Je réponds très tardivement. Mais tant que je me sens disposé, je ne mâcherai pas mes mots.
Ce jeu est une magnifique éclaboussure de fiente, ah, ah. Les meilleurs personnages finissent toujours par crever et le fait de croiser de vilains Moscovites au milieu de la cambrousse américaine est tout bonnement ridicule (a fortiori dans un contexte post-apocalyptique). La scène avec Arvo m'a ôté les dernières brides d'intérêt que j'accordais à cette chiure toxique. Oh, bien entendu, les antagonistes dans le scénario sont toujours des mâles blancs cisgenres sans aucune vergogne - Des ogres leucodermes dénués de toute retenue et faisant preuve d'une violence effroyable. Contrôler un Afro-Américain est crédible d'un point de vue sociologique si l'on se réfère à la saison antérieure, mais il faut renoncer à certaines manipulations très grossières à partir d'un certain moment. Quant à l'espèce d'hommasse dégénérée qui menace Arvo lors du passage au mémorial de la Guerre de Sécession, je n'ai pas pu m'empêcher de penser que cette idiote prétentieuse serait six pieds sous terre depuis longtemps dans une situation plus réaliste. On pourrait considérer que je m'emporte pour des vétilles ou que je devrais relativiser l'importance des "messages" diffusés en filigrane dans un tel jeu. Mais il m'est désormais impossible d'en faire abstraction : je ne poursuivrai pas au-delà de la deuxième saison en ce qui me concerne. Par contre, l'idée de développer une production dans un contexte similaire et qui serait expurgée de ce formatage xénophile ne me déplairait pas. D'ailleurs, la Californie serait peut-être rayée de la carte et les Américains en surpoids se décomposeraient dans leurs propres décombres.
Ce n'est qu'un exemple innocent.
Naturellement.