Après le Samsung Galaxy S23 Ultra qui est passé dans les mains de la rédaction il y a quelques semaines, c’est à mon tour de m’intéresser au Samsung Galaxy S23+. L’année dernière, le Galaxy S22+ m’avait plutôt laissé une bonne impression malgré quelques défauts tout de même importants côté photo, autonomie et performances. Le Galaxy S23+ est-il parvenu à me convaincre davantage ? Mon test est là pour répondre à cette question !

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Samsung Galaxy S23+ : la fiche technique

Un Galaxy S23+ à l’élégance folle

Le Galaxy S22+ était déjà très joli et le Galaxy S23+ reste dans cette lignée : on retrouve des contours arrondis et métalliques, un dos vitré à base de Gorilla Glass Victus 2, un écran qui occupe plus de 89% de la surface avant et des finitions premiums. Difficile d’imaginer moins de la part du constructeur !

Samsung n’a cependant pas décidé de changer grand-chose à la recette appliquée l’année dernière. La tranche droite du smartphone donne accès aux boutons du son et d’allumage, la tranche inférieure met en avant un haut-parleur, le port de charge USB-C et le slot pour carte SIM, et ailleurs, il n’y a rien.

Pour ce qui est du bloc photo, on note un petit changement par rapport à l’année dernière : les trois capteurs sont bien en relief, mais ils se passent de support métallique. C’est l’unique changement esthétique entre le Galaxy S22+ et le Galaxy S23+.

J’apprécie la finition de ce smartphone qui donne le ton et affiche une belle promesse de qualité générale. Mais le tour du propriétaire n’est pas terminé !

Un écran à la hauteur de la réputation de Samsung

Samsung est un fabricant d’écrans AMOLED qui a pignon sur rue et il est forcément attendu au tournant sur ses propres appareils. Cela fait des années qu’il ne déçoit pas et pas besoin de tourner autour du pot : c’est encore une fois le cas avec le Samsung Galaxy S23+.

Le terminal est doté d’une dalle Dynamic AMOLED 2X de 6,6 pouces, similaire à celle du Galaxy S22+. On profite d’une définition de 1080 x 2340 pixels et d’un taux de rafraîchissement adaptatif (LTPS) capable de passer du 48 au 120 Hz. Cette année encore, Samsung a donc fait le choix de réserver le LTPO au Galaxy S23 Ultra, mais ça n’est pas problématique, tant la qualité est au rendez-vous.

Qu’il s’agisse des couleurs, des contrastes, de la fluidité et bien sûr de la luminosité, le Samsung Galaxy S23+ propose une qualité au top. Difficile de faire des reproches au terminal sur ce point. On peut, au pire, critiquer l’absence d’innovation par rapport au modèle de l’année dernière, mais cela tend à confirmer qu’un plafond de verre est atteint et qu’il s’avère difficile d’espérer vraiment mieux.

Des performances en hausse, merci Qualcomm

L’année dernière, je m’étais montrée très critique à l’égard de l’Exynos 2200, le SoC maison de Samsung. Celui-ci n’était pas aussi performant qu’espéré, et en prime, il chauffait beaucoup. Cette année, le constructeur a décidé d’opter pour un SoC Qualcomm Snapdragon 8 Gen 2. Et grand bien lui en a pris, d’autant plus que Samsung bénéficie d’une version customisée pour ses terminaux Galaxy S23+.

Le processeur de Qualcomm donne des résultats époustouflants dans les benchmarks. Ce n’est pas une révélation : j’ai eu l’occasion de le constater récemment sur le OnePlus 11. Mais le Samsung Galaxy S23+ parvient à aller encore plus loin, notamment au niveau du GPU, comme l’atteste 3D Mark.

En revanche, lors des tests, le terminal chauffe quand même pas mal, passant de 23°C à 45°C en 20 minutes : à ce niveau-là, le terminal de Samsung fait moins bien que celui de OnePlus. Cependant, il est dans les clous par rapport au Galaxy S22+ dont les performances étaient nettement en retrait.

Pour jouer, le Galaxy S23+ est parfait. Il fait tourner à merveille les jeux gourmands. Et sans surprise, il se montre aussi performant pour les autres usages du quotidien. Et en dehors des tests, il chauffe moins, ce qui est également très positif.

Interface : One UI 5.1 à la sauce Android 13

Au fil des années, Samsung est parvenu à peaufiner sa surcouche logicielle One UI pour en faire l’une des plus complètes du marché. J’ai récemment dressé la liste des principales nouveautés de One UI 5.1 : vous pouvez la consulter ici.

Si vous êtes déjà familier de One UI, vous retrouverez vite vos marques avec cette nouvelle version qui repose sur Android 13. Samsung ne révolutionne pas la roue en matière d’interface, mais conserve tout de même sa patte, facilement reconnaissable.

Samsung propose tout un tas de fonctions qui permettent de personnaliser l’interface, mais aussi quelques applications un brin envahissantes. C’est un point sur lequel le constructeur ne s’arrange pas au fil des années, et c’est un peu dommage : on trouve beaucoup d’applications Samsung installées, de base, sur le Galaxy S23+. Il est possible de les désinstaller, mais c’est une étape qui n’est pas agréable.

En résumé, côté interface, Samsung ne réinvente pas la roue, mais affiche une proposition dans la continuité des terminaux précédents. Quelques nouveautés par-ci, par-là, permettent d’offrir un petit renouveau tout de même.

Une expérience très satisfaisante côté photo

Le Samsung Galaxy S23+ est, comme ses congénères, attendu au tournant en ce qui concerne la photo. Le Galaxy S22+ était déjà très bon sur ce point en journée, malgré quelques défauts la nuit. J’étais curieuse de savoir ce que cette nouvelle version allait donner. Pour mémoire, le terminal est équipé de trois capteurs :

• Capteur principal de 50 mégapixels,
• Capteur ultra grand-angle de 12 mégapixels,
• Téléobjectif de 10 mégapixels avec zoom 3x.

En pleine journée avec une bonne luminosité, le Samsung Galaxy S23+ donne d’excellents résultats. Le piqué des photos est très bon, avec une petite préférence tout de même pour le travail du capteur principal, dont les clichés foisonnent de détails. Il faut dire que le pixel-binning est passé par là : il permet d’obtenir des photos de 12,5 mégapixels à partir d’un capteur de 50 mégapixels.

Du côté de l’ultra grand-angle, je note un petit défaut au niveau de la distorsion, que je trouve encore un peu trop prononcée malgré un bon traitement logiciel. Cependant, pour le reste, il n’y a pas grand-chose à dire : la luminosité est bonne et la netteté est de rigueur. Quant au téléobjectif, il offre lui aussi un rendu très satisfaisant, même s’il est un peu plus sensible au mouvement : il a parfois fallu que je m’y reprenne à deux fois pour réussir un cliché.

Le mode portrait est également agréable à utiliser, même s’il a tendance à forcer un peu sur l’effet bokeh.

Et de nuit, qu’en est-il ? Sur le Samsung Galaxy S22+, le capteur ultra grand-angle avait un peu de mal à suivre en mode nuit. Le défaut a été bien corrigé sur le Galaxy S23+ : en mode nuit, le smartphone propose un résultat satisfaisant sur les trois capteurs, même si le téléobjectif a parfois quelques soucis de netteté qui nécessitent de s’y reprendre à deux fois pour obtenir un résultat vraiment satisfaisant.

Enfin, pour ce qui est des selfies, on profite d’un capteur de 12 mégapixels qui fait un bon travail de jour comme de nuit.

En résumé, la partie photo du Samsung Galaxy S23+ m’a apporté une grande satisfaction. Le tout petit bémol se trouve du côté du téléobjectif qui nécessite parfois de refaire un cliché pour s’assurer une netteté optimale. Sinon, c’est un sans-faute !

Une autonomie dans la moyenne

Avec une batterie d’une capacité typique de 4700 mAh, le Samsung Galaxy S23+ est conçu pour tenir la charge. Bien sûr, son puissant processeur peut poser problème si vous sollicitez beaucoup le smartphone pour jouer, par exemple. De mon côté, en l’utilisant pour faire quelques parties de Call of Duty Mobile, regarder des vidéos sur YouTube et surfer régulièrement sur les réseaux sociaux tout au long de la journée, j’ai pu l’utiliser pendant 17h avant de devoir le recharger. Dans un usage plus sobre, le terminal a tenu une dizaine d’heures supplémentaires. Il est donc capable de tenir plus d’une journée dans un usage moyen.

Pour ce qui est de la charge, vous avez deux choix : soit la charge filaire à 45W, à condition d’acheter le chargeur à part puisqu’il n’est pas fourni, soit opter pour la charge sans fil. La première solution est plus rapide, puisqu’il faut une heure pour recharger le terminal à 100%. Mais payer 50 euros pour un chargeur officiel fait un peu mal.

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Conclusion