L’année 2023 s’ouvre enfin à nous. Lorsque l’on jette un œil au calendrier des sorties, on frisonne. D’excitation, certes, mais pas que. En faisant le détail des lancements prévus pour le mois de janvier, notre regard finit par se poser sur le nom de Dead Space, et notre cœur s’accélère. Non, la célèbre licence de survival-horror spatial n’en a pas terminé avec nous et ambitionne de réveiller notre traumatisme du premier épisode avec cet attrayant remake. Voici donc tout ce qu’il faut savoir sur l’un des titres (si ce n’est le titre !) les plus terrifiants de l’année à venir !
Sommaire
- Quelle est la date de sortie de Dead Space Remake ?
- Est-ce que le remake de Dead Space sera disponible sur toutes les plateformes ?
- Dead Space s’offre-t-il vraiment un remake ?
- Qu’est-ce que ça raconte le remake de Dead Space ?
- Et ça fait vraiment si peur que ça Dead Space ?
- Le remake de Dead Space propose-t-il de la nouveauté ?
- Des microtransactions et des DLC dans ce remake ?
- De premiers aperçus concluants pour ce remake ?
Quelle est la date de sortie de Dead Space Remake ?
Les développeurs d’EA Motive (Star Wars : Squadrons) auront conservé le secret durant de très longs mois, ce qui a pu faire trépigner d’impatience les joueurs les plus nostalgiques. Ceux-ci étaient aux anges au moment où Electronic Arts a confirmé la rumeur et annoncé, en juillet 2021, que l’ingénieur Isaac Clarke, modèle de sang-froid et de courage, allait revenir sur PC et consoles de salon grâce à un remake aux petits oignons. C’est donc en mai dernier que les équipes de développement ont lâché le morceau : le remake sortira le 27 janvier 2023 ! Chez EA Motive, on a pas chômé et même si beaucoup de joueurs ont pu s’inquiéter d’un potentiel décalage de la sortie, il n’en est rien. En effet, au mitan du mois de décembre, le compte Twitter officiel de la société a révélé que le jeu venait de passer « gold », c’est-à-dire que son développement est terminé et que le titre est prêt à être dupliqué et distribué : nous aurons donc bien des sueurs froides fin janvier !
Est-ce que le remake de Dead Space sera disponible sur toutes les plateformes ?
Lors de l’annonce fatidique d’Electronic Arts, soit une époque où les consoles de nouvelle génération n’ont pas encore soufflé leur première bougie, c’était la question qui brûlait les lèvres des friands consommateurs de survival-horror. Malheureusement, tandis que les PS5 et les Xbox Series X|S progressent, la précédente génération de consoles profite de ses derniers instants, le temps que les joueurs fassent l’acquisition de l’une des nouvelles machines de Sony et Microsoft. De ce fait, les équipes de développement font parfois le choix de privilégier les supports les plus récents, comme c’est le cas d’EA Motive pour le remake de Dead Space. Alors oui, il y a bien eu une bourde de la part de la chaîne YouTube de PlayStation Amérique Latine qui mentionnait la PS4 dans le titre d’un extrait promotionnel, mais elle a été rectifiée. Dead Space est donc uniquement attendu sur PC, PS5 et [https://www.new.jeuxvideo.com/xbox-series.htm Xbox Series X|S] et se décline en trois éditions : standard (79,99€), digital deluxe (89,99€) et le traditionnel collector, affiché à 275 dollars.
Dead Space s’offre-t-il vraiment un remake ?
Pas d’entourloupe pour le coup, ni d’emploi galvaudé du terme « remake » : le retour de Dead Space, quatorze ans après l’original, en est bien un ! Au fil des mois, les équipes de développement ont été suffisamment transparentes pour que l’on comprenne qu’elles ont tout reconstruit de zéro à l’aide du moteur Frostbite (nouveaux assets, modèles inédits des personnages, environnements et textures flambant neufs, renforcements des éclairages et effets volumétriques, …). L’astuce, ici, c’est qu’elles se sont appuyées sur les documents de travail (illustrations, visuels, sources, connaissances, …) de l’opus originel. De ce fait, on aura vraiment le sentiment de retraverser les mêmes couloirs, d’arpenter les mêmes salles et de revivre exactement les mêmes déplacements et angles de vue, mais dans un écrin modernisé. En plus d’être attentifs au respect de la vision originale, les développeurs ont produit un travail d’envergure sur l’immersion sonore de ce remake, notamment à l’aide du système A.L.I.V.E. Le but étant d’accentuer l’immersion, certes, mais également de la décupler afin de transformer le réalisme et la tension qui se dégage lors des allées et venues d’Isaac Clarke dans la station. Bref, ce Dead Space coche toutes les cases du parfait remake et a poussé le curseur d’un cran pour sublimer le tout. Même notre héros s’offre un petit lifting en arborant de nouveaux traits plus réalistes. On apercevra son visage et l’on profitera de son timbre de voix plus souvent, mais uniquement à des moments précis, puisque Gunner Wright reprend son rôle et le double pour l’occasion ! Et pour fêter ça, il a même le droit à une armure rutilante, recréée en partenariat avec le designer original, Chi-Wai Lao.
Qu’est-ce que ça raconte le remake de Dead Space ?
Encore une fois, la fidélité de ce remake tient également au respect de l’histoire originale qui sera, dans les grandes lignes, la même afin de conserver l’aspect canonique. Comme en 2008 donc, on fait un bond de quasiment plusieurs siècles — l’intrigue se déroule dans les années 2500, 2058 précisément — et on continue de se tenir derrière l’épaule de l’ingénieur Isaac Clarke lors de sa mission qui consiste à inspecter et à rétablir le contact avec l’USG Ishimura, un immense vaisseau spatial minier, dans l’espoir de retrouver les membres de son équipage — dont fait partie Nicole, la femme d’Isaac —, étrangement muets depuis quelque temps. Sur place, l’ingénieur fait une découverte macabre ainsi que la connaissance d’un virus aussi mystérieux que létal. La subtilité, elle, vient du fait qu’il y aura de petits ajouts scénaristiques pour compléter l’ensemble du récit. Ainsi, les équipes d’EA Motive ont inséré des références à l’univers de Dead Space — qui, rappelons-le, s’est étoffé au fil de la licence, des romans et du film d’animation — afin d’enrichir la narration. Pour cela, diverses solutions ont été trouvées : approfondissement des personnages (le Dr. Cross, par exemple), plus de collectibles octroyant des informations, augmentation des objectifs et quêtes secondaires à l’image de ceux que poursuit Isaac lorsqu’il doit retrouver la trace de son épouse et qui sont assez discret dans le titre de 2008. Autres détails que l’on peut mentionner : ce remake devrait nous apprendre plus de choses au sujet de l’Unitologie, une organisation hautement importante dans la franchise, et offrir une plus grande place au personnage de Chen, caporal et pilote de l’USG Kellion. Une histoire plus riche et plus profonde, en somme.
Et ça fait vraiment si peur que ça Dead Space ?
Imprégnez-vous de la situation. Nous sommes au mitan du troisième millénaire et, subitement, un monolithe pointe le bout de son nez sur la planète Aegis VII et c'est l’escalade. À tel point qu’un virus se développe et va jusqu’à s’immiscer dans les interstices métalliques de l’USG Ishimura. Forcément, on vous désigne pour aller y jeter un œil — enfin, Isaac Clarke plutôt —, mais l’équipage n’est plus du genre très accueillant : normal, beaucoup ont viré nécromorphes. Si l’angoisse de croiser ces viles créatures faisait déjà exploser notre rythme cardiaque à l’époque, cela devrait être encore plus le cas avec ce remake : les monstres seront bien plus détaillés, porteront bien plus les lésions des dégâts qu’on leur inflige et demanderont plus de précision pour être démembrés. De ce fait, on devrait se sentir plus vulnérable que jamais car, même si ces meurtriers en puissance ont des points faibles, il ne faudra pas perdre son sang-froid au moment de tirer. Au-delà de la terreur qui règne en raison de la présence des nécromorphes, EA Motive a mis le paquet pour préserver l’authenticité de certaines séquences et leur pouvoir traumatique sur nos pauvres esprits. Et encore, il y a un twist ! Afin d’éviter que l’on se sente un peu trop à l’aise dans les couloirs de la station spatiale, les développeurs ont mis au point un système qui fait qu’un passage dans une zone ne sera jamais vraiment le même que la fois précédente : des ennemis cauchemardesques, une ambiance poisseuse et suffocante et une pénombre encore plus inquiétante à chacun de nos pas. Oui, il y a d’ores et déjà de quoi trembler !
Le remake de Dead Space propose-t-il de la nouveauté ?
On rassure de suite les joueurs qui espèrent un tant soit peu de modernité : ce Dead Space ne baigne pas dans son jus, et encore moins dans les litres de sang déversés par les nécromorphes. On l’a dit énoncé plus haut, ce jeu n’usurpe pas son nom de « remake » et se permet même des améliorations plus que notables. Pour ce remake, EA Motive a retiré les fioritures et n’a gardé que le meilleur en l’agrémentant d’un joli paquet de nouveautés (pièces, accessoires, modèles, …). Premièrement, et non des moindres, grâce à la puissance des machines actuelles, Dead Space nous promet une aventure en plan-séquence, sans interruption ni temps de chargement : une terreur de bout en bout, donc. La jouabilité, elle, reste la même, à l’exception près qu’elle s’offre un petit vent de fraîcheur, notamment en ce qui concerne le « démembrement tactique », une méthode qui consiste à se débarrasser des nécromorphes en visant des point précis plutôt qu’en défouraillant les yeux fermés par la peur. D’ailleurs, il y a eu de petites coquetteries en matière de gameplay avec la reprise des séquences en apesanteur des deux autres volets de la franchise. Grâce à la mécanique de zéro gravité, on accorde une respiration aux joueurs qui peuvent ainsi se déplacer plus librement, à 360 degrés, l’espace de quelques instants. Cependant, la cure de jouvence ne s’arrête pas là. Chez EA Motive, on a aussi pensé à améliorer l’intelligence artificielle du jeu, toujours dans cet esprit de modernité, et à solliciter les joueurs dans ce processus d’évolution. L’exemple typique concerne l’habillage sonore du Cutter Plasma et de l’Arme d’Assaut qui a été ajusté suite aux retours de la communauté. D’ailleurs, en parlant d’armes, le studio a aussi réfléchi à la meilleure façon d’étendre le potentiel du gameplay en retravaillant l’arsenal de façon à ce que certaines armes soient plus utiles et qu’il puisse y avoir une synergie plus importante entre elles. Le Force Gun a été la cible de ces changements puisqu’il ne repousse plus seulement les ennemis, mais déclenche un puits gravitationnel piégeant les nécromorphes qui se retrouvent ainsi bien plus vulnérables aux coups de feu de l’intrépide ingénieur.
Des microtransactions et des DLC dans ce remake ?
C’est peut-être le sujet sensible de ce remake. Il y a quelque temps, les joueurs ont scruté la page du jeu sur le Microsoft Store et ont trouvé des références à des achats in-game, suggérant que le titre, contrairement à celui de 2008, pourrait nous inciter à mettre la main au portefeuille dans le but de progresser plus rapidement au sein de l’USG Ishimura. Pour autant, cette petite référence qui fait grincer des dents pourrait, en réalité, être une mention à recontextualiser avec les bonus des différentes éditions (tenues uniques, textures de tenues, …). Car, au tout début de la communication du jeu, le producteur senior, Philippe Ducharme, avait déclaré que les équipes avaient appris des erreurs faites il y a quelques années, notamment au sujet des microtransactions qui ne seraient pas dans le jeu. Celui-ci avait même surenchérit, à l’époque, en annonçant que le remake avait été conçu de façon à ce qu’il n’y ait jamais de microtransactions, et qu’elles ne soient pas non plus introduites a posteriori. Rendez-vous le 27 janvier pour avoir le fin mot à ce sujet !
De premiers aperçus concluants pour ce remake ?
À quelques jours de la sortie, on se ronge déjà les sangs quant à savoir si ce remake sera aussi culte que l’original et s’il sera à la hauteur des attentes. Quoi qu’il en soit, les quelques présentations depuis l’annonce ont fait pencher la balance du bon côté. En octobre, on a eu le droit à un trailer qui résumait parfaitement l’essence de ce premier volet : immersif, sanglant et angoissant ! Même lorsqu’il a passé l’épreuve du comparatif vidéo, le remake n’a pas tremblé face à sa copie originale, et c’est plutôt bon signe tant l’expérience semble intacte et, surtout, sublimée. Au fil du temps, les extraits ont été de plus en plus longs : 8 minutes pour les 14 ans du lancement du jeu, les 18 minutes d’introduction en 4K, … Tout cela pour se clore sur un combo interview (à lire ici) et preview extrêmement rassurant : un comble pour un jeu comme Dead Space ! À la fin de cet essai, le titre nous a paru supérieur à de nombreux points de vue : beauté, maniabilité, terreur, immersion, réalisation, … Bref, un avant-goût excitant que l’on a couché sur le papier en vous résumant nos impressions sur ce premier jeu très attendu de 2023.