Nintendo sous le feu des critiques

Le problème du Joy-Con drift, qui se traduit par « dérive », alimente les forums et les réseaux sociaux depuis plusieurs années. Lorsque le problème se produit, trois solutions s’offrent aux joueurs : contacter le S.A.V du constructeur, changer soi-même le stick ou tout simplement acheter de nouveaux Joy-Con (qui, on le rappelle, sont loin d’être donnés). Malgré toutes les actions mises en œuvre pour dénoncer ce problème récurrent (on parle de 2 Joy-Con sur 5 défectueux au Royaume-Uni par exemple), Nintendo continue de certifier qu’il s’agit d’une usure normale. Seulement voilà, certaines associations de défense du consommateur sont montés au créneau et la firme de Kyoto vient de lancer un nouveau service-test au Japon : une couverture de garantie !

Un service de réparation payant

Disponible uniquement au Japon pour le moment, le service de réparation, baptisé Wide Care, couvre un ensemble de réparations de la console Nintendo Switch. Cela va de la chute de l’appareil aux dommages liés à l’eau en passant par les pannes naturelles (corps de la console, écran, manettes, dock…). Et parmi ces dernières, il y a bien sûr le Joy-Con drift. Moyennant environ une quinzaine d’euros par an, les possesseurs de Nintendo Switch peuvent ainsi anticiper tous les soucis pouvant subvenir sur leur machine. Pour Nintendo, c’est aussi un moyen de protéger les familles avec des enfants (un accident est si vite arrivé). La garantie proposée par Nintendo couvre jusqu’à six réparations par an et englobe les trois modèles existants de la console : Switch, Switch Lite et Switch OLED. Reste à savoir si ça arrive un jour en France.

Si Nintendo France proposait un tel service dans l’hexagone, ça vous intéresserait ?