Je connaissais les dangers qui m’attendaient. Je mis nettement moins de temps à traverser le volcan que lors de ma première visite. Les démons qui se dressaient sur ma route ne survécurent pas longtemps. Et comme je m’y attendais, la porte n’était plus scellée. Sans doute un effet du calice royal. Je m’apprêtais à passer le voile de fumée quand je remarquais une ouverture sur la droite.

Le démon de feu

Je me retrouvais dans un couloir orné de colonnes. En bas se trouvait une zone à laquelle j’accédais grâce à une large branche d’arbre. J’aurais pu m’étonner de la chose si je n’en avais pas déjà vues sous les catacombes. Au bout de la salle je matais quelques insectes géants qui ressemblaient plus ou moins à des scarabées. Une porte m’empêchait d’aller plus loin. Je tentai de forcer son mécanisme, sans succès. De l’autre côté montait un son caractéristique, comme celui d’un battement d’ailes. Il s’agissait probablement d’un insecte encore plus grand. Je n’eus d’autre choix que de remonter et de retourner en arrière.

Derrière le voile de fumée ne se trouvait non pas la sorcière d’Izalith mais une créature féroce et monstrueuse. Elle ressemblait un peu à la décharge incessante que j’avais déjà vaincue dans ce même volcan. Ce démon-ci était nettement plus petit mais tout aussi dangereux. Dès qu’il m’aperçut, il sauta en l’air et traversa toute la salle. Son arme fracassa le sol à l’endroit où je me trouvais juste avant.

Je m’équipai de mon bouclier. Malgré la force incroyable de mon adversaire, je parai tous ses coups. Seules les explosions qu’il créait parvenaient à m’ébranler. Je m’acharnai sur lui, à tel point que je finis par l’acculer dans un coin. Là il ne pouvait plus se servir de son arme dont l’allonge était trop importante. La seule façon qu’il avait de répliquer à mes attaques consistait à s’élever dans les airs pour se laisser retomber violemment. Mais j’avais largement le temps d’anticiper et de m’éloigner. Je lui ouvris le ventre et un mélange de boyaux et de charbons ardents se déversa sur le sol.

Un insecte hors du commun...

Ici aussi il y avait des branches d’arbres morts. Trouver de la végétation au fin fond d’un volcan était une chose curieuse. Je pénétrai dans la salle adjacente. Un choix s’offrait à moi : monter un escalier ou en descendre un autre. Je choisis d’abord de monter. Quelques statues cracheuses de feu se dressaient sur mon chemin. Rien de dangereux. Je les supprimai toutes. En haut j’empruntai un ascenseur qui me ramena au domaine de Quelaag, près de sa sœur aveugle. Je repris l’ascenseur en sens inverse.

Cette fois je grimpai l’autre escalier. J’eus l’impression de me retrouver dans la salle que j’avais visitée juste avant d’affronter le démon de feu. Mais il s’agissait bien d’un autre endroit. Tout en bas, dans l’ombre, je devinai une porte.

La lave était de retour. Seule une fine bande de pierre me permettait de circuler. Je cherchais un moyen de passer de l’autre côté quand une créature tout aussi horrible que la précédente se déversa dans le feu liquide. Il s’agissait d’une sorte de mille-pattes géant. Il fonça sur moi. Je ne pouvais faire autrement que de rester sur la pierre et attendre, bouclier levé.

Le sagouin m’attaqua à distance. Ce qui lui servait de bras était très long et il pouvait rester en plein milieu de la lave tout en m’assaillant. Mon bouclier parait efficacement ses coups, aussi le démon finit par se rapprocher. La chaleur qu’il dégageait était insupportable. A chaque fois que je lui portais un coup, je m’éloignais au plus vite. Je ne tardai pas à ruisseler de sueur. La bête attaquait sans relâche. Sans le savoir, je venais de découvrir la meilleure stratégie à adopter contre elle : courir d’un côté à l’autre et lui porter de temps en temps une attaque. Les siennes étaient lourdes et lentes. Quand le mille-pattes déployait son bras pour m’assommer, je n’étais déjà plus là.

Ce petit jeu dura quelques minutes. A bout de souffle, je détruisis le monstre. Il me laissa un anneau qui réduisait sensiblement la chaleur de la lave. De l’autre côté de celle-ci se trouvait une porte. L’idée de la rejoindre me traversa l’esprit. Je m’équipai pour traverser : ma tenue bordée d’or, la chevalière de flamme pour résister au feu et l’anneau que je venais de trouver pour la lave. Je posai un pied dans le liquide orange. Je sentis immédiatement un picotement mais rien d’autre. Pas de brûlure, pas de douleur insupportable. Par mesure de précaution je me déplaçai d’une bande de pierre à l’autre. Sur un cadavre, je récupérai une grande titanite verte. Ce genre d’objet était généralement utilisé pour la forge d’armes. Mais l’usage particulier de celui-ci m’était inconnu.

La porte que j’avais cru voir n’en était pas une. Il s’agissait juste d’une fissure dans le mur. Du coin de l’œil je remarquai quelque chose dans l’ombre. Je me retournai pour mieux regarder. C’était l’entrée d’une grotte. Je ne pris aucune précaution et je traversai toute l’étendue de lave.

La mer ardente

Je tombai sur Solaire. Décidément il était partout. Ca en devenait inquiétant, voire carrément louche. Comment s’était-il retrouvé ici ? Et pourquoi les ennemis que j’avais décimés ne s’en étaient pas pris à lui ? Il ne me dit qu’une seule chose : « Après toutes ces recherches, je ne parviens toujours pas à le trouver. » Malgré toutes mes questions il observa le silence. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui.

Plus loin, se déployait une autre étendue de lave. J’étais paré pour la traverser. Mais je ne l’étais pas pour le combat. Je m’engouffrai une nouvelle fois dans la lave pour en ressortir presque aussitôt. Une passerelle me permit de me tenir au sec et à l’abri de la chaleur. Je découvris avec horreur deux gigantesques monstres qui dominaient la salle suivante, également recouverte de lave. Ils ressemblaient à des dragons mais ils n’avaient ni tête, ni ailes, ni chair. Seulement un squelette animé par un sort quelconque.

J’espérais pouvoir les éviter. Combattre dans la lave ne m’enchantait absolument pas. Je me déplaçai en silence. La passerelle sur laquelle je me tenais était encore une branche d’arbre. Je me demandai pour quelle raison elle ne prenait pas feu… Elle plongea soudain dans la lave, dans les restes d’un bâtiment en ruine. Je me retrouvai de nouveau plongé dans la chaleur intense. Jusqu’à ce que j’emprunte une autre branche. Les monstres n’étaient pas seulement deux. Ils étaient bien plus nombreux que ça. Il y en avait partout. Mais ils semblaient pacifiques. Ils ne réagissaient en tout cas pas à ma présence.

Je finis par retourner sur la terre ferme, du moins pour un moment. Une sorte de bâtiment carré sortait de la lave. Je m’y rendis. J’en fis le tour rapidement quand soudain l’un des monstres se mit à m’attaquer. Il sauta puis tambourina le sol avec ses pattes. En guise de réponse je fis jouer mon épée. Curieusement, il mourut rapidement. Les autres ne bronchèrent toujours pas. L’un des murs du bâtiment était illusoire. Derrière se trouvait un coffre contenant une âme de héros. Je poursuivis à travers la lave. Un bâtiment similaire au premier se dressait plus loin. Une créature m’y attaqua également. Et encore une fois un des quatre murs n’était pas réel. A l’intérieur je trouvai de quoi allumer un feu.

Dans les ruines oubliées

Il n’y avait plus de branche. Pas d’autre bâtiment. Rien. Je remarquai cependant des ruines éparpillées dans la lave. Je la traversai. Sous une sorte de tunnel de pierre démarrait une branche qui me fit sortir du liquide enflammé. Du moins l’espérais-je. Je la suivis jusqu'en contrebas, dans un endroit enfin sec. Je me trouvais dans des ruines. Et elles étaient envahies par des statues lance-flammes. Elles ne représentaient presque aucun danger. Mais je me méfiai tout de même des recoins où elles pouvaient se cacher.

En haut d’un escalier je découvris une curieuse créature. Elle était hostile, bien sûr. Mais elle ressemblait à une sorte de poulpe bizarre. Quand elle m’approchait, elle me crachait un liquide blanc. Je l’évitai à chaque fois. Il me semblait indispensable d’éviter tout contact avec cette chose. Mon épée se planta dans le monstre caoutchouteux.

Plus loin c’est un mage qui m’affronta. Il portait une tenue bordée d’or comme la mienne. Du sol jaillirent des flammes. Je n’attendis pas une seconde et je me précipitai sur l’ennemi. Je l’embrochai avec ma claymore. A gauche se trouvait une porte. Je préférai d’abord explorer les environs avant d’y aller.

Le jour où le soleil s'éteignit...

Je m’engageai dans un couloir gardé par un démon de titanite. Le couloir surplombait la zone envahie de lave. Une chute aurait été mortelle. Et même sans ça, j’aurais fondu puisque j’avais changé d’équipement. Je n’avais pas la place de me battre ici. Je contournai le démon, jurant de le tuer au retour. Le couloir se terminait dans une zone plus sombre mais entourée de murs et donc à l’abri d’une chute. J’y découvris quelques insectes comme ceux que j’avais vus un peu plus tôt. Mais il y avait aussi quelque chose d’autre. Un homme. C’était Solaire.

Il ne portait pas son casque habituel. Celui-ci avait une forme de soleil. Rien de surprenant pour un chevalier solaire. Le bougre tenait fermement son épée et il s’avançait vers moi d’un air menaçant. Je le saluai. Pour toute réponse il se contenta de balbutier des paroles énigmatiques comme « Je l’ai trouvé » ou encore « Mon propre soleil. »

Soudain le chevalier attaqua. Je parai avec mon bouclier. Solaire hurla « Je suis le soleil ! » Un second coup finit sur mon bouclier. Je répugnais à attaquer celui qui m’avait aidé deux fois dans un moment critique. Mais il était clair qu’il avait sombré dans la folie. Peut-être était-il en train de devenir une carcasse ? Je n’avais pas hésité à tuer les deux gardes de la prêtresse dans les catacombes. Je pouvais répéter la même opération maintenant. J’essayai de raisonner Solaire mais il ne m’écoutait pas. Je le repoussai violemment avec mon bouclier. Son expression changea. Ses sourcils se levèrent et il eut un mouvement de recul. Il murmura dans un semi sanglot : « Sauve-moi… ».

Puis il se ressaisit. Il se remit à proférer ses paroles décousues de sens. Son épée me frôla. Il la leva et je plongeai ma lame dans son cœur. Je fermai les yeux alors que le chevalier s’effondrait. Ses paroles se perdirent dans un gargouillis de sang. Un rictus horrible déformait sa bouche.

La porte près de nous était celle que j’avais essayée d’ouvrir après avoir tué les insectes. Tout ça pour rien… Je repartis dans l’autre sens.

Combat aérien

Je m’engageai sur la passerelle qui surplombait la lave. La rencontre malheureuse avec Solaire m’avait fait oublier le démon de titanite. Il me tournait le dos. Deux solutions s’offraient à moi : le contourner ou le combattre. Dans les deux cas j’avais l’avantage de la surprise. Je choisis la seconde option. Je m’approchai de lui lentement, sans faire le moindre bruit. Arrivé à proximité du démon, j’abattis avec rage mon épée sur sa queue. Mais il fallait bien plus que ça pour en venir à bout.

La passerelle était ouverte sur les côtés et le démon ne faisait que balayer l’air pour me jeter dans le vide. Mon bouclier arrêtait ses coups mais la puissance de ses attaques était telle que je perdais l’équilibre à chaque fois. Je reculai sous l’impact de ses assauts multiples. Je m’arrangeai finalement pour que ce soit lui qui vienne à moi. Sa jambe mutilée ne lui permettait pas de se déplacer rapidement. Par contre il faisait des bonds prodigieux pour essayer de m’empaler avec son arme. J’en profitais pour entailler son ventre de pierre.

La pression était trop forte et le risque de mourir trop important. Je m’éloignai pour me mettre en sécurité et pour me reposer. Mais le démon n’abandonnait pas. Il chargea une boule d’énergie qu’il m’expédia. J’appris avec douleur que mon bouclier n’était qu’à moitié efficace contre ce genre de projectile. Tant que je me tenais à distance, le démon continuait de me bombarder. Le temps nécessaire pour charger l’énergie et me l’envoyer était relativement long. J’attendis qu’il prépare sa prochaine attaque pour le charger.

La boule d’énergie passa au-dessus de ma tête alors que j’enfonçais ma lame dans le corps du monstre. Puis je le contournai et c’est dans son dos que je plongeai ma claymore. Le démon lâcha son bâton qui tomba loin en bas, dans le magma. Il disparut en un clin d’œil. La bête s’affala sur le sol. Elle reniflait encore. Du bout du pied je poussai sur son corps et lentement elle bascula à son tour dans le vide. J’ignorais si une telle créature était affectée par une température aussi extrême, d’autant plus que son corps était solide comme la pierre. Mais de toute façon je l’avais vaincue et la voie était libre. Le reste m’importait peu.

Quelques bouches à nourrir...

Je retournai au sein des ruines. La mort de Solaire me laissait encore un goût amer en bouche. Il était temps d’en finir. Je retournai à la porte que j’avais découverte plus tôt. Vu les monstruosités que je croisais ici, il était clair que je me trouvais dans l’antre d’Izalith. Et la sorcière ne devait pas être très loin. Toutefois, avant de m’y rendre, j’explorai ce qui ressemblait à un hangar. A peine posai-je le pied sur une dalle que tout le sol s’effondra.

La chute ne fut pas longue et la douleur passa rapidement. Un enchevêtrement de racines permettaient de remonter à la surface. En bas, une série de poulpes n’attendaient qu’un faux pas de ma part. Leur bouche se trouvait curieusement sur le sommet de leur crâne. Une multitude de dents m’auraient broyé en un instant. Mon instinct me guida de partir au plus vite. Mais ma curiosité naturelle l’emporta. Je cherchai un moyen de descendre sans risque. Je me laissai finalement tomber dans une étendue d’eau qui se révéla empoisonnée.

Mes nombreux voyages dans des terres inhospitalières m’avaient renforcé. Le poison ne me fit que peu d’effet. Je longeai le mur pour passer un large trou dont le fond n’était pas visible. Puis, à un croisement du couloir, je tombai sur les bestioles. Dès qu’elles me virent, elles se précipitèrent sur moi. Elles étaient lentes, malhabiles et stupides. Je retournai de l’autre côté du trou et il me suffit d’attendre que les poulpes s’y précipitent un à un. Lorsque le dernier disparut, je me pris à rire. Vraiment stupides… Trois cadavres se trouvaient là et deux d’entre eux possédaient des titanites. De quoi améliorer sensiblement n’importe quelle lame. Je remontai.

L'arbre et le feu

Derrière la porte se déployait une très longue pente. Il était impossible d’y marcher. Je me laissai glisser tout le long en ayant à l’esprit qu’il ne me serait pas possible de remonter… En bas m’attendait une créature singulière. C’était un arbre géant. Probablement l’origine de toutes les branches et racines souterraines que j’avais vues à Lordran. Il était évidemment hostile et je me demandai pendant un instant s’il s’agissait là de la sorcière d’Izalith, transformée en végétal par quelque sombre procédé.

A peine arrivé dans la salle, je remarquai les deux boules d’énergie sur les côtés. Attaquer l’arbre de front était exclu, d’autant plus qu’il projetait déjà ses bras à travers toute la salle. Je me dirigeai instinctivement vers l’une des boules d’énergie, dans le but de la détruire. Je pulvérisai les branchages à l’aide de mon épée. Ceci fait, je détruisis également le noyau d’énergie. L’arbre hurla et redoubla de fureur. Un bras de feu lui poussa dans le dos et balaya la salle.

Je m’extirpai de là et sous les coups des branches, je me dirigeai vers le second noyau. Mais les dalles s’effondrèrent par endroits, dévoilant un immense précipice en dessous. Je devais en même temps surveiller l’arbre et le sol qui se dérobait sous mes pieds. Par deux fois, je faillis glisser sous la terre. Un bond en arrière me sauva la vie à chaque fois. Le souffle de feu passait au-dessus de ma tête tandis que je changeais sans cesse mon itinéraire quand le sol n’existait plus.

Je repassai devant le monstre, qui se mit à balayer l’air avec ses longs doigts griffus. Mon épée ne m’était d’aucune utilité. Par contre mon bouclier me sauva à plusieurs reprises. Les branches auraient pu décapiter un homme mais elles ne pouvaient rien contre le métal. Je subis une tempête de doigts mais aucun ne me causa le moindre tort. Le second noyau explosa et il libéra un second bras. Au-dessus de l’arbre, je devinai une forme humaine entourée d’ailes de feu. La sorcière d’Izalith… Maintenant c’était clair. J’étais en train d’affronter le Foyer du Chaos, qui avait absorbé jadis l’âme de la sorcière et de ses filles. C’était aussi l’origine des démons. Il n’était donc pas si étrange de voir cet arbre jouer avec le feu.

Les noyaux détruits, il me fallait maintenant éliminer l’arbre. Sa puissance avait atteint son paroxysme. Des flammes sortaient régulièrement du sol pour embraser la salle. Curieusement l’arbre ne prit pas feu. En sautant, je pouvais éviter de brûler. Mais je ne tarderais pas à m’épuiser. Le sol s’effondra encore, juste à l’endroit que je voulais atteindre. Par chance, une branche juste en dessous servait de pont improvisé. Je m’y rendis et je courus jusqu’à l’intérieur de l’arbre. Des branches empêchaient toute progression. Mais il s’agissait de baguettes dures, comme du bambou. Un simple coup de pied en détruisait une dizaine. Je me dépêchai d’en déraciner un maximum.

Mais déjà la chaleur me faisait suffoquer. Je me jetai dans les branches. A peine relevé, je refaisais un bond. Cela me permit d’éviter la plupart des flammes. Quand celles-ci se tarirent, je n’attendis pas une seconde. J’arrivai enfin au cœur de l’arbre. Là se trouvait une créature chétive, enroulée sur elle-même. Elle tremblait de tous ses membres. Il s’agissait peut-être d’une dernière ruse pour m’apitoyer. Mais j’avais traversé trop d’épreuves, affronté trop d’ennemis et j’étais tombé dans trop de pièges pour me laisser amadouer. Je plongeai mon épée dans la créature. L’arbre remua une dernière fois puis il cessa définitivement de bouger. Les flammes s’éteignirent et un silence de mort tomba sur la salle à présent obscure.

Je jubilai quand je recueillis l’âme d’Izalith. Mais quelque chose au fond de moi m’attristait. Je faisais tout pour raviver le Feu et je venais d’en éteindre un… J’allumai un foyer là où je me trouvais, en quelque sorte pour me rappeler ma mission. Je me servis du calice royal pour retourner à Lige-feu. J’avais fait la moitié du travail. Il ne me restait plus qu’à affronter les quatre rois et Seath l’écorché avant de me mesurer à Gwen….