donc sur la licence Terminator que Todd Howard fait ses preuves (très populaire à l’époque). Cependant, il n’abandonne pas The Elder Scrolls, dont le premier opus de 1994 est un succès. L’homme réussit à gravir les échelons chez Bethesda pour travailler sur le second épisode : Daggerfall. C’est également un triomphe ! Ni une ni deux, il se retrouve sur le troisième, The Elder Scrolls Adventures : Redguard, mais cette fois en chef de projet. Sauf que, ça ne marche pas et l’entreprise est au bord de la faillite. Toutefois, Todd tente un dernier coup avec un titre qui doit absolument sauver la firme. En 2002, les joueurs découvrent Morrowind, qui deviendra le jeu de l’année.

• Découvrez le JV Legends en entête pour découvrir l’histoire complète de Todd Howard !

Des ambitions démesurées

Après ce succès, Todd Howard continue dans sa lancée avec Oblivion. L’entreprise est au mieux de sa forme et ses jeux forgent l’industrie. Cependant, chez les joueurs, Howard commence à agacer. Déjà parce qu’il incorpore des achats intégrés, et, car un des programmes du soft est une catastrophe. À cause de ses ambitions démesurées, cet Elder Scrolls sera une déception. Et le souci, c’est que la situation va se répéter avec ses futurs titres. Depuis ce jour, Bethesda a la réputation de sortir des jeux bugués, dévorés par les objectifs de leur créateur. Pour Fallout 3 par exemple, l’homme parle en interview de 200 fins possibles, alors qu’en réalité il y a 4 dénouements et des variantes. Même problème dans Skyrim et ses centaines de quêtes, qui sont en fait toutes les mêmes ou presque.

D’ailleurs, la version PS3 a été pourrie par des fichiers de sauvegarde qui grossissaient à l’infini, en plus des nombreux glitchs devenus indissociables du soft. Fallout 4 aura le même destin. Découvrez le JV Legends en entête pour mieux comprendre ce constat ! Petit à petit, les internautes commencent à faire très attention aux propos de Todd Howard et préfèrent ne plus le croire. L’homme est désormais connu pour « ses doux petits mensonges » et son image est détournée sur Internet. Seulement, cette situation n’a jamais découragé Howard. Le 6 septembre, les joueurs découvriront Starfield et il a déjà promis plus de 1000 planètes.