L'Histoire du cinéma est ponctuée d'avancées technologiques majeures qui chacune à leur manière ont redéfini le 7e Art. Le son, la couleur, le format numérique, la 4K et bien entendu la 3D ont renouvelé en leur temps l’expérience cinématographique. Toutefois, la 3D est restée trop souvent un simple argument marketing… sauf dans le cas d’Avatar en 2009. 13 ans plus tard, La voie de l’eau suit les traces de son aîné.
Avatar 2 : en 3D sinon rien !
La dernière fois que j’ai mis des lunettes 3D sur mon nez dans une salle de cinéma remonte à septembre 2022 avec la ressortie du premier Avatar en prévision d’Avatar : La voie de l’eau quelques mois plus tard. Avant cela, la 3D avait totalement disparu de ma cinéphilie naissante depuis décembre 2009, et donc la sortie d’Avatar premier du nom dans les salles obscures. Seul Gravity du réalisateur mexicain Alfonso Cuarón (Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, Les Fils de l’Homme) aurait pu en octobre 2013 me redonner envie de payer quelques euros supplémentaires pour vivre une expérience hors du commun. Malheureusement, je suis totalement passé à côté du phénomène, et suis resté en orbite.
Ne mâchons pas nos mots. Avatar : La voie de l’eau se savoure à mon humble avis en 3D et uniquement en 3D sous peine de passer à côté du long-métrage de James Cameron. Cette constatation sautait déjà aux yeux en 2009 après quelques minutes passées sur Pandora, et cela est encore plus vrai une décennie plus tard. Le film est intégralement pensé pour être vu et apprécié en 3 dimensions et non en 2 dimensions. Le réalisateur canadien derrière Terminator, Aliens, Abyss et Titanic connaît son sujet, le maîtrise à la perfection, et fait d’Avatar 2 le meilleur représentant d’une technologie restée à l’état de gimmick sur de nombreux films.
Avatar 2 ne se contente pas de vous balancer des objets au visage… loin de là. Les plans sont réalisés avec la profondeur de champs à l'esprit et la 3D fait ici partie intégrante du processus créatif. Ce film vous propulse à des années lumières au cœur d’une forêt dense et luminescente avant de vous emporter sous les eaux pour un voyage que seul le cinéma peut vous offrir. Pandora n’a jamais été aussi belle, aussi riche et immersive qu’avec La voie de l’eau. Voir la suite des aventures de Jake Sully et des Na’vis en 3D n’est que rendre justice au travail titanesque abattu par James Cameron et ses équipes. Pour faire simple, la 3D rend cet univers toujours plus réaliste, concret, crédible… j’oserais même dire palpable. L’astre prend majestueusement vie sur grand écran, et l'immersion permise par la 3D accentue le plaisir de la découverte et sublime l'expérience.
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