Après ses débuts chez idSofware, où il était concepteur de niveaux sur des séries très connues à l’image de Quake et de Doom, American McGee a souhaité voler de ses propres ailes. Grand bien lui en fait puisqu’il atterrira chez Electronic Arts pour occuper la place de directeur créatif sur un projet qui le suivra de nombreuses années.
Cette production n’est autre qu’American McGee’s Alice, sortie le 15 décembre 2000 en Europe, soit une version remaniée de la série de romans des Aventures d’Alice au Pays des Merveilles à la fois bien plus sombre et bien plus violente.
Dans le jeu en question, la famille d’Alice meurt dans l’incendie du domaine familial et on retrouve l’héroïne, cinq années plus tard, dans une clinique psychiatrique alors qu’elle est plongée en plein coma. Dans un voyage intérieur, Alice parvient à retourner au Pays des Merveilles sauf que ce dernier n’est plus ce qu’il était, modifié et dénaturé par son propre esprit.
American McGee lui donnera une suite en juin 2011 : Alice Madness Return ou Alice : Retour au pays de la folie. Cette fois-ci, Alice parvient à sortir de la clinique pour vivre dans un foyer pour orphelins souffrant de traumatismes. Toujours victime d’hallucinations, Alice retourne explorer le Pays des Merveilles en quête d’informations sur son passé.
Nous voici de nouveau 10 ans plus tard et American McGee se dit désormais prêt à mettre au point un troisième jeu, intitulé Alice : Asylum, qui explorera trois temporalités (passé, présent et futur) autour de l’héroïne.
Comme bon nombre d’entre nous, American McGee a découvert hier l’annonce du reboot/remake de Dead Space et a réagit à sa manière par le biais de quelques tweets. Selon lui, le retour de Dead Space va laisser de la place au retour d’anciennes IP, et il espère que son tour viendra rapidement.
Mon objectif est d'élaborer un plan de production/design, de faire approuver ce plan par EA, puis de lever des fonds pour développer un nouveau jeu.
Bien que j'aurais aimé (ainsi que les fans d'Alice) que le prochain projet d'horreur d'EA soit un nouveau jeu Alice, cela nous permet au moins d'avancer dans la file d’attente.
À un moment donné dans le futur, les exécutifs d'EA crieront "il faut plus de produits !" et quelqu'un répondra "Alice ?". Et nous serons prêts ! »