Ca fait 5 ans.
Il y a 5 ans j'ai pour la première et dernière précommandé un jeu, que j'attendais avec impatience en m'alimentant en divers trailers, artworks et interviews de l'équipe de Ken Levine sur la suite des incroyables Bioshock 1 et 2.
Je me souviens pas d'avoir été déçu quand j'ai lancé le jeu. Il était plutôt beau, menait son histoire à bon train...
Et voilàtipas que Môssieur Usul ajoute à sa chronique hebdomadaire sur JVC une charge frontale contre Bioshock Infinite et son histoire qu'il présente comme à coucher dehors.
Je ne suis d'abord pas d'accord, mais le doute s'installe, et moi, je ne sais plus trop quoi penser quand Elizabeth noie Booker avec en fond quelques notes de pianos.
J'ai tourné et retourné le problème pendant 5 ans. J'ai acheté les DLC, j'ai rejoué à Bioshock 1 et me suis procuré le mal aimé Bioshock 2 pour y découvrir mon jeu préféré de la série. J'ai lu des dizaines de théories, d'interprétations, de lectures de ce Bioshock 3.
J'ai laissé quelques années passer, et aujourd'hui, j'ai relancé Bioshock Infinite pour fixer une bonne fois pour toutes mes réflexions sur ce jeu.
Je vous le dit franchement : pour moi, ce jeu pète plus haut que son cul.
J'ai relancé le jeu quelques mois après avoir visionné la vidéo de Crowbat https://www.youtube.com/watch?v=muJYTeQlvC4
Outre que la vidéo traitait d'un jeu qui me taraudait l'esprit depuis longtemps, Crowbat est il me semble l'un des premiers à aborder quelque chose qui m'avais beaucoup dérangé à l'époque : sa promotion, dont j'avais été le plus fidèle client, et à quel point elle nous avait vendu quelque chose de différent du résultat final.
En fait, ce qu'on voit avec ce Bioshock Infinite qu'on a jamais eu (des locaux vraiment fous ou flippants, des zones de combat bien plus grandes, des scènes plus fortes, et un combat avec un putain de Big Daddy volant, le Songbird), c'est comment Levine et son équipe de talentueux artistes (je le dis sans ironie) on été dépassé par les impératifs de la production AAA.
En 2013, le marché du jeu vidéo était légèrement différent d'aujourd'hui, et les jeux les plus rentables étaient aussi les plus chers et longs à produire : les jeux AAA devaient donc sortir en temps et en heure, sinon ça allait coûter un pognon énorme. Tous les éléments étaient donc là depuis des mois, c'est comme si le "monteur" avait dû réaliser un jeu dans l'urgence, en essayant de recoller ensemble toutes les bonnes idées et splendides réalisation de l'équipe artistique pour en faire un vrai produit commercialisable... Or, de bonnes idées ne suffisent ni à faire une bonne histoire ni un bon jeu...
Bioshock Infinite n'a donc probablement jamais pu réaliser ses ambitions parfois floues pour rentrer dans le calendrier de sortie. Je pense que la question du scenario mériterait un topic à part, je vais y revenir (mais j'y rejoue là, et je pense très sincèrement que c'est une escroquerie ce scenario), ce qui intéresse est que l'intrigue n'est pas le seul point de ce jeu a avoir souffert de ça, de tout ce retard.
Tout le reste a été bâclè et est donc en deça non seulement de ce qu'on nous avait vendu mais aussi des autres Bioshock. Le game design est d'une pauvreté affligeante, entre les niveaux couloirs construits pour nous amener au bout d'une zone puis nous faire revenir en arrière pour un autre combat dans la même zone, lesdites zones bordeliques et absolument pas adaptées à un gameplay de shooter (Doom faisait mieux 15 ans plus tôt), les skylines qui ne servent à rien sinon à avancer plus vite, les armes génériques et limitées (en plus du fait qu'on a très peu de choix dans nos approches étant donné qu'on ne peut en porter que deux), les plasmides devenus de bêtes répliques des armes qu'on a déjà vu dans tous les FPS (sérieusement, le feu c'est juste une grenade!), Bioshock Infinite est un shooter des plus lambda et fainéants.
La pire escroquerie pour moi, c'est le Songbird. Les Handyman on te les balance comme un tas de cheveux gras sur la soupe au milieu d'une zone, mais le Songbird, ce putain de Big Daddy du ciel qu'on nous introduit dans de nombreuses cinématiques... au moment où on pense qu'on va l'affronter et avoir droit à un vrai bossfight... On nous balance une séquence indigeste où on doit juste survivre face à une vague d'ennemis qu'on connait déjà par cœur! Les mecs, vous aviez vraiment designé le Songbird sans penser à un seul moment qu'il allait falloir prévoir 5 minutes avant la date de sortie pour coder le combat contre ce truc?!
On nous enfumé avec un cadre à l'apparence originale, avec des trailers nous présentant les zones, les ennemis à l'apparence variée et marquante... Pour ne proposer que la même chose que tout ce que se faisait à l'époque, et en encore plus simplifié en plus!
Le jeu n'a ni un bon scénario, ni un bon gameplay... et en plus de ça, l'alchimie entre les deux est très mauvaise, le jeu alterne phases de scenario et phases de combat, pour un rythme batard et sans aucune subtilité (mdr le Faux berger qui vient de défourailler un régiment de flic en quittant la plage et se ballade oklm 1 minute plus tard sur la jetée parmi les civils).
Quand au scenario... Beaucoup cherchent toujours à se prendre la tête pour restituer les fils, donner des interprétations... Alors que franchement, il n'a rien sinon une brillante capacité à enfumer le joueur. Le début du jeu balance des centaines d'informations sans aucun rapport entre elles dans le but évident de vous déstabiliser (sérieusement, et vas-y que je vois les Lutece, que je m'évanouis pour me retrouver dans le bureau, que je vois une faille temporelle, des indices sur ci, sur ça...) Mais comme le joueur n'a pas encore fini l'histoire il comprend rien, donc ça a l'air profond!
Le problème principal, et ce qui fait que Bioshock Infinite a un scénario bien plus plat et limité que l'univers Bioshock, c'est tout simplement qu'il réduit son univers à ses personnages.
Rapture, c'était une idée, une utopie auquel des gens vivants des les années 50 pouvaient croire. C'était le reflet d'un système, de divers courants de pensées, défendus par des gens comme Andrew Ryan ou Cohen, mais qui a dépassé par son ambition (et ses conséquences) l'échelle humaine.
Columbia, elle, ne représente rien (sinon un cadre dépaysant pour un jeu vidéo). Ca aurait pu être (comme dans la tentative d'interprétation d'un topic de ce forum un peu plus bas) l'incarnation d'une dystopie totalitaire et indépendante, d'une Amérique exaltée et de valeurs protestantes corrompues. Mais toutes ces réflexions, probablement trop dangereuses aux yeux des éditeurs qui cherchaient tout de même à ce que le je jeu se vendent aux US, ont été désamorcées par le fait que Columbia n'est que le délire mégalo d'un seul homme, Comstock, qui veut détruire le monde parce que c'est un zélé.
La guerre civile et la Vox populi, c'est la même : on se bat pour la liberté AH NON LOL en fait Fitzroy est une assoiffée de sang (enfin non, si on suit les DLC, elle est manipulée par les Lutèce) donc c'est jsute des connards contre d'autres connards...
Bref il n'est jamais question de valeurs, de systême dans Bioshock Infinite, car tout le propos, tous les développements, sont limités par le fait que ce sont des personnages coincés dans une histoire de voyage dimensionnel à la mord moi le noeud qui les prononcent. Aucune interrogation n'est possible, sinon sur les divers plot holes (largement comblés par les DLC d'ailleurs, qui lèvent donc le voile sur beaucoup de mystères et révèlent la vacuité de cette histoire).
Or, que l'histoire soit centrée sur les personnages, ça ne me pose pas de problèmes, beaucoup de jeux, de livres, de films , de séries, se basent sur ça. Mais dans Bioshock Infinite, ce sont des clichés sur pattes, et le fait que ce soient des clichés sur pattes annihile complètement la pertinence des réflexions politiques qu'auraient pu poser Columbia, sa guerre civile...etc L'indigence de cette histoire de voyage entre les dimensions masque à peine le fait que l'histoire peinait à tenir debout et qu'il fallait des astuces, des trucs scénaristiques pour faire tenir (littéralement, c'est expliqué à base de physique quantique le fait que Columbia vole putain!) cette ville et ce jeu en l'air. La vacuité du gameplay quand à elle nique complètement l'éventuel 3e niveau de lecture sur les jeux vidéos (le contrôle du joueur sur son avatar, comme dans Bioshock 1) tout simplement parce que A : Booker parle, et on ne s'identifie jamais complètement à lui et B : avant de faire un commentaire sur les jeux vidéos, la moindre des choses serait de proposer autre chose qu'un shooter lambda entrecoupé de séances de "découvertes d'univers" qui consistent à approcher de groupes de personnages pour les entendre échanger 3 répliques avant de se taire et et de te regarder en chien de faïence.
Bref, ce jeu aurait pu se contenter de proposer de jolis graphismes et des personnages qui, à défaut d'être bien écrit, sont souvent attachants. Mais comme il s'agit de Bioshock, il fallait donner de l'importance à un scenar pas bien touffu, il fallait donner de l'ambition à une simple histoire de père à la recherche de rédemption et de fille à la recherche de liberté et de sens. Alors on enfume, on brouille les pistes, on rallonge, on fait des allers retours entre les dimensions, on rabiboche et on mets des combats pas inspirés au milieu.
Et le pire c'est que ça marche, j'ai ressenti un petit quelque chose avec cette fin!
Mais à tête reposée, ce jeu n'a qu'une histoire basique, un propos convenu, et surtout un univers bien bien moins profond que Bioshock 1. Bioshock Infinite tente pourtant de relier son scenario à ce dernier en plaçant Columbia dans le même univers que Rapture. Mais pour moi c'est la preuve que pour Levine, Infinite ne tenait pas seul. Columbia ne reposait que sur ces personnages, et pour les faire tenir, il fallait les relier à un univers vraiment solide, celui de Rapture.
J'espère que t'es conscient que le forum est totalement mort et qu'au mieux t'auras 2 réponses (si tu veux un débat peut être plus animé, va poster ton message sur le Guerre des Console, là t'auras des réponses constructives ).
edit : c'est pas agressif, juste que c'est dommage d'écrire un message aussi long sur un forum aussi vide
Grosso modo ce que je retiens de ton message, c'est que la promo du jeu ne correspondait pas à son contenu final, que le propos du jeu et son gameplay ne sont pas liés, que ce propos est un peu nul, que ça tourne autour des personnages et que le scénario est compliqué pour rien
Du coup, point par point:
Pour la promo du jeu, tout le monde est d'accord là dessus, mais ça c'est la faute de 2K. J'ajouterai aussi que c'est plus ou moins devenu la norme depuis, alors franchement, est-ce que c'est si grave... Plus sérieusement, je pense pas qu'on puisse légitimement en 2018 critiquer le jeu sur sa campagne publicitaire, ça a plus de sens maintenant.
Le fait que le propos et le gameplay soit opposé, c'est vrai et c'est pour moi le plus gros défaut du jeu. On te fait une scène plutôt réussie entre Elizabeth et Booker ouù celle-ci lui demande comment il fait pour oublier les personnages qu'il a tué, ça aurait eu du sens si on avait pas déjà tuer 200 ennemis depuis qu'on est arrivé à Columbia.
Que le propos soit inintéressant et que l'histoire tourne autour des personnages, l'un va avec l'autre. J'imagine que ça dépend de ce qu'on attend du jeu. Je peux légitimement comprendre que vu que c'est un Bioshock, on veuille une critique sociale, politique et économique, quelque chose qui fasse réfléchir dans ce sens. Mais est-ce vraiment nécessaire pour faire un bon jeu?
Se concentrer sur ses personnages est une approche tout aussi efficace (des jeux comme Silent Hill 2 l'ont prouvé), donc pour moi ça n'est pas un défaut.
Tu dis que les personnages sont clichés, je suis assez d'accord, mais dans une certaine mesure, parce que justement le jeu arrive quand même, en s'appuyant sur des archétypes connus, à rajouter un peu de subtilité dans leur traitement (Slate, Fitzroy ou Comstock par exemple qui ne sont pas si clichées qu'on pourrait le croire au premier coup d'oeil). Elizabeth a également un très bon développement et une bonne évolution au fur et à mesure du jeu; Booker n'est pas forcément le personnage le plus intéressant et le mieux écrit, mais il sert surtout à faire évoluer Elizabeth (à mon avis).
Le scénario compliqué pour rien, j'ai envie de dire que c'est peut être compliqué pour rien mais ça fait 5 ans que le jeu est sorti et on est encore là à répondre aux questions des gens Après, je vois pas en quoi le fait de faire intervenir des univers parallèles est forcément vu comme arrogant (on passera sur la critique d'Usul qui est bien plus ridicule que le jeu qu'il critique), à mon sens Infinite doit plus être vu comme l'histoire d'un homme qui regrette une décision qu'il a prise il y a 20 ans, qui veut se racheter et qui se retrouve pris au piège de ses propres décisions, univers parallèles ou non.
Voilà, j'ai pas trop répondu à ton pavé, c'était plus des idées qui me sont venus en lisant ton message Oui, le jeu a des défauts, mais il ne mérite clairement pas l'acharnement dont il est la victime depuis 4 ans, c'est plus les gens qui voient de l'arrogance et de la complexité là où le jeu ne prétend pas en avoir et qui cherchent un propos politique alors que l'approche de Infinite est clairement différente de celle de Bioshock 1 (les personnages plutôt que l'univers).
Ah. Donc ça te prend vraiment aux tripes. 5 ans en retard.
Pas mal. Mais ça sert à rien en fait.
Et le pire c'est que ça marche, j'ai ressenti un petit quelque chose avec cette fin!
Ce n'est pas la seule chose qu'il faut attendre d'une histoire marquante ?
Le problème principal, et ce qui fait que Bioshock Infinite a un scénario bien plus plat et limité que l'univers Bioshock, c'est tout simplement qu'il réduit son univers à ses personnages.
Je ne suis pas du tout d'accord. Bien que Rapture était plus développé, surtout grâce à un environnement plus ouvert qui laissait beaucoup de place au background, Columbia est dans le très haut du panier concernant la richesse d'un univers pour un jeu vidéo d'action/aventure.
Beaucoup de gens qui critiquent le jeu n'ont pas pris la peine de s'y attarder et ont donc tronqué une bonne partie de l'univers et du scénario.
pour moi, ce jeu pète plus haut que son cul.
Entre Bioshock Infinite et Usul, je dirais que c'est Usul qui pète le plus haut.
(mais j'y rejoue là, et je pense très sincèrement que c'est une escroquerie ce scenario)
On peut pas vraiment dire que tu sois dans un bon état d'esprit pour l'apprécier ne serait-ce qu'un minimum. Quand je vois tous les scénarios bateaux de jeux vidéos/films, je trouve ça triste qu'Infinite soit autant critiqué
Oula...trop de pavés...va falloir que je me motive moi.
Entre Bioshock Infinite et Usul, je dirais que c'est Usul qui pète le plus haut.
Entre Bioshock Infinite et Usul, je dirais que c'est Usul qui pète le plus haut.
Woaw, quel argument de qualitay
Pas que je défende le personnage, mais la pertinence de la comparaison on repassera.
Sinon l'auteur tu te perds un peu dans ton pavé non ?
C'est peut-être le recul sur 5 ans qui te fait cet effet.
Pour éclaircir tes mystères, Ken Levine voulait repartir de zéro sans aucun lien avec Rapture. Vu le résultat tu comprends aisément que Bioshock Infinite a trop pris sur les hanches avec des tartines d'éléments qui rendent le tout confus. Oui le jeu en fait trop et non, son gameplay ne le sauve pas. J'suis pas d'accord sur ta façon de voir le Songbird, il est si récurrent et important qu'il n'est en aucun cas utile de l'affronter comme les Big Daddy de Bioshock. Les Handyman pouvaient très bien remplir ce rôle mais les devs se sont plantés la aussi. BI a un bon fond mais il part trop loin sans amortir la chute en retour. Ce jeu est à la limite de l'oubliable passé 5 années d'existence.
Le 03 juin 2018 à 13:52:11 CS1994 a écrit :
Entre Bioshock Infinite et Usul, je dirais que c'est Usul qui pète le plus haut.
Woaw, quel argument de qualitay
Pas que je défende le personnage, mais la pertinence de la comparaison on repassera.
La comparaison n'a pas à être pertinente, j'utilise uniquement les mêmes propos que l'auteur pour en montrer l'absurdité.
Alors pour être honnête, j'ai compris le twist final dès le moment où j'ai vu la "statue du prophète" au tout début du jeu.
Puis c'est pas comme si ils faisaient tout pour nous le faire comprendre tout au long du jeu....
On ne se demande pas quoi, mais comment.
Le 23 août 2018 à 22:02:17 Neirda19260 a écrit :
Alors pour être honnête, j'ai compris le twist final dès le moment où j'ai vu la "statue du prophète" au tout début du jeu.
Puis c'est pas comme si ils faisaient tout pour nous le faire comprendre tout au long du jeu....
On ne se demande pas quoi, mais comment.
Dans la mesure où on voit la statue avant même d'entendre parler d'univers multiples, j'ai du mal à croire que tu aies réellement pu comprendre ça aussi tôt dans le jeu, ou alors tu connaissais déjà des éléments et par conséquent c'est absurde de se vanter de comprendre quelque chose très tôt quand on connaît des choses qu'on est pas censé à ce moment là du jeu.
Je doute aussi. Mais accordons lui le bénéfice de ce dernier !
Et puis, osef aussi. Et surtout.
Comment il à compris alors qu'on parlait même pas encore des failles ?
Oui , non il à rien compris enfaite...
Effectivement, il n'a rien compris en fait.
C'est juste qu'il se la pète.
Je vois pas l'intérêt, mais bon.
Pour la promo du jeu, tout le monde est d'accord là dessus, mais ça c'est la faute de 2K. J'ajouterai aussi que c'est plus ou moins devenu la norme depuis, alors franchement, est-ce que c'est si grave... Plus sérieusement, je pense pas qu'on puisse légitimement en 2018 critiquer le jeu sur sa campagne publicitaire, ça a plus de sens maintenant.
Très juste.
Même si je peux comprendre que l'on soit déçu sur ce point.
Mais on sait très bien que, entre le début de développement et la fin, c'est susceptible de nettement évoluer/changer.
C'est parfois dommage au vu des premières promesses, mais c'est ainsi.
Dans un sens, je pense que ça serait aux développeurs que de ne pas "mentir" aux joueurs.
Ou tout du moins, être plus transparent.
D'un autre côté, j'apprécie aussi de voir cette "évolution".
Après, encore faut-il savoir avoir du recul vis-à-vis de tout ça.