Selon un mémo interne récupéré par Vice, Nintendo aurait décidé de ne plus faire payer le moindre frais de réparation aux possesseurs de Joy-Con défectueux. "Les clients ne seront plus tenus de fournir une preuve d’achat pour les réparations de Joy-Con. De plus, les informations sur la garantie ne sont plus demandées. Si un client exige le remboursement d'une précédente réparation payante de Joy-Con (...) confirmez la réparation puis procédez au remboursement", indiquerait ainsi le document envoyé aux employés du service client américain.

Depuis le lancement de la Switch en mars 2017, les Joy-Con sont source de mésaventures pour de nombreux joueurs, entre les soucis de déconnexions intempestives ou le fameux problème du "Joy-Con Drift". Derrière ce nom se cache le fait qu'une action non désirée se produise à l'écran, comme si vous aviez touché le stick alors que ce n'est pas le cas. C'est précisément ce problème, qui force à l'achat d'un nouveau Joy-Con pour profiter comme il se doit de la console, qui est visé dans le recours collectif lancé par le cabinet d'avocats américain CSK & D. "Malgré sa connaissance du défaut de fabrication, l'accusé a manqué au fait de le mettre au jour et refuse régulièrement de réparer les joysticks sans frais", peut-on lire.

Nous avons contacté Nintendo France pour confirmer les informations communiquées par Vice et pour savoir si les S.A.V. du monde entier sont concernés par ces mesures, ou si elles se limitent aux États-Unis. Nous mettrons à jour cet article lorsqu'une communication officielle nous parviendra. Rappelons qu'habituellement, l'échange d'un Joy-Con hors garantie est tarifé 45€, selon la grille du constructeur. Le S.A.V. est accessible en ligne.