Car ce qu'il y a pour l'instant n'en est pas vraiment un, il n'y a que deux paragraphes (enfin un normal et deux petits) les commentaires des notes font une petite ligne et le test s'arrête au village d'Inoa, au début du jeu, comme si dans Link's awakenning on s'arrêtait quand Link est recueilli dans le village après son naufrage sur l'île de Cocolint.

Test : The Adventures Of Alundra - PS1

Fans de jeux de baston, et de courses en tous genres, passez votre chemin. Voici The Adventures Of Alundra, un jeu de rôle japonais édité par Psygnosis. Un jeu qui sort donc de l'ordinaire (on est plutôt inondé de jeux de combats et de courses automobiles sur la PSX) .

Vous incarnez Alundra, un jeune héro qui a le pouvoir s'entrer dans les rêves. Votre mission est de vous rendre dans un village troublé où vous devrez aider les habitants à combattre les forces du mal. Ainsi, vous allez découvrir de très nombreux lieux, converser avec des centaines de personnages différents, et combattre des monstres de toutes sortes ! On se croirait sur SuperNES ! L'action commence sur le bateau qui vous mène au village d'Inoa. Dès qu'on commence à jouer, on est frappé par une chose. L'écran du jeu est en 2D !! En vue de trois quart, de dessus (à la Zelda). Bref, graphiquement, on est loin d'être dans ce qui se fait de mieux. Du seul point de vue grahique, on pourrait même penser qu'Alundra a une petite dizaine d'années de retard, et il est évident qu'il aurait été nettement plus judicieux d'adopter une représentation en 3 dimensions.

Au début, sur le bateau
Néanmoins, passée cette première impression négative, on se prend vite au jeu. Le maniement du personnage est relativement aisé, et il est possible de progresser rapidement pour peu qu'on ait pris la peine de parcourir les documents fournis avec le jeu. En effet, en plus de la traditionnelle documentation (maniement du joypad, sauvegarde...), vous trouverez dans la boîte d'ALUNDRA une petite carte détaillant le village d'Inoa et présentant ses principaux habitants, ainsi qu'une aide de jeu complète et détaillée pour l'ensemble du jeu. Cette aide est particulièrement précieuse et évitera aux joueurs débutants d'être rebutés par une partie du jeu plus complexe. Les joueurs chevronnés pourront s'en passer. Procédons avec méthode et patience

Au village d'Inoa
Comme dans tout jeu de rôle, vous commencerez par engager la conversation avec un maximum de personnages. Vous obtiendrez ainsi des informations sur les différentes missions que vous devrez accomplir. La plupart des lieux que vous pourrez découvrir ne vous seront accessibles que lorsque vous aurez accompli la mission précédente, souvent au prix de combats multiples avec des créatures plus répugnantes les unes que les autres. Les scènes de dialogue avec les différents personnages sont souvent fastidieuses : il est relativement pénible d'attendre les lentes réponses de vos interlocuteurs, surtout s'ils n'ont rien de nouveau à vous apprendre. De même, le "bip-bip" qui accompagne l'inscription des dialogues est assez énervant, même s'il est possible d'accélérer ces inscriptions. Enfin, il aurait été judicieux de faire parfois appel à de vraies voix, plutôt que de faire écrire les textes à l'écran. Cela dit, les bruitages sont très corrects et les musiques relativement variées et plutôt réussies dans l'ensemble (la musique pendant certains combats contribue notamment à rendre l'action plus intense). Enfin, certains détails du jeu sont décevants, on aimerait parfois pouvoir prendre certains objets, mais on s'aperçoit qu'ils font partie du décor. Dans le même ordre d'idée, quand on peut prendre certains objets (caisses, tonneaux...), le fait de les lancer sur d'autres personnages n'a absolument aucun autre effet que de briser la caisse ! Du côté des points forts d'Alundra, il faut bien avouer qu'il est très riche et très varié. Le finir demande des dizaines d'heures de jeux. Les fans de jeux de rôle, qui ne sont pas regardants quant à la réalisation, auront du mal à s'en décrocher tant qu'ils ne seront pas arrivés au bout. Pour eux, ce sont des nuits blanches en perspectives. Pour tous les autres, malgré une réalisation qui n'est décidément pas à la hauteur de la Playstation, Alundra reste un bon de jeu de rôle. Mais, le numéro 1 incontesté du jeu de rôle sur PSX est bel et bien Final Fantasy 7.

Les notes
Graphismes 4 /20
Dessins corrects, mais vue en 2D qui commence à dater.
Jouabilité 11 /20
Le personnage est relativement maniable, même si les déplacements sont parfois un peu "carrés", à cause de la vue en 2D (notamment dans le village d'Inoa). En plus, les dialogues ralentissent considérablement le jeu.
Durée de vie 12 /20
Bonne durée de vie, mais seulement pour les accros de jeu de rôle.
Bande son 7 /20
Bonne ambiance musicale. Le jeu aurait gagné à bénéficier de synthèse vocale.
Scénario /
Un bon scénario, pour tous les fans de héros japonais.
Un bon jeu de rôle mais qui ne plaira qu'à une minorité de joueurs avides de sensations old school...

L'avis de Lightman MP
Journaliste de jeuxvideo.com
05 octobre 1998 à 18:00:00

"Vous incarnez Alundra, un jeune héroS qui a le pouvoir s'entrer dans les rêves. Votre mission est de vous rendre dans un village troublé où vous devrez aider les habitants à combattre les forces du mal. Ainsi, vous allez découvrir de très nombreux lieux, converser avec des centaines de personnages différents, et combattre des monstres de toutes sortes ! On se croirait sur SuperNES ! L'action commence sur le bateau qui vous mène au village d'Inoa. Dès qu'on commence à jouer, on est frappé par une chose. L'écran du jeu est en 2D !! En vue de trois quart, de dessus (à la Zelda). Bref, graphiquement, on est loin d'être dans ce qui se fait de mieux. Du seul point de vue graPhique, on pourrait même penser qu'Alundra a une petite dizaine d'années de retard, et il est évident qu'il aurait été nettement plus judicieux d'adopter une représentation en 3 dimensions."

C'est sûr que quand on voit Alundra 2, en 3D..d'ailleurs les références à Zelda sont bien vues, puisque le début d'Alundra est un hommage évident au début de Zelda IV.

Ce serait d'ailleurs bien vu de situer Alundra dans la continuité, pour comparer ce qui est comparable :

Test : The Adventures of Alundra - PS1

"Fans de jeux de baston, et de courses en tous genres, passez votre chemin. Voici The Adventures of Alundra, un jeu de rôle japonais édité par Psygnosis. Un jeu qui sort donc de l'ordinaire (on est plutôt inondé de jeux de combats et de courses automobiles sur la PSX)."

Sorti en 1998, en même temps que Final Fantasy VII, Alundra est lui un action-rpg, qui fait suite à Landstalker, sur Megadrive, et précède un jeu en 3D, Alundra 2, généralement moins apprécié. Car le fait qu'Alundra soit en vue 2D isométrique (fausse 3D, poussée à l'extrême, plus encore que dans Final Fantasy VI et son fameux mode 7, grâce à la puissance de la Playstation) permet de se concentrer sur l'environnement de l'a-rpg référence chez Sony, régulièrement réédité, sur PSN et bientôt sur PS4.

Au début, sur le bateau

Néanmoins, passée cette première constatation, on se prend vite au jeu. Le maniement du personnage est relativement aisé, la vue isométrique facilite les mouvements, sauf dans de rares sauts en fausse perspective vers la fin, et il est possible de progresser rapidement pour peu qu'on ait pris la peine de parcourir les documents fournis avec le jeu. En effet, en plus de la traditionnelle documentation (maniement du joypad, sauvegarde...), vous trouverez dans la boîte d'Alundra une petite carte détaillant le village d'Inoa et présentant ses principaux habitants, ainsi qu'une aide de jeu complète et détaillée pour l'ensemble du jeu. Cette aide est particulièrement précieuse et évitera aux joueurs débutants d'être rebutés par une partie du jeu plus complexe. Les joueurs chevronnés pourront s'en passer, même si elle augmente encore le riche environnement du jeu. Procédons donc avec méthode et patience.

Au village d'Inoa
Comme dans tout jeu de rôle, vous commencerez par engager la conversation avec un maximum de personnages, d'abord avec l'équipage du bateau, puis, une fois recueilli sur la plage, en hommage à Link's awakenning, avec les habitants d'Inoa. Vous obtiendrez ainsi des informations sur les différentes missions que vous devrez accomplir pour leur rendre service. La plupart des donjons et autres lieux que vous pourrez découvrir ne vous seront accessibles que lorsque vous aurez accompli la mission précédente, dans des enchaînements logiques, souvent au prix de combats multiples avec des créatures plus monstrueuses les unes que les autres, leur chef étant le démon Melza.

Les scènes de dialogue avec les différents personnages peuvent être accélérées en appuyant sur X, comme dans tout jeu; l'absence de vraies voix met en valeur les bruitages très corrects et les musiques relativement variées et plutôt réussies dans l'ensemble (la musique pendant certains donjons (la mine, la crypte, la caverne de la plage, la tanière des lézards, le palais de Nirude ou de Melza, sans parler des rêves, de Meia par exemple, ou combats -Ronan, encore les rêves- contribue notamment à rendre l'action plus intense). Enfin, certains détails du jeu sont décevants, on aimerait parfois pouvoir prendre d'autres objets que les caisses, tonneaux ou rochers habituels, mais on s'aperçoit qu'ils font partie du riche décor. Dans le même ordre d'idée, le fait de les lancer sur d'autres personnages n'a absolument aucun autre effet que de briser la caisse !

Du côté des points forts d'Alundra, il faut bien avouer qu'il est très riche et très varié. Le finir demande des dizaines d'heures de jeux. L'énigme de la roulette peut à elle seule occuper pendant plusieurs heures. Les fans de jeux de rôle auront du mal à décrocher tant qu'ils ne seront pas arrivés au bout. Pour eux, ce sont des nuits blanches en perspectives. Pour tous les autres, Alundra reste un bon de jeu de rôle et le meilleur a-rpg de Sony, dont la sortie fut éclipsée par celle de Final Fantasy 7, et le classa ainsi dès sa première année dans les jeux cultes, faisant référence dans leur catégorie vidéo-ludique.

Les notes
Graphismes 15/20
La meilleure vue en 2D isométrique de l'époque, et encore aujourd'hui malgré quelques exceptions notables comme Final Fantasy IV - The After years ou Bravely default.

Jouabilité 17/20
Le personnage est relativement maniable, même si les déplacements sont parfois un peu "carrés", à cause de la vue en 2D (notamment dans le village d'Inoa ou dans certains sauts). Mais dans la plupart des cas, la maniabilité se prête redoutablement bien à la vitesse et à l'agilité requises pour résoudre les énigmes, qui constituent même le point fort d'Alundra.

Durée de vie 17/20
Au minimum une trentaine d'heures, et vu la difficulté de certaines énigmes (à réserver aux accros de jeu de rôle et des jeux d'action), sans doute davantage.

Bande son 17/20
Les musiques mémorables de Kōhei Tanaka accompagnent aussi bien les donjons physique qu'oniriques, ou les émotions des habitants d'Inoa, plongeant le joueur dans une ambiance inoubliable.

Scénario 18/20
Un des scénarii les plus émouvants et prenants de la Playstation et des a-rpg en général, un vrai jeu de rôle, le plus réussi de la trilogie Landstalker/TAoA/Alundra 2, et la perle des jeux de rôle d'action de Sony, un scénario culte pour un jeu qui l'est tout autant, à la manière de Link's awakenning, dont il reprend le principe du rêve et d'une île oubliée des dieux, en les développant remarquablement.

Résumé : 17/20
Un a-rpg inoubliable, un jeu culte, et ce que l'on soit habitué aux jeux de rôle ou pas du tout, car à l'inverse des Final Fantasy ou même des Zelda, son scénario et son univers sont immédiatement accessibles aux néophytes..vous qui découvrez Alundra près de vingt ans après sa sortie, parions que vous ne le regretterez pas de sitôt.

les donjons physiqueS

j'ai pas lu :p

La curiosité est un vilain défaut

J'aurai mis la même chose sauf peut-être en jouabilité j'aurai mis 15 ou 16 parce que la vue isométrique en 2D est parfois bien chiante, ces un peu le point noir du jeu

Omg
Il y a encore des mecs qui pleurniche sur la note du test de jvc ?

Ca va faire plus de 10 ans que c'est comme ça faut tourner la page les gens et vous y faire
Quand a toi l'auteur fallait te réveiller avant... on est en 2015 quoi...

Râler, pleurer en 1999/2000 ok mais 15 ans plus tard c'est franchement comique la

Difficile de t'en vouloir pour ton ignorance, mais si ça peut te servir pour ta vie future, la prochaine fois, avant de l'ouvrir, ferme-la et lis le reste.

T'auras l'air moins con.

(Puisque ça fait près de dix ans, sur ce forum, que la note et le test sont contestés, et que leur auteur, par ailleurs créateur de ce site, a écrit qu'effectivement, on pourrait réécrire un vrai test -"à faire corriger par une rédactrice", selon ses termes, et que l'idée vient d'être relancée par des forumeurs de LoL -League of Legends pour ceux qui comme toi postent sans rien connaître).

Pour Ophoria, joli pseudo, si tu essayes Alundra 2, en 3D, tu comprendras en quelques minutes que la 2D isométrique est le gros point blanc d'Alundra

Ce qui est risible surtout est de lire le test de Wild Arms et de le comparer à celui d'Alundra. Fais par le même auteur ...

Apparemment pour lui une 3D degueulasse valait une note de fou contrairement à une 2D superbe qui ne vaux rien.

Bonne comparaison, les deux meilleurs* a-rpg de la PSX testés par la même personne.

C'est un technophile, la preuve avec ce site (http://jeuxvideo.com), donc pourquoi lui en vouloir de préferer ce qui est moderne, quand on voit le résultat ?

Surtout qu'il s'est rendu compte plus tard qu'Alundra était un bon jeu (les Wild Arms aussi, sorti pour le premier l'année avant Alundra, et qui furent prolongés sur PS2, ou Legend of the Dragoon, sorti lui avec FFIX).

_________

• (même si n'ayant pas accoché au western façon jv, je lui préfère ''Dewprism/Threads of Fate", ou Legend of Mana qui ne veut pas se mettre en italique, le vilain)

Et oui... A l'époque, au début de la 3D dans la génération "PSX"... Il valait mieux un jeu en 3D moche qu'un jeu en belle 2D...

+1
J'me rappelerais du test de Megaman X5 sur Console +
Après la conclusion y'avait les + et les -, et dans les - y'avait : un jeu en 2D

Le pire :

Après "The Last of Us" il fallait obligatoirement faire "Uncharted 4" donc voilà, deux prouesses graphiques à en tomber et tourner la caméra pour admirer les paysages tropicaux ou les cavernes (la dernière, avec le bateau d'Avery !!), eh bah il me tardait de finir Uncharted 4 tout beau qu'il soit pour retrouver le gameplay plus varié de la fin d'Alundra 😀

On verra avec "The Last Guardian" puis "FF XV" si ça fait le même effet (dans la nouvelle video de SquareEnix pour les 30 ans de la série l'an prochain avec les 15 épisodes numérotés, c'est toujours FF VI qui rend le plus nostalgique, apparemment), mais c'est quand même marrant !

Enfin c'est comme dans la vie, vaut mieux un truc normal et marrant qu'un super beau où même si c'est bien pensé et admirable on s'emmerde, je sais pas, genre aux musées du Vatican.

On s'en fou

On s'en fout que le gameplay d'Alundra soit meilleur que celui des meilleurs jeux d'aventure PS3/4 ? Bah pas moi.