Voici ma fiction, que j'ai posté sur l'encouragement de quelqu'un alors je vous la soumets, vuala vuala, à vos claviers :v
PROLOGUE _
On trouve dans la race humaine, toutes sortes de choses, hormis la perfection. Et c'est bien là l'erreur de cette espèce, cherchant toujours à l'atteindre, quitte à tomber dans les limbes de l'impardonnable. Leur quête de puissance, leur soif de pouvoir et leurs recherches pour l'immortalité ne sont que des tickets garantissant un aller simple pour l'enfer, pour peu qu'ils ne l'ont pas créé eux-mêmes. Chaque personne est unique, a ses propres défauts. Quand nous pensions avoir atteint les limites de l'impossible, n'importe quel être vivant sur Terre trouvait une faille et repoussait encore les frontières. Cette quête éternelle et perpétuelle nous a uniquement conduit aux abominations que nous connaissons désormais. L'histoire aurait pu s'arrêter aux catégorisations des êtres, aux massacres, aux discriminations.
Mais les hommes ont toujours voulu plus que ce qu'ils avaient. Et leur immense orgueil les a poussé à se retourner contre eux-même. À user de leurs propres congénères pour s'élever plus haut, à marcher sur les cadavres de leurs confrères. À créer des armes à partir d'êtres dotés d'une conscience, tout comme ils le sont. Mais qu'advient-il lorsqu'on alloue à une âme dotée de sentiments et de réflexions, une force plus grande qu'elle ? Elle peut sombrer à la suite de ces créateurs, dans cette quête infinie de puissance. Ou tenter de changer les choses. Mais qu'est-ce qu'un être contre tous ? Qu'est-ce qu'une âme à laquelle on a tout pris, même les souvenirs ? Une machine, un monstre, qui sommeille en chacun de nous. Au plus profond du plus insignifiant des êtres humains. Un retraité solitaire dans sa maison de campagne. Votre voisin, guitariste qui a la trentaine. Votre petite fille blonde, âgée de huit ans. N'importe qui. On a jamais le contrôle sur tout, et même quand on croit tout savoir, la vie nous apprend le contraire. Il faut alors porter sur nos épaules, le poids d'un peuple qui nous est inconnu, et qui est aussi divers que l'univers.
Feurst
Très bien écris, j'attend de voire ce que ça va devenir.
SWEET !!!
Souite tout de --->suite
ON VEUT LA SWEET
Sweet
Sweet
Le 19 avril 2015 à 17:44:27 XxJeanGollumxX a écrit :
Souite tout de --->suite
D'acc avec lui
Sweet meme si ya pas de petite fille de 8 ans en legging
A quand la sweet ?
Ouais, quand est-ce-qu'on saura ?
T'as un vrai talent pour l'écriture.
Très très belle intro. Tu écris depuis longtemps ?
Merci à tous pour vos commentaires très encourageants, ça fait plaisir (sauf toi ElPubeur )
J'écris depuis 4 - 5 ans (pas l'âge, la durée hein sinon #YOLO) mais je n'avais pas réellement de passion pour ça au début, jusqu'à ce qu'un événement pas sympatoche me donne envie d'écrire et que mes profs m'encouragent vivement (genre quand j'étais au collège « Tu es hors sujet pour ton brevet blanc, 6/15 mais tu dois faire écrivaine » )
Je vous prépare la suite en espérant susciter autant de bonnes réactions
Je up pour le plaisir
First paj' + Bonne chance.
Tu tiens un blog ?
C'est exact, je donnerais le lien à l'occasion si il est un peu plus rempli ! Merci à vous
Alors, une ptite sweet ce soir ?
Sweet mes amis !
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Le texte est soigneusement aligné, avec une police stricte. L'homme pianote énergiquement.
« 9 novembre 2039.
Le sujet 913, de part son jeune âge et sa croissance constante, a eu moins de mal à accepter le traitement que prévu. Il a présenté différents signes de douleur pendant l'opération et la rééducation, mais a survécu. Il semble aujourd'hui en bonne santé mais accaparé par une forme d'amnésie au sujet de ses parents, le père étant mort bien avant l'accident durant lequel la mère a succombé. Il est temps de le placer en orphelinat, l'adaptation au membre supérieur gauche semblant être complète. Le sujet sera surveillé par une équipé spécialisée, et recontactée à l'âge propice. Il suivra un cursus scolaire normal, orienté vers des choix limités mais qui lui seront tout de même proposés. L'équipement de sa prothèse sera débloqué automatiquement quand la croissance de son organisme sera terminée.
26 mars 2046
Aujourd'hui âgé de quatorze ans, le sujet 913 a évolué dans une direction tout à fait propice à l'utilisation prévue, de manière bien plus rapide que prévue. Il sera aujourd'hui rallié à notre cause, et soumis à divers tests complémentaires qui permettront de déterminer sa spécialisation. »
15 juillet 2049
Le sujet évolue de manière très intéressante, il semblerait qu'il ne fasse qu'un avec le prototype, et que ce dernier se soit adapté à son corps, de manière tout à fait réciproque. Il est parfaitement adapté aux tâches qu'on lui donne à effectuer. Il semblerait que le gêne cherche à croître en même temps que les molécules composant l'anatomie du sujet, ce qui promet une avancée intéressante du projet. Cependant, le s_ »
Il s'interrompt, et tourne la tête vers la télévision qui prône sur une commode à quelques mètres de lui, l'air très attentif.
« Nous interrompons notre programme pour un flash spécial. Sur l'autoroute A65, en ce moment-même, un bus de lycéens originaires du Nord a été pris d'assaut par des terroristes. Un petit groupe armé selon les témoins, tournait autour du véhicule pendant qu'il effectuait une pause sur une aire. Il aurait pénétré dans le car peu avant le départ, menaçant le chauffeur, les élèves et les professeurs. Il roule désormais à pleine vitesse sans montrer une direction précise, aussi les agents dépêchés sur place ne peuvent agir. Personne ne sait où va se finir la course folle de l'autocar et- »
L'homme cagoulé éteint le petit écran qui fait office de réceptacle aux chaînes du câble dans l'autobus, souriant aux enfants. Il parle à ses collègues tout bas, tandis qu'un des leurs reste attentif au fond du car, deux autres s'occupe du premier étage, ce bus énorme servant habituellement aux longs et grands voyages scolaires. Personne ne bouge, c'est à peine si quiconque ose respirer. Certains dépeignent d'un regard craintif les armes qu'ils portent, semblables à celles qu'ils voient dans leurs jeux de guerre. Ils savent pourtant bien que ce n'est pas un jeu, et que le courage qui les pousse en haut d'un classement de mode multijoueur ne leur sera d'aucune aide dans une situation pareille. Certains toisent timidement le paysage, priant pour s'en sortir, pensant à leurs parents. Tous ne savent où poser les yeux. Seule une élève reste figée, le regard dans le vide, orienté vers le siège devant elle. Ses cheveux sont d'un bleu cyan éclatant. Elle semble être la plus calme de tous, presque endormie. Soudain, un problème. Une sirène de police. Le plus costaud du groupe qui semble aussi être le chef, s'empare d'un boîtier métallique posé près du chauffeur, et ouvre la vitre, avant de tourner une molette et d'appuyer sur un bouton. Il hurle dans le haut parleur.
« N'essayez rien du tout ! Nous sommes plusieurs et n'hésiterons pas à vous dissuader avec quelques victimes ! » Il fait signe à l'homme au fond de se rapprocher, pour surveiller ceux de devant qu'il ne peut regarder en criant. Celui-ci s'exécute, tandis qu'il continue son discours ponctué de menaces. « Nous ne nous arrêterons seulement quand nous l'aurons décidé ! Évitez toute manœuvre risquée et inutile ou car car ira droit dans le décor ! »
Il jette violemment le boîtier sur le tableau de bord, et descend en faisant signe à son ami d'être attentif. L'homme seul, jette un coup d’œil aux manœuvres du conducteur tout en gardant son regard posé sur les élèves de cet étage, et une main assurée sur son arme. Il a l'air plus chétif que les autres. Un silence s'en suit, on entend à peine les chuchotements des trois en bas, avec le sifflement de l'air sur la carcasse dû à la vitesse. La sirène de police n'est plus qu'un lointain souvenir. Soudainement, un autre événement inattendu perturbe son petit quotidien bien tranquille de malfaiteur en train de faire son boulot : la fille aux cheveux bleus s'est levée, et se tient désormais bien droite face à lui au milieu de l'allée.
Puis soudainement, elle avance, la tête haute, les yeux plantés dans ceux de cet homme qui la menace de son arme.
« Pas de tentative de bravoure inutile gamine ! Retournes à ta place ! »
Elle ne démord pas, marche d'un pas lourd et assuré. Les quelques témoins de la scène la suivent du regard, bouche bée. Elle qui fait face au danger, au destin, sans ployer. Maintenant qu'ils y pensent tous, sans un bruit, ils ne connaissent pas cette fille. Elle ne fait pas partie du voyage, ni du lycée duquel ils sont issus. Ils n'ont jamais vu cette téméraire inconnue avec un courage sans bornes et une telle ardeur dans le regard. Elle s'approche encore et encore. Jusqu'à la détonation. Le sifflement caractéristique d'une balle qui fend l'air jusqu'à se planter au-dessus de son sein, dans son épaule. Le souffle coupé, son corps s'échoue sur le sol dans un silence de plomb.
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J'espère que ça vous a plu, j'attends vos avis !