Jeux, peluches, jouets... La licence Pokémon s'est exportée à travers de nombreux médias qui cartonnent (quasiment) tous les uns autant que les autres. C'est par exemple le cas des cartes Pokémon, dont certains secrets de fabrication ont été révélés.
Sommaire
- Pokémon, LA licence de la pop culture
- Des imprimantes à plus de 8 millions de dollars
Pokémon, LA licence de la pop culture
Elle est l'une des licences (si ce n'est la licence) la plus lucrative du monde. Pokémon génère des bénéfices monstres chaque année grâce, bien sûr, aux jeux vidéo mais aussi au merchandising : tout ce qui est peluches, doudous, poufs Ronflex ou encore oreillers Ectoplasma se vendent par palette. Mais il y a aussi bien évidemment les cartes Pokémon, une des activités star des enfants d'école primaire depuis les années 2000, qui génère de nombreux revenus à The Pokémon Company et qui fait même l'objet de sujet à l'épreuve de mathématiques du baccalauréat.
Il y a par exemple les paquets de cartes achetés en masse ces dernières années pour espérer tomber sur des Dracaufeu holographique d'une valeur de plusieurs centaines de milliers d'euros.
Mais ce qui génère probablement le plus de recettes, ce sont les différentes séries imprimées au fil des années : plusieurs séries de cartes sont imprimées tous les quatre mois et apportent leur lot de cartes holographiques, ultra-rares ou encore secrètes. De quoi faire la joie des collectionneurs mais aussi des joueurs professionnels obligés d'investir de l'argent pour espérer être à jour et pouvoir faire des decks optimisés.
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Des imprimantes à plus de 8 millions de dollars
Des cartes qui ne verrait pas le jour sans le long processus de fabrication et d'impression qui existe les concernant. Depuis 2015, la production et le conditionnement des cartes Pokémon en Amérique du Nord est réalisée par Millenium Print Group. Une société partenaire de longue date de The Pokémon Company qui a été rachetée cette année par cette dernière. C'est dans une vidéo (à visionner ci-dessous), à la base à destination des employés, que l'on découvre les coulisses de fabrication des cartes Pokémon.
Grosso modo, la création d'une série de cartes Pokémon se divise en deux grosses parties : le travail de traduction (chaque série prend trois semaines à traduire) des cartes envoyées par Creatures, l'entreprise chargée du jeu de cartes au Japon qui recoupe la réalisation des artworks puis l'impression. Une fois les traductions anglophones vérifiées, The Pokémon Company enchaîne avec la création de nouvelles textures pour les artworks puisque les impressions sont réalisées par des technologies différentes entre le Japon et le reste du monde.
Toute cette première partie de production mène à la traduction dans d'autres langues (français, allemand, espagnol...) : la série est gravée sur CD qui sont envoyés au groupe Millennium pour l'impression. On assiste même aux noms candidats pour l'une des séries sorties pendant la période Soleil/Lune. Si c'est finalement Ultra Prisme qui a été choisi comme nom pour la série, des noms comme Alliance Prismatique, Ultra Sinnoh, Crystal Chaos ou encore Lumière Prismatique étaient dans la liste des candidats. La chose la plus frappante de ce making-of réside dans les nombreuses vérifications et mesures qu'ils prennent pour s'assurer qu'il n'y a pas une seule erreur : ils vont même jusqu'à vérifier si la teinte est bien celle correspondante, et disposent d'un outil spécial pour contrôler l'épaisseur de la carte. Certains chiffres sont par ailleurs mentionnés dans la vidéo : ce sont jusqu'à 26 620 000 de cartes imprimées par jour par des machines de plus de 36 mètres de long valant plus de 8 millions de dollars.
Des chiffres qui peuvent paraître absurdes mais qui sont l'une des raisons du succès de l'une des licences les plus populaires au monde. Direction le 18 novembre prochain pour la sortie des jeux vidéo Pokémon Violet / Écarlate : c'est la neuvième génération des créatures de poche qui sera alors présentée au monde entier. Une nouvelle génération qui fait probablement déjà l'objet de cartes dans les longs couloirs de l'imprimeur Millennium.
https://www.youtube.com/watch?v=Sx8kkqx829c