Ces derniers jours, nous avons évidemment beaucoup débattu sur le Nintendo Direct de l'E3, qui en a déçu beaucoup, mais qui en satisfait pas mal d'autres, les jeux présentés sortant tous d'ici la fin de l'année. Doug Bowser, le bien-nommé PDG de Nintendo of America, a ensuite été interrogé par nos confrères du Washington Post sur la stratégie de la société.
Une stratégie payante pour le moment
Après avoir été vice-président des ventes et du marketing, Doug Bowser a été propulsé PDG de la branche américaine de la société, notamment en raison de ses compétences en termes de communication. Premièrement, il a évoqué sans le dire les prochains hardwares de Nintendo, et plus précisément la "Switch Pro", sous l'angle des conditions à remplir pour que ces nouvelles machines arrivent :
Nous sommes toujours en train de faire des recherches sur la façon dont la technologie peut améliorer les expériences de jeu. Ce n'est pas la technologie pour la technologie. (...)Et ensuite, où appliquez-vous cette technologie ? Souhaitez-vous l'appliquer sur le matériel ou les plates-formes existants actuels, ou souhaitez-vous attendre la prochaine plate-forme ? Et puis quelle est la bonne expérience de jeu avec ça ? Il y a une multitude de facteurs qui entrent en jeu. (...)
Le Président de Nintendo of America a ensuite évidemment réaffirmé la position de l'entreprise, qui est de proposer une forte de cadence de sorties, avec des expérience diversfiées qui touchent un public large et qui parviennent à créer une communauté fidèle. Sur ces deux points, Nintendo remplit le contrat, puisqu'on est à nouveau sur une sortie importante par mois, et que le public de Mario, Zelda, Metroid ou encore Smash Bros. répond présent.
Alors que nous entrons dans notre cinquième année, Nintendo Switch redéfinit vraiment à quoi peut ressembler le cycle de vie d'une console et le dynamisme de ce cycle de vie global avec une forte cadence de contenu.
La diversification des activités
Nintendo fait partie des constructeurs historiques depuis la renaissance du jeu vidéo au début des années 80. 38 ans après la sortie de la Famicom au Japon, l'entreprise poursuit son activité avec le duo console-jeu. Mais depuis quelques années, si on met de côté les produits dérivés, Nintendo voit plus loin. La première étape a été de lancer la construction du Super Nintendo World, un land situé dans le parc Universal d'Osaka, et de valider la mise en chantier d'une zone similaire à Orlando tout en validant l'idée d'autres parcs à thème. En parallèle, Nintendo a confié à un certains nombre de développeurs la tâche de publier des jeux sur mobiles. Sont ainsi nés Animal Crossing : Pocket Camp, Fire Emblem Heroes, Super Mario Run, Miitomo, Dragalia Lost ou encore Mario Kart Tour. Malgré tout, Nintendo a ralenti son activité mobile pour se consacrer à la Switch.
Nous nous considérons comme une entreprise de divertissement qui se concentre sur des expériences de divertissement très uniques. Au cœur de tout cela, se trouve notre modèle matériel et logiciel intégré, et ce modèle nous a permis au fil des décennies de générer les personnages et les mondes profondément immersifs de licences que nous connaissons et aimons tous tant.
Mais nous savons aussi qu'il existe une opportunité pour amener plus de personnes vers ces licences. (Sur mobile) le gameplay est fondamentalement différent de ce que vous voyez sur Switch, mais nous avons eu 650 millions de téléchargements uniques de nos six jeux disponibles aujourd'hui. Notre stratégie en matière d'appareils intelligents nous a déjà permis d'atteindre des consommateurs dans 164 pays. (...)
Concluons, en évoquant les projets en cours, tels que le film Super Mario chez Illumination, le développement du partenariat entre Lego et la marque Mario, la sortie récente de Mario Kart Live : Home Circuit, et le développement de collections de vêtements en partenariat avec Puma ou encore Levi's.
Source : Washington Post