Salut à vous, mes frères et sœurs des Terres-Cendres !
J'aime deux choses dans la vie : la poésie et le lore de Morrowind. Alors je me suis dit, tiens, pourquoi ne pas écrire de la poésie inspirée du lore de Morrowind ?
Voici donc un premier extrait de ce qui deviendra, je l'espère, une grande épopée digne de l'Odyssée ou de l'Énéide. (on peut toujours rêver )
Ce chant épique, intitulé la Nérévaride, retrace la vie du légendaire Indoril Nérévar. Il fut composé au début de la Deuxième Ère par un rhapsode cendrais du nom de Homr-Salkad. La présente traduction en tamrielien, réalisée en dodécasyllabes, fut écrite en 3E133 par le poète Vergilius Andronicus, sur commande de l'Empereur Céphorus Septim.
Les dernières paroles de Nérévar à Vivec, extraites de la mort de Nérévar
Et Nérévar lui dit : « Mon ami de toujours,
Je te croyais mon frère et t’aime d’un amour
Que rien sur cette terre ni par-delà les cieux
Ne pourrait émousser. Mais aux fond de tes yeux
Je ne reconnais plus la flamme d’autrefois.
T’es-tu perdu, mon frère ? As-tu perdu la joie
De vivre à mes côtés et que je vive aux tiens ?
De quel sombre complot t’es-tu fait le gardien ?
Réponds-moi, mon égal, ne me torture pas
D’un silence futile. Artisan du trépas
De celui qui t’aimait, sois au moins assez fort
Pour ne point détourner les yeux devant sa mort. »