Récemment, la FIFA à demander à la firme Puma, l’équipementier de la sélection de football uruguayen, de retirer deux des quatre étoiles qu’arbore le maillot de la Céleste, car le petit pays sud-américain est le seul à comptabiliser ses victoires olympiques comme des titres mondiaux.
Vous vous demandez probablement pourquoi l'Uruguay arbore 4 étoiles alors qu'ils n'ont que 2 Coupe du Monde ? J'ai trouvé cette article qui en parle tout en abordant d'autres sujets un peu plus politique.
Retour sur une création
L’Uruguay aborde les titres glanés à Paris en 1924 et Amsterdam en 1928 du fait que ses tournois olympiques étaient des championnats du monde de football. Le CIO face à l’impossibilité de la FIFA d’organiser sa propre compétition avait accepté l’idée de donner une nouvelle envergure au tournoi olympique. On comprend aisément la position du CIO qui pouvait encaisser d’importants revenues grâce au tournoi de football et d’éviter la naissance d’une compétition qui pourrait faire de l’ombre sur le plan médiatique et économique à terme aux Jeux olympiques.
Après la fin des JO d’Amsterdam, Enrique Buero diplomate uruguayen se rapproche de Jules Rimet. Les deux hommes entament des pourparlers. Quelques mois plus tard, Rimet peut annoncer la création de la Coupe du Monde avec un tournoi étalé sur un mois disputé en Uruguay. Buero et ses amis ont réglé tous les détails. Frais de transports, d’hébergement et de nourriture pour toutes les sélections. Une solde est aussi votée pour dédommager tous les joueurs qui ne sont pas rémunérés par leur club respectif durant le temps de la compétition. Ses détails nous enseignent que la FIFA n’est pour rien dans la création de la Coupe du Monde. C’est à l’initiative de Buero et du gouvernement uruguayen de l’époque que la Coupe du Monde peu, enfin, voir le jour.
Rejet d’une culture
Il y a une logique à ce que la FIFA s’emploie à dénigrer le football uruguayen à travers ses titres olympiques. Des gens mandatés par Infantino et ses collaborateurs passent leur temps à effacer et réécrire l’histoire de la FIFA et du football à leur convenance. C’est une occasion de pouvoir s’émanciper d’une séquence historique problématique liée à un fait culturel que la FIFA rejette depuis toujours. Le “football rioplatense”.
Pour les initiés, le style rioplatense se définit par la qualité technique des joueurs, un jeu fait de passe, “el toque” et un ensemble jugé esthétique. C’est une erreur. C’est une vision romantique qui dissimule l’essentiel de l’ADN du football rioplatense.
Au tout début du XX siècle, alors que le jeu se répand un peu partout dans le pays, l’État uruguayen refuse d’encadrer la pratique du football et instaure de facto, une forme de laisser-faire. Il y a des choses beaucoup plus importantes à traiter dans la société qu’un simple jeu en pleine expansion. Enfin, les clubs associatifs s’occupent d’encadrer un peu l’activité football. Les terrains vagues et la plage servent essentiellement de lieu de jeu. On retrouve la même approche en Argentine. Autonomie dans l’apprentissage du football dès le plus jeune âge, independence et liberté de créer pour les joueurs. Une fois adulte, les meilleurs intègrent les équipes et apporte leur savoir personnel, tout en se fondant dans le collectif. C’est durant plus d’un demi-siècle, une manière de penser le football que l’on ne trouve ailleurs.
Cependant, il faut un brin minorer cette vision de l’histoire, là aussi, car les partisans de mettre le football sous tutelle de l’État par le biais de l’éducation nationale associée à des clubs professionnalisés charger d’encadrer la formation des jeunes sont légion des deux côtés du Rio de la Plata. Cette confrontation s’achèvera vers la fin des années soixante.
Effacement
Pourtant, il y a bien longtemps que Montevideo et Buenos Aires ne vibrent plus au souffle du football rioplatense et son dernier illustre représentant, le plus grand, s’en est allé. Pas de quoi affoler les cadres de la FIFA sur une réapparition de la “pensée rioplatense”. Néanmoins, ce moment d’histoire pose un problème à la FIFA. Car comme toute séquence historique, il faut l’expliquer. Or, la FIFA s’échine depuis des décennies à prôner une politique de l’oubli. En tant qu’organisme de régulation, la FIFA est le plus grand laboratoire au monde chargé de promouvoir le mondialisme. Une mission qui consiste à éliminer toutes formes de différence, de pensée, de style…
Rejet d’une candidature
Autre fait. Il faut voir derrière cette manœuvre, la volonté d’Infantino de se brouiller avec l’Uruguay. La FIFA ne veut pas confier le centenaire de la Coupe du Monde à l’Uruguay et ses pays voisins. Cependant, on a du mal à imaginer un lieu autre que le stade Centenario de Montevideo pour la finale du centenaire. La FIFA en a cure, elle s’affaire à offrir cette compétition à un pays émergeant, là, ou il y a beaucoup d’argent. La Chine.
Ne pas offrir le mondial du centenaire a l’Uruguay et ses voisins, c’est en quelque sorte désacralisé l’épreuve reine du football. C’est justement à cette tâche que s’activent Infantino et ses collaborateurs. Tuer le football de sélection et faire émerger un mondial des clubs avec comme valeurs véhiculés à travers ses clubs, le cosmopolitisme, l’atlantisme, le sans-frontiérisme et le mondialisme.
À travers cette histoire d’étoiles, il s’agit de tuer une mémoire et une pensée ! Les choses suivent leur cours….
Avec Ugarte l'Uruguay à un bel avenir devant lui.
Le 24 septembre 2023 à 00:02:26 :
Récemment, la FIFA à demander à la firme Puma, l’équipementier de la sélection de football uruguayen, de retirer deux des quatre étoiles qu’arbore le maillot de la Céleste, car le petit pays sud-américain est le seul à comptabiliser ses victoires olympiques comme des titres mondiaux.Vous vous demandez probablement pourquoi l'Uruguay arbore 4 étoiles alors qu'ils n'ont que 2 Cou2e du Monde ? J'ai trouvé cette article qui en parle tout en abordant d'autres sujets un peu plus politique.
façon 2 ou 4 ça reste incroyable qu'un petit pays de 3 millions d'habitants ai réussi à gagner la cdm plus d'une fois
Le 24 septembre 2023 à 00:04:55 :
Le 24 septembre 2023 à 00:02:26 :
Récemment, la FIFA à demander à la firme Puma, l’équipementier de la sélection de football uruguayen, de retirer deux des quatre étoiles qu’arbore le maillot de la Céleste, car le petit pays sud-américain est le seul à comptabiliser ses victoires olympiques comme des titres mondiaux.Vous vous demandez probablement pourquoi l'Uruguay arbore 4 étoiles alors qu'ils n'ont que 2 Cou2e du Monde ? J'ai trouvé cette article qui en parle tout en abordant d'autres sujets un peu plus politique.
façon 2 ou 4 ça reste incroyable qu'un petit pays de 3 millions d'habitants ai réussi à gagner la cdm plus d'une fois
Surtout qu'à l'époque ils en avaient encore moins et qu'en 34 ils ont refusé de participer pour bouder l'Italie.