... et eux utilisent dépensent des millions de nos impôts pour payer des cabinets de conseils qui leur soufflent les dites décisions...:fou:
Sérieux vous pensez que le MCKINSEYGATE ça peut faire tomber Macron ?
Malheureusement rien ne peut faire tomber Macron pour les élections à venir.
Sérieux vous pensez que le MCKINSEYGATE ça peut faire tomber Macron ?
A priori y a rien d'illégal (ce qui est déjà marrant en soi vu que le patron de mckinsey france est un pote à lui...). C'est pas comme les histoires d'emplois fictifs ou autres casseroles judiciaires de certains candidats passés ou présents.
Du coup on peut être à peu près sûrs que d'ici quelques semaines on en parlera plus.
Déjà que ca a été très chaud pour en parler un peu...
A moins que plein de gens se saisissent vraiment réellement de l'affaire et lui mettent sous le nez encore et encore...
Parce que le tempo médiatique passera vite à autre chose...
Elle est belle la démocratie dont vous vous gargarisez les français.
Sérieux vous pensez que le MCKINSEYGATE ça peut faire tomber Macron ?
Pour qu'il y ait un scandale faut qu'il y ait médiatisation intensive (je sais captain obvious), du coup je vois mal les médias à quelques semaines des élections dynamiter leurs poulains et prendre le risque qu'un candidat moins chouette pour eux se fasse élite. Le "problème" pour eux c'est que les autres candidats sont pas mal serré dans les scores, sans Macron on peut facilement se retrouver avec un Lepen vs Mélanchon ou un Lepen vs Zemmour.
Pas assez d'électeurs sont informés sur McKinsey.
Evidemment pas, ce qui est important ce n'est pas l'affaire mais qui elle concerne
Macron, Véran..
Le 29 mars 2022 à 14:47:15 :
Macron, Véran..
Ils ont l'immunité.
Bof, personne ne veut jamais prendre de décisions dans l'administration.
Il n'y a aucune incitation à prendre des risques. On monte par inertie, sans faire de vagues, pourquoi prendre des décisions et arbitrer quoique ce soit alors que les chances d'un succès sont faibles, les chances que l'on soit crédité de ce succès encore plus, et qu'en revanche en cas d'échec tout retombera sur ses épaules ?
Les cabinets de conseil ne sont qu'une des solutions trouvées par les bureaucrates pour que soient prises des décisions sans que le risque de leur échec ne soit porté par un haut-fonctionnaire.
Par ailleurs, l'importance des décisions "prises" par les cabinets de conseils et leur portée est à relativiser très fortement. Les décisions à fort enjeu remontent niveau ministre ou sont pilotées en direct par Macron via les cabinets (des ministres)...
Vous faites tout un foin d'un micro-sujet.
Ca ressemble surtout à du blanchiment d'argent.
On forme des fonctionnaires pour faire appel à des cabinets USA ? à qui on donne des secrets dont nucléaires ?
Des millions pour savoir qu'il faut baisser les APL ? Nos hauts fonctionnaires servent à quoi ?
Dans le détail des prestations McKinsey, c'est quand-même à 90% la numérisation des ministères.
Le 29 mars 2022 à 14:56:01 :
Bof, personne ne veut jamais prendre de décisions dans l'administration.Il n'y a aucune incitation à prendre des risques. On monte par inertie, sans faire de vagues, pourquoi prendre des décisions et arbitrer quoique ce soit alors que les chances d'un succès sont faibles, les chances que l'on soit crédité de ce succès encore plus, et qu'en revanche en cas d'échec tout retombera sur ses épaules ?
Les cabinets de conseil ne sont qu'une des solutions trouvées par les bureaucrates pour que soient prises des décisions sans que le risque de leur échec ne soit porté par un haut-fonctionnaire.
Par ailleurs, l'importance des décisions "prises" par les cabinets de conseils et leur portée est à relativiser très fortement. Les décisions à fort enjeu remontent niveau ministre ou sont pilotées en direct par Macron via les cabinets (des ministres)...
Vous faites tout un foin d'un micro-sujet.
C'est encore pire alors : près d'un milliard d'euros dépensés pour des conseils de second ordre ??:fou:
Le 29 mars 2022 à 17:37:49 :
Le 29 mars 2022 à 14:56:01 :
Bof, personne ne veut jamais prendre de décisions dans l'administration.Il n'y a aucune incitation à prendre des risques. On monte par inertie, sans faire de vagues, pourquoi prendre des décisions et arbitrer quoique ce soit alors que les chances d'un succès sont faibles, les chances que l'on soit crédité de ce succès encore plus, et qu'en revanche en cas d'échec tout retombera sur ses épaules ?
Les cabinets de conseil ne sont qu'une des solutions trouvées par les bureaucrates pour que soient prises des décisions sans que le risque de leur échec ne soit porté par un haut-fonctionnaire.
Par ailleurs, l'importance des décisions "prises" par les cabinets de conseils et leur portée est à relativiser très fortement. Les décisions à fort enjeu remontent niveau ministre ou sont pilotées en direct par Macron via les cabinets (des ministres)...
Vous faites tout un foin d'un micro-sujet.
C'est encore pire alors : près d'un milliard d'euros dépensés pour des conseils de second ordre ??:fou:
Non, près d'1 milliards d'euros d'interim de luxe.
Il ne faut pas se leurrer, le recours des cabinets de conseil dans l'administration est surtout là pour bénéficier de renforts temporaires pour mener à bien des projets qui génèrent une surcharge de travail théoriquement limitée dans le temps à l'administration.
L'administration a ses propres ressources (et logiques) en matière d'audit, de contrôle interne et de revue de gestion. On ne fait pas appel, sauf sur des sujets spécifiques (par exemple, sur les systèmes d'information, sur des méthodologies très codifiées de type lean ou sur de la logistique de pointe) à un cabinet de conseil pour son expertise mais parce qu'il permet d'avoir relativement rapidement accès à de la main d'œuvre de qualité, flexible, disponible sur une échéance courte/ contrat court, corvéable à merci et virable du jour au lendemain. Aucun projet de l'administration n'avancerait si à chaque occurrence il fallait recruter les 0,5 ETP ou 0,8 ETP nécessaires pour faire le suivi d'un projet qui va durer tout au plus quelques années, et à de fortes chances, l'administration étant ce qu'elle est, d'être annulé, dépriorisé ce qui est pareil, reporté, faire l'objet d'une réduction de périmètre, d'un blocage, etc...
Le type de CDD dont l'administration aurait besoin n'intéresse personne avec les compétences nécessaires car ils peuvent tous avoir des CDI ailleurs. A l'inverse, pour l'Etat ça n'a strictement aucun intérêt d'embaucher en CDI une personne dont les compétences et la capacité de travail ne sont nécessaires que sur quelques années, 4 ou 5 au maximum.
Tout le monde y gagne. Les employés font en CDI ce qui devrait théoriquement faire l'objet d'un CDD, l'administration y gagne une flexibilité inexistante dans le Code du Travail et les entreprises de conseil des projets massifs ayant beaucoup de visibilité et de la complexité qui en font des références de choix à valoriser auprès d'autres acteurs (comme les grandes entreprises) qui au passage paieront mieux ces mêmes entreprises de conseil, en règle générale.
Tout le monde y gagne, à 1500€ la journée d'un intervenant McKinsey ?!
Source : https://lesjours.fr où travaille la journaliste à droite, qui y a publié une enquête sur les cabinets de conseil intervenant dans les ministères https://lesjours.fr/obsessions/alerte-secheresse-saison-2/ep27-mckinsey/
Le 29 mars 2022 à 18:31:13 :
Tout le monde y gagne, à 1500€ la journée d'un intervenant McKinsey ?!
Tu as fait le calcul pour savoir si un fonctionnaire dont tu dois payer : l'équipement, la bouffe, la formation, la retraite, l'avancement, le transport, les outils (licences logicielles), les vacances, le transport, + ne travaille pas les soirs et week end + ne peut pas être viré au moindre PB (doit être replacardifié ailleurs) etc... te revenait moins cher ?
Ou : un CDD où tu dois payer all the above + prime précarité + délai de recrutement parce que personne qui a les compétences pour être chef de projet n'acceptera un CDD + renouvellement potentiel de contrat etc... ?
L'entreprise de conseil gère tous les coûts, y compris les coûts RH et tous les risques projets, par exemple :
- arrêt maladie
- congé pat/mat
- démission
- abandon de poste
- fatigue projet / désir de rotation
- pb de localisation (recruter des compétences de pointe au fin fond de la Creuse, bon courage)
Sans que l'administration n'ait à lever le moindre petit doigt.
Il y a un trou dans l'équipe projet parce que quelqu'un démissionne ? L'entreprise de conseil se charge de trouver un remplacement qui sied.
La personne sur le projet est finalement nulle ? L'entreprise de conseil la remplace dès que l'administration bouge son doigt.
Il faut travailler soirs et week-end sur une durée plus ou moins longue ? Le consultant ne peut pas dire non.
Il faut avoir accès à des licences logicielles spécifiques (par exemple : logiciels de stats, logiciels de géomatique, outils de travail collaboratif, etc...)/ L'entreprise de conseil se charge de tout.
Il faut faire intervenir 5 ETP qui ont fait des écoles de commerce parisiennes ou Sciences Po pour mettre de l'ordre à la Préfecture de Guéret ou faire intervenir un expert en organisation qui a 15 ans d'expérience et des projets complexes menés à bien sous la ceinture ? No problem, l'entreprise de conseil est capable d'envoyer des gens à Guéret pour une durée plus ou moins longue, et de mobiliser des gens à 15 ans XP dans des territoires de m*rde où aucun mec qui a les compétences n'irait s'installer durablement.
L'administration s'économise tout un tas de maux de tête, alors oui ça a un prix.
Mais qui dans cette discussion a chiffré l'alternative ?
Merci pour vos commentaires Kotaro.
Il y à aussi une conséquence de la non-prise de décision, c'est que les problèmes finissent par remontés sur les bureau du gouvernement, qui prendra sa décision depuis Paris car ils n'ont personne au-dessus à qui refiler le dossier.
Il y a un média qui a parlé du fils de Laurent Fabius président du CC qui travaille pour Mckinsey et qui bossait pour Macron ? Je comprends pas pourquoi aucun média ne balance pas cette info.