Sympa ta Creepy légérement inspiré de la creepy de Majora's Mask je pense mais super quand même.
JSE -Partie 3-
Après cela, de la console sortit le son caractéristique du CD raillé, puis un message d'erreur de lecture apparut sur fond noir à l'écran. Je crois qu'il en était terminé de mon exploration de ce Zelda sous LSD. Et ce que j'y avais vu ne me rassurait en rien. Si une bonne partie des déformations étaient du à la dégradation du CD, je ne pouvais m’empêcher de penser que le jeu semblait vouloir s'adresser à moi.
La phrase finale ne pouvait être contenue dans les dossiers du jeu. Comment une sentence aussi sinistre pouvait-elle se trouver dans un Zelda ? Il se faisait tard, mais je savais que je ne pourrais pas m'endormir sans avoir un petit peu éclairci tout ça.
En allant sur internet, je me mis en quête de tout ce qui pouvait concerner The Wind Waker. Je ne trouvais que des tests, des soluces et des Let's play sur Youtube. J'élargis alors mes recherches à toute la saga, et, au bout d'un certain temps, je tombais sur des histoires de cartouches hantés, d'apparitions fantasmagoriques, de jeux possédés...Le ridicule des histoires me laissait dubitatif, j'avais du mal à croire que j'étais touché par le même phénomène.Je laissais des commentaires sur des sites, expliquant mon aventure. J'allais même jusqu'à poster un profil FB.
J'aurais aimé des précisions sur les dégradations des jeux, les glitchs, les bugs d'affichage et on me resservait du « Chair de poule » de seconde zone. « C'est tout pour ce soir » me dis-je en éteignant l'ordi pour aller me préparer pour la nuit.
En sortant de la salle de bain, je me fis la réflexion, « c'est moi où il fait de plus en plus froid ? »
Pendant la nuit, rêves étranges et sensations malsaines se succédaient. Des songes d'étendues glacées d'où émergeaient, loin dans la brume, des monstruosités cyclopéennes. Des cauchemards où je me retrouvais à plat ventre sur le sol de mon salon mal éclairé, ne pouvant voir que des petites jambes courant dans tous les sens. Les petits bruits des pas se précisaient autour de moi, jusqu'à qu'un cri abominablement aigu retentit dans mes oreilles.
Je me réveillais alors en sueur en plein milieu de la nuit. Avec horreur, je sentis que j'étais complètement paralysé, seuls mes yeux pouvaient se mouvoir dans leurs orbites. Je regardais à toute vitesse tous les recoins de ma chambre. J'aperçus alors quelque chose de gris et luisant dépassé du seuil de ma porte. Quelque chose qui entrait petit à petit dans ma chambre. C'était le bout d'un crane.
Une face immonde apparue alors, sur laquelle je n'eus le temps d'apercevoir que de grands yeux noirs sans pupilles. J'ai alors réussi à pousser un cri, et tentant de me mouvoir, je fis finalement un saut qui me projeta hors de mon lit. Me redressant immédiatement, je tournai alors la tête vers ma porte. Plus rien n'était présent. Je fermai celle-ci, d'un geste brusque et nerveux. J'étais complètement apeuré, essayant de ne pas sombrer dans une angoisse cauchemardesque.
En tentant de me calmer, le silence autour de moi me permit d'entendre un bruit strident. Celui-ci provenait de ma GameCube, qui semblait prise de folie furieuse. En ouvrant le mange-disque, je vis le CD tourné à toute vitesse. Il me paraissait impossible pour une GameCube de se comporter de la sorte. Je débranchais alors la console. Le silence retomba comme un voile cotonneux dans ma chambre. Mais celui-ci n'était pas paisible. C'était un silence lugubre, qui vous prend aux tripes, vous faisant sombrer petit à petit dans la folie.
JSE -Partie 4-
Un énorme fracas contre le volet de ma chambre me fit alors sursauter. Le même se produisit, mais sur un autre volet, dans une autre pièce. Puis un autre, encore plus loin.
Jusqu'à décrire un cercle autour de ma maison, le fracas se faisant entendre une dernière fois dans la pièce jouxtant la mienne. Ils doivent être plusieurs et bien organisé, me dis-je. Mais qui ? Une bande à qui appartient le CD, et qui voudrait le récupérer ? Voire qui m'aurait piégé ? Peuvent-ils le contrôler à distance ? Sinon comment expliquer le comportement de la GameCube ?
A la peur s'ajoutait les questionnements sans fin. Il était clair que je ne pouvais plus me rendormir. Je m'assis alors sur la chaise de mon bureau, m'enveloppant dans un drap. Que faire maintenant ? Je me mis alors à fixer le mur de ma chambre avant de sombrer dans un demi-sommeil, fait de cauchemars et de songes incompréhensibles.
Un second fracas me réveilla alors, reproduisant le même procédé que tout à l'heure, chacun des volets de la maison se faisant frapper à tour de rôle. Je n'avais pas du tout le courage de sortir de ma chambre, ni d'ouvrir le volet. Essayant de sortir mon cerveau de la torpeur, je me dis qu'il fallait appeler les flics.
Me saisissant de mon portable, je vis que le problème était plus grand que je pensais. Au lieu de la configuration habituelle apparaissait une sorte de mire étrange, très stylisée, composée de sigles que je n'avais jamais vu. La même chose apparut sur l'écran de mon ordi après l'avoir lancé, sans que je puisse rien faire.
En allumant la TV, le même symbole apparaissait. Et si j'allumais la console ? Cette idée m'effrayait depuis le début, car je subodorais que tous ces événements étaient liés à ce fichu CD. Mais j'avais le sentiment d'avoir de moins en moins le choix.
Je lançai alors la GameCube. Mais rien ne se passait. Le symbole restait figé. Je tentai de changer de chaîne, mais c'était toujours cette mire qui apparaissait. J'essayai de changer d'entrée, AV1, AV2, ect, rien n'y fit. Je changeai le contraste, les couleurs, le format de l'image, tout semblait bloqué.
J'augmentai alors le volume du poste. Tiens ça marchait, la petite barre d'indication de volume se remplissait. Mais même en la poussant au max, aucun son ne sortait, aucun grésillement, aucun bruit blanc. Je m'affalais au fond de mon siège, à court de solution.
Mais dans le silence, je pouvais commencer à percevoir un léger son émanant de la TV. Je me rapprochais alors pour entendre plus distinctement. Cela ressemblait à des complaintes, ou des chants d'outre-tombe. En m'approchant encore, jusqu'à coller mon oreille sur la sortie audio, je pouvais clairement distinguer de petites percussions, avec des chants mystérieux se faisant entendre de temps à autre. J'avais déjà entendu ça quelque part. Et c'était lié d'une manière ou d'une autre avec le jeu...C'est à ce moment qu'un autre fracas retenti contre le volet, me faisant sursauter.
Les coups paraissaient se produire de manière régulière, toutes les demi-heures me semblait-il. Les gens, ou créatures, autour de chez moi avait un plan bien rodé. Essayaient-ils de me rendre fou ? Me maintenir éveillé pour une quelconque raison ? Pensaient-ils profiter d'un moment d'inattention de ma part ?
Ce topic a besoin d'un
JSE -Partie 5-
Partagé entre un intense stress et une très grande fatigue, mon cerveau semblait s'éteindre petit à petit, comme si il me forçait à m'endormir pour fuir vers d'autres cauchemars. Ce que je fis en cinq minutes. Ma nuit fut des plus agités, les coups réguliers contre le volet me maintenant dans un demi-sommeil, qui ne me permettait ni d’être reposé, ni d’être vigilant.
Finalement, c'est la sonnerie de mon portable qui me réveilla une bonne fois pour toute. Essayant de rassembler mes esprits, je tentais de me redresser et de me situer dans l'obscurité de la pièce. Je vis mon portable tressaillir sur mon bureau, mais le temps de l'atteindre, celui-ci se tut. J'étais rassuré, mon portable refonctionnait, j'allais pouvoir joindre la police. En le prenant en main, je constatais que l'écran était revenu à la normale. Il était 8h28.
J'avais passé la nuit, mais les phénomènes avaient-ils cessé ? Sur mon portable s'affichait un appel en absence, que je ne connaissais pas. Celui-ci ne semblait même pas français. Un message vocal avait également été laissé. Je le consultais, mais je ne percevais qu'une faible voix, dans une langue qui me semblait être de l'allemand. Cette dernière ressemblait plus à une voix robotique de répondeur automatique qu'autre chose. Dans l'instant, je décidais de rappeler, mais au bout de la tonalité la même voix de répondeur se manifestait. Quelqu'un en Allemagne avait tenté de me joindre. Cela semblait presque banal après la nuit que je venais de passer.
Même si le jour perçait aux entournures de mes volets, je n'avais pas le courage de les ouvrir directement. Je décidais d'attendre une demi-heure, au moins pour constater que les fracas avaient cessé. Pendant ce temps, je contactai la police. Mais au moment d'indiquer mon adresse, la personne au bout du fil me dit avec étonnement que la rue que j'indiquais n'existait pas et n'avait jamais existé. Puis elle mit un terme à la conversation en raccrochant abruptement. Je n'en croyais pas mes oreilles...Je me mis alors sur mon ordinateur pour vérifier cette histoire.
Celui-ci aussi remarchait correctement. Je regardais mon profil FB, voyant que mon message avait été partagé. Un commentaire avait même été laissé : « Wissen JSE ». La traduction Bing me donnait : « Connaissance JSE ». De l'allemand encore. La personne ayant laissé le commentaire était un « Utilisateur anonyme ». JSE...la même chose était inscrite sur le CD ! Je n'en faisais pourtant nulle part mention dans mon message ! Le CD d'ailleurs...Je n'avais aucune envie de rejouer au jeu...j'allumais ma télé malgré tout et je constatais que celle-ci refonctionnait normalement.
Reprenant courage, et constatant qu'une grosse demi-heure s'était écoulée sans phénomène particulier, j'ouvris alors les volets. Le soleil pénétrant dans ma chambre me fit l'impression d'une libération. La nature qui s'étendait d'ordinaire dans le cadre de ma fenêtre s'offrait à moi à nouveau, comme si rien ne s'était passé...
JSE -Partie 6-
Après un grand bol d'air frais, je me décidai de sortir de ma chambre. Malgré le bénéfice de la lumière, je ne pouvais retirer de ma tête l'image de cette tête grisâtre passant le pas de ma porte. C'est donc très prudemment que je poussais celle-ci. Le couloir semblait désert, je commençai alors à vérifier toutes les pièces. Rien d'inquiétant à l'étage, je descendis alors au rez-de-chaussé. Ce que j'y vis me scotcha.
Dans le marbre du séjour avait été dessiné une immense triforce. En m'approchant doucement je constatais même qu'elle avait été gravé. Une gravure nette et régulière, qui devrait normalement nécessiter au moins 72h de travail. Je n'avais même pas le temps de m'approcher encore plus que la sonnerie de mon portable retentit dans ma chambre.
En vitesse, je me précipitai dans celle-ci et répondit à temps. « Il faut partir » Au bout du fil, une voix masculine, jeune, avec un léger accent.
« P..Pardon !?
- Tu n'es plus en sécurité ici, nous n'avons pas le temps. Tu as été marqué, ils vont bientôt savoir que deux d'entre eux sont connectés. Ils vont être furieux. La peur qui s'étend est désormais réversible.
- Qui es tu ?
- Rien ne peux être dit.
- Où partir ?
- Il faudra me rejoindre. Mais ils ne doivent pas nous voir. Ben ne savait pas pour le chef des animaux. C'était, pour lui, le début du néant et ça le sera à nouveau. »
La conversation se stoppa ici. Un son strident me fit sursauter, laissant place à la tonalité. Que faire maintenant ? Qui était cette personne ? Elle semblait savoir pour mon aventure. S'exprimait-elle de manière si byzantine parce qu'elle se pensait surveillée ?
Il me semblait de plus en plus évident que je ne pouvais pas rester là. Tous ces événements allaient se reproduire, j'en étais désormais certain. Cette triforce dans mon salon était forcement liée au fait que j'avais joué à Zelda, une coïncidence aurait été trop énorme. J'avais le sentiment qu'il me fallait résoudre ce mystère, sans quoi ma vie et celle de mes proches seraient en danger.
En me posant dans ma chaise de bureau, je me remémorais ma conversation avec mon interlocuteur inconnu. « Ben ne savait pas pour le chef des animaux ? » Qu'est ce que cela pouvait bien signifier ? Je décidai de mener la recherche. En tapant Ben et Zelda, je tombais sur les histoires d'hier, de cartouches hantées, d'apparitions étranges, etc...L'histoire d'un certain Jadusable semblait particulièrement connue et plébiscitée. Je pris un certain temps pour lire son histoire, regarder les vidéos et me faire une idée.
C'était extrêmement bien fait, mais j'avais du mal à y croire. En même temps, qui croirait le récit de ma dernière nuit si je la publiais sur internet ? Puis vint le nom de BEN. C'était, dans l'histoire, une entité hantant une cartouche de Majora's Mask, qui s' « amusait » à tourmenter le pauvre Jadusable. Ceci me fit froid dans le dos. Là non plus, nous n'étions pas dans le domaine de la coïncidence. L'inconnu serait-il ce fameux Jadusable ? Et quid du chef des animaux ?
En cherchant cette requête, je m'aperçus qu'elle était aussi lié à Zelda. J'aurais du y penser plus tôt.
bonjour je m appelle Quentin et avec mon professeur et un amie a moi nous avons decider de faire jeff the killer le film nous avons crée une page Facebook pour mettre du news etc pour l instant nous avons les lieux du tournage la moitié des acteur et un peu de fond mais je veut envoyer une demande de fond a un site spécialement pour les long métrage mais pour sa il faut que nous ayons un peu de monde qui nous pour qu il nous permette de nous envoyer des fond sachant que nous avons une équipe de professionnelle avec nous il nous faut louer leur service.
Dans le film nous allons faire les origines de jeff comment est qu il est passer du coter de la folie, merci de m avoir lu bonne soirée a vous tous
JSE -Partie 7-
Le chef des animaux est une référence au Masque de Brême, un des nombreux masques que Link peut acquérir dans Majora's Mask. Celui-ci permettait, en jouant une musique de fanfare, de guider des animaux et résoudre certaines quêtes annexes. Brême, le commentaire en allemand, le message en allemand...tout m'envoie en Allemagne, mais pourquoi ? Je vérifiai l'histoire de Brême sur Wikipédia et constatai que la ville possédait une statue faisant référence au chef des animaux...
Il ne me fallut pas 30 secondes pour me résoudre, et j'imprimai déjà des billets de train pour Brême.
La journée était bien avancée, et j'avais peur d’être surpris par la nuit. Je préparais un sac avec mon pc et quelques affaires, et je me préparais à m'enfoncer encore plus profondément dans cette aventure épouvantable, mais bizarrement exaltante. Je jetais un coup d’œil vers ma GameCube. Tout était partit de ce maudit CD. Tant qu'affaire autant porter ce fardeau jusqu'au bout. Je le glissai alors dans mon sac.
Franchissant le seuil de ma porte d'entrée, je sentais soudain en moi un sentiment étrange se répandre. Une aventure qui dépassait ma petite vie tranquille était en train de se préparer. Un mélange d'excitation et de peur profonde m'agitait. Mais si les conséquences de mes actes pouvaient mettre en danger d'une manière ou d'une autre mon entourage, alors il fallait prendre ce genre de risque.
Partir de chez moi nécessite de descendre une légère colline, par un petit chemin bordé de jeunes peupliers. Une fois atteinte la première route goudronnée, je croisai une jeune mère avec ses deux jeunes enfants. Celle-ci me dévisagea comme si elle ne s'était pas attendu à voir quelqu'un à cet endroit là. Elle fit un grand écart avec sa poussette pour m'éviter. Derrière elle, deux jeunes me jaugèrent, quand l'un m'adressa un : « Genre le mec de la foret ». Malgré cette bravade, ils accélérèrent le pas. Quel diable pouvait donc provoquer ces attitudes ? En me retournant en direction de chez moi je compris. Il n'y avait plus de chez moi.
Le petit chemin bien entretenu avait laissé place à une foret luxuriante et sombre. J'avais l'impression d’être en plein cauchemar. Il n'était pas étonnant que des quidams me prennent pour un fou en me voyant débarqué aussi tranquillement d'aussi lugubres fourrés. Prestement, je me jetai dans la nature nouvellement apparue. Ma maison avait-elle aussi disparue ?
J'arrivais à peine à me mouvoir tellement les branchages étaient solides et solidaires entre eux. En voulant forcer le passage, je trébuchai sur une grosse racine avant de m'étaler dans la bruyère. En relevant la tête, je pu voir à travers les feuilles un bout de ce qui était sensé être ma maison. A la place de ma porte d'entrée trônait une solide porte en bois ouvragée. Pendant que je tentais d'en voir plus, un bruit à mon oreille me fit sursauter. Une sorte de frottement insectoïde, presque langagier, semblait courir le long des branchages. D'un même mouvement je me relevai et pris la poudre d'escampette.
JSE -Partie 8-
Revenant sur le goudron, je ne savais plus trop quoi faire. Ma vie semblait se faire ronger petit à petit, comme si aucune trace de moi sur terre n'était désormais admissible. Le seul endroit qui semblait pouvoir m'accueillir était Brême.
Dans le bus, je revoyais tous les quartiers où je m'étais traîné enfant, tous les moments m'ayant constitué. Seront-ils aspirés eux aussi ? Reviendrais-je un jour ici ? La gare n'était désormais plus très loin et j'avais l'impression qu'un simple jeu prenait le pouvoir sur les règles de notre monde. En attendant mon train, posé pour la première fois de la journée, je remarquai que je n'avais pas mangé de la journée. J'en profitai pour me ravitailler dans une petite échoppe, achetant confiseries et journaux.
Voici que le train en direction de Offenbourg s'avançait. Il allait falloir faire un certain nombre nombre de changement de train si je voulais arriver à Brême. Je cherchai ma place dans ma voiture et m'installai confortablement. « Nous y voilà, me dis-je ». Le grand voyage commence. Absurde dans un sens, mais semblant tellement nécessaire. Pour me raccrocher un tant soi peu au réel, je décidai de me plonger dans mes journaux. Malheureusement, aussi intéressant étaient ces sujets, la crise de l'euro et la politique monétaire de la FED n'arrivaient pas à me sortir de mes pensées. Dehors la pluie commençait à marteler la vitre du train. Le train sortait de gare.
Je n'avais jamais été en Allemagne. A vrai dire, je n'avais jamais vraiment voyagé, à part quelques classes vertes et la Grande Motte avec mes parents. J'avais souvent envié certains copains partant à l'étranger, ci aux États-Unis, ci au Japon, pendant que je passais mes étés devant mes jeux vidéo. L'Histoire se voulait ironique en me faisant parcourir les terres germaniques à cause d'un de ceux-ci.
Et pas des moindres. Zelda était le summum du produit vidéoludique. L'un des meilleurs sur tous les plans. Chaque épisode était un chef d’œuvre. Même si ma préférence allait à Ocarina of Time. Il constituait pour moi la seule vraie aventure que j'avais effectué de ma vie.
Quand j'y jouais vers l'age de 9-10 ans, le contraste avec la platitude de mon existence de collégien était euphorisant. Chercher des trésors, se battre avec une épée légendaire, vaincre des monstres prodigieux...Et avoir peur, souvent. Le passage du puit restait comme une expérience traumatisante, me causant de nombreux cauchemars et terreurs nocturnes. Et que dire de Majora's Mask. Pour beaucoup, ce jeu constituait la première expérience du « malsain » de leur vie d'enfant. Comme si les plus sombres recoins d'une âme malade avait triturer toutes les joies simples d'un monde enfantin et les avait perverties, nous arrachant de notre monde ouaté...
JSE -Partie 9-
Tandis que mes pensées froides se diluaient dans mon esprit perturbé, je sombrais dans le sommeil, aidé par la nuit qui commençait à dévorer les paysages rhénans.
Je fus réveillé par la douce voix du conducteur de la DB, nous annonçant notre arrivée au premier changement. En descendant je m'aperçus que mon second train arrivait sous peu et je ne pu que constater brièvement l'architecture sobrement moderne de la gare d'Offenbourg.
Reparti dans un nouveau train, j'ouvris finalement l'emballage d'une tablette de chocolat. J'adorais le chocolat. Son pouvoir apaisant repoussait les pires des songes, et pendant un instant, il n'y eu plus que mes papilles et l'ami Milka. Toute cartouche hantée avait disparu. Je me replongeais également dans mes lectures.
Lors de notre deuxième arrêt, le train suivant mit un petit peu plus de temps à arriver. La gare était d'ailleurs bien plus petite. Je m'installai dehors sur un banc, après avoir pris un petit café. Il faisait très frais, mais c'était bien agréable après ces longues heures de chauffage dans le train. En face de moi s'étalait une profonde foret noire. Régnait également un silence puissant, presque mystique. Au loin, une légère lueur rougeoyait et dansait au dessus des grands arbres.
Absorbé par ce spectacle et engourdi par le froid, mon esprit recommençait à vagabonder. Que pouvait-il se cacher dans cette foret immense. Quels trésors anciens, quels maléfices pervers, quels secrets tragiques avaient tourmenté la quiétude de ces lieux ? Un chevalier noyé, une princesse à tête d’âne, un château immense et cyclopéen...Nous brûlons dans un feu de joie.
Une sonnerie me réveilla. Mon train entrait en gare. J'avais le front brûlant et je m'étais encore abandonner aux eaux glacées de mon subconscient. A travers moi, une histoire prenait forme, malaxant mes souvenirs et broyant mes convictions.
Ce train était mon dernier avant d'arriver à Brême. Engoncé dans mon siège, je n'arrivais pas à me départir de mes visions. Les forets de conifères enveloppés dans la brume affolaient mes peurs les plus profondes, ramenant à la surface de mon être les cauchemars les plus noirs. Cette quête furieuse vers Jadusable devenait de plus en plus un cheminement vers ma propre folie. Et je savais que je n'en sortirais pas indemne.
Me voici arrivé à Brême, ne parlant pas un seul mot d'allemand. La ville est sobre tout en respirant la tradition comme savent si bien le faire les villes nord-européennes. Après plusieurs heures de marche à travers les rues, je tombe enfin sur la fameuse statue que je cherchais, celle des Musiciens de Brême.Celle-ci représente un chien, un chat, un coq et un âne, et est donc une pièce du puzzle du grand mystère qui m'a amené jusqu'ici. Alors que je l’espérais un peu naïvement, rien ni personne ne m'attendait ici.
Les passants vaquaient à leurs occupations, rentrant chez eux avec la quiétude d'un peuple serein. Je décidais alors de rester à proximité de cet endroit en prenant une chambre d’hôtel. Ayant repéré un établissement tout près, je demandais dans un anglais approximatif une chambre, vers laquelle une jeune hôtesse me guida sans cérémonie.
JSE -Partie 10-
La chambre était haute de plafond, sombre, et paraissait affreusement vieille. Néanmoins tant qu'il y avait un lit et du wifi, j'étais comblé. Je comptais bien me préparer à une rencontre avec Jadusable, aussi je profiterais de ces prochains jours pour approfondir son histoire. Mais pour le moment, j'envisageais avant tout de me coucher, les événements de ces dernières heures m'ayant épuisés. Néanmoins, je me demandais comment m'endormir, tant mes peurs les plus primitives flottaient dans mon esprit. Et c'était la première fois que j'allais coucher si loin de chez moi, dans un pays étranger, cherchant un total inconnu.
Pour me raccrocher à la réalité, je regardai par la fenêtre pour vérifier que la statue était toujours là. C'était effectivement le cas. Je remarquai alors une personne se tenant tout près de celle-ci, une jeune fille aux cheveux rouges qui semblait attendre quelqu'un. Je ne savais pas quoi faire. J'avais l'impression d’être cette personne espérée. Seulement, je me sentais épuisé et insuffisamment préparé pour la suite. Et soyons sérieux, qui pourrait m'attendre dans une ville où je ne connais personne, si loin de chez moi. Dans un semi-regret, je fermai les rideaux et me préparais pour la nuit.
« Derrière, cette porte s'étend l'inconnu. Derrière cette porte, un escalier se tord en colimaçon et descend dans les ténèbres. Dans ces ténèbres il y a la sorcière. Elle a peint tous les tableaux de ces lieux, dans les neiges comme sur les plages, dans les marais comme dans les temples. Ils attendent seuls. C'est un monde oublié qui n'a plus lieu d’être. La réalité a tout rattrapé. »
Je me suis encore réveillé en sursaut. Les songes de glace et de pierre m'ont encore sortis de mon sommeil. Il est presque 7 heures, et je ne me rendormirais pas. Autant commencer ma journée et retourner l'histoire de Jadusable dans tous les sens. Il y a donc cette histoire de cartouche récupérée sur un marché, qui s'avère être possédée par un esprit appelé BEN et qui s'amuse à le terroriser. Des statues de Link apparaissent au bout d'un moment dans la réalité, et les frontières des mondes se diluent. Il existe également un certain nombre de vidéos où l'on voit le jeu se distordre et tuer de manière dérangeante ce pauvre Link. Cette histoire est une creepypasta, et semble être la plus connue et appréciée chez les fans de ce genre de récit.
Après un repas frugal au restaurant de l’hôtel, je décide de me replonger dans mes recherches, en consultant d'autres histoires. Les simpson, les razmokets, Mario, la plupart de l'imaginaire enfantin de ma génération se retrouvait défiguré dans des contes malsains, qui me mettaient dans un état de sourde angoisse. La terreur insondable que l'on ne ressent qu'enfant, à force de voir images et vidéos, m'enveloppait tandis que la nuit tombait à l’extérieur.
Pour conserver un brin de santé mental je m'arrachais alors de mon état d'hypnose morbide pour reprendre mes esprits. J'ouvris la fenêtre pour prendre un bol d'air. En ramenant mon regard vers la statue, je la vis à nouveau. La fille aux cheveux rouges attendait une nouvelle fois près de la statue. C'était ma chance. D'un mouvement rapide, je couru à travers ma chambre, passai la porte puis je me mis à marcher d'un pas vif vers l’extérieur de l’hôtel.
Salut petite Creepy assez courte mais sympa
Alors encore une fois je n'ai pas écrit cette Creepy elle vient du site les Bribes Perdues
AMOUR ILLUSOIRE
Il y a quelques jours de cela, j’ai fait une rencontre merveilleuse qui changea mon quotidien à jamais. J’avais rencontré l’homme de ma vie et je n’étais pas prête de le lâcher de si tôt. On passait de merveilleux moments ensemble, il m’avait aidé à retrouver le sourire et à de nouveau rire. Un bonheur que je n’avais plus réussit à atteindre depuis bien longtemps, suite à une déception amoureuse. Je m’étais trop attaché à cette personne, dont je n’ose plus dire le nom, et lorsqu’il me lâcha, la chute ne fut que plus douloureuse. Je ne m’en étais pas remis, je passais mes journées avec une envie de mourir qui restait coincé dans ma gorge, mes soirées, elles, n’étaient consacré qu’à pleurer encore et encore. Je ne souriais plus, à tel point qu’on se moquait de moi en me comparant à un revenant. Ma vie était tout simplement devenue sans importance. Et c’est à ce moment là qu’il était arrivé, tout souriant, il avait tenté de se rapprocher de moi et malgré le fait que je le repoussais à chaque fois, il recommençait inlassablement, avec le même entrain qu’au tout début… Jusqu’à que je craque et que nous devenions amis. Les jours passaient et semblaient être un peu plus beau à chaque fois, jusqu’à qu’il m’avoue être tombé amoureux de moi et que je sois au comble du bonheur.
Nous étions ensemble depuis trois mois et demain cela en ferait quatre, mais je commençais à m’inquiéter, je ne l’avais pas vu depuis deux jours et il ne m’avait plus donné le moindre signe de vie, je craignais le pire. À moins qu’il s’était lassé de moi et n’osant pas rompre, il avait choisit de fuir… Non ! Je ne devais pas penser ça, je devais avoir confiance en lui et je pouvais me le permettre, jamais il ne m’avait déçu, jamais ! J’en fis finalement part à une amie qui m’aida à partir à sa recherche, il m'avait donné son adresse, que je gardais toujours dans la poche de ma veste, je le sortis et on alla directement à l'adresse indiquée, la tâche se compliqua un peu, lorsque l'on s'aperçut que le numéro de sa maison n'existait pas dans cette rue et qu'aucun des voisins n'avaient entendu parler de lui... M'avait-il donné une fausse adresse ? S'était-il trompé ? Mais que se passait-il, bon sang ?! J'allais pas abandonner pour autant, c'est pourquoi, pour aller plus vite nous nous sommes séparées et avons fait nos recherches de notre côté. Une fois la nuit tombée, aucune de nous deux n’avait trouvé la moindre trace de lui et ce n’était pas faute d’avoir fouillé la ville de fond en comble. On décida d’aller se reposer et de reprendre les recherches à la première heure le lendemain matin. Arrivée à ma chambre, je m’effondrais sur mon lit, en pleur, priant pour que mes pires craintes ne deviennent pas réalité.
Je n’avais pas dormi de la nuit mais c’est sans problème que j’accourus au lieu du rendez-vous, afin d’attendre mon amie pour commencer les recherches. Après cinq longues minutes d’attente qui me semblait interminable, je la vis enfin venir vers moi en courant, un air paniqué collé au visage. Elle s’arrêta devant moi et reprit son souffle avec difficulté.
« Je-Jennifer !!! Confirmes moi… Ton petit-ami s’appelle bien Alexandre xxxxxx ? », avait-elle dit à bout de souffle.
Je la regardais dubitative, pourquoi me demandait-elle cela ? Intriguée mais inquiète je lui répondis que oui. Elle se tint alors droite, face à moi et me regardait dans les yeux. Elle avait quelque chose de grave à me dire, je le sentais et j’avais très peur.
« Ne panique pas en apprenant ça, mais… Il est mort il y a deux ans. »
Salut encore une creepy qui vient des bribes perdues
NE LES LAISSE PAS PARTIR
Vincent faisait du rap. Et il en était fier. Il le revendiquait partout, de sa tenue vestimentaire aux mots qu'il employait, et quelle que soit la conversation il arrivait toujours à la ramener au même sujet : le rap. Jour et nuit, il n'y avait que la musique qui comptait pour lui.
Sa chambre était tapissée de posters de ses idoles, comme la majorité des adolescents de 17 ans et ses parents étaient exaspérés par la musique incessante qui sortait de la chambre de leur enfant. Mais tant qu'il était dans sa musique, il n'était pas en train de trainer dehors, alors ses parents étaient indulgents. Ils avaient eut du mal à lui trouver une passion, alors il n'allaient pas le lui en priver.
Vincent n'avait pas toujours été comme ça. Très petit, il avait réchappé d'une méningite qui avait laissé des séquelles psychologiques graves sur lui. A l'âge de 5 ans, il ne riait plus comme un enfant le fait, il ne souriait plus, et perdait constamment son regard dans le vide. Il n'avait plus envie de rien. La ou un enfant aurait été ravi d'aller à la fête foraine, Vincent restait assis sans rien dire. Ses parents étaient très inquiets pour lui, et pensaient qu'il allait grandir isolé. Mais un jour, en allant chez le pédopsychologue pour la séance hebdomadaire, tout à changé. Pour Vincent, mais aussi pour ses parents. La radio passait un vieux morceau de rap du début des années 90, et le visage de Vincent s'est éclairé. Il à commencé à sourire, puis il s'est mit à hocher la tête. Sa passion était née.
Depuis peu, Vincent avait un projet : enregistrer une démo et commencer à se faire connaitre. Il avait accumulé assez d'argent de poche pour pouvoir s'acheter un micro, et il ne lui restait plus qu'à travailler ses textes. Pendant un mois, partout où il se trouvait, il écrivait. Au lycée, dans le bus, dans la rue, devant la télé, son inspiration n'avait plus de limites.
A force de travail, il était prêt : il allait enregistrer. C'était un moment très important pour lui, il prit donc soin de ne pas bafouiller et de tout faire bien. Et il commença.
Il passa des heures enfermé dans sa chambre, à recommencer à chaque petit bruit parasite. Au moment de manger, sa mère monta le chercher dans sa chambre. Elle colla l'oreille à la porte, et, devant tant de passion, elle déposa son assiette au pied de sa porte, et ne le dérangea pas.
Il était tard dans la nuit quand Vincent décida que son premier morceau était terminé. Fier de lui, il se coucha, bien décidé à faire écouter son morceau à son meilleur ami Jeff le lendemain.
Dans le bus, il retrouva Jeff et commença à lui faire écouter son chef d’œuvre. Excité en attendant le verdict de son meilleur ami, Vincent tapotait l’accoudoir de son siège nerveusement. Voyant Jeff hocher la tête, un grand sourire se dessina sur son visage. Jeff enleva les écouteurs et dit :
- Genre c'est toi qui rappe !
- Ah si si, attends j'ai passé toute l'après midi dessus, et j'ai bossé dessus jusqu’à deux heures du mat !
- C'est toi qui à écrit aussi ?
- Ouais ouais bah j'ai tout écrit en cours en plus !
- Ah ok ok... Et c'est toi qui à fait la voix chelou derrière à la fin ?
- La voix chelou ?
- Mais si le truc bizarre là, attends écoute...
Vincent fonça les sourcils et prit l'écouteur. Jeff passa le morceau en accéléré et reprit la lecture à quelques secondes de la fin. Soudain, Vincent se figea : il n'était pour rien dans le bruit qu'il venait d'entendre. Une sorte de voix inaudible, mais qui avait quelque chose d'effrayant. Il reprit son lecteur mp3 et le rangea dans son sac. " Ca doit être ma mère ou mon père qui parle en bas, les murs sont fins chez moi " dit il a Jeff en descendant du bus.
Le soir même, il enregistrait un autre morceau. Mais malgrès l'entrain de son fils à faire du rap, la mère de Vincent lui demanda d'arrêter un peu le rap pendant quelques temps. Elle n'en pouvait plus de l'entendre rapper nuit et jour. Mais peu importe, il allait pouvoir faire tout le bruit qu'il voudrait, puisque ses parents partaient en vacances dans une semaine, il aurait la maison pour lui tout seul.
Cette semaine sans rap fut incroyablement longue pour Vincent, si bien qu'il sauta de joie quand ses parents quittèrent la maison le vendredi soir. Il invita Jeff à passer la soirée avec lui pour lui faire écouter le dernier morceau qu'il avait enregistré. Vincent libéra toute la puissance de ses baffles, régla les basses au max, et lança la musique. Les deux adolescents dansèrent comme des dingues sur le rythme du nouveau morceau de Vincent. Exténué, Jeff allait pour enlever le cd de Vincent pour mettre sa musique à lui quand il entendit quelque chose. La même voix qu'il avait entendu sur le premier morceau.
- T'as entendu ? Dit il à Vincent.
- Entendu quoi ?
- Ca fait comme sur ton premier son, le truc flippant à la fin, attends je remets.
- Mais t'es sérieux ? Tu me fais flipper mec !
- Monte le son là, attends... LA !
Et ils restèrent abasourdis par ce qu'ils venaient d'entendre. C'était bel et bien une voix. Mais elle n'était pas agressive, plutôt paniquée. Cette fois ci le message était très clair : NE LES LAISSE PAS PARTIR.
Vincent et Jeff se regardèrent, et partirent dans un fou rire à se rouler par terre. Plus par nervosité que par amusement en fait. Rire qui fut interrompu par la sonnerie du téléphone. Vincent descendit les marches quatre à quatre et décrocha le combiné. Jeff arriva lui aussi et vit Vincent, livide. Il raccrocha lentement le téléphone et tomba assit sur le sol. C'était sa tante, l'avion de ses parents s'était écrasé. Ne réalisant pas encore la nouvelle, il remonta lentement dans sa chambre, et, pour en avoir le cœur net, que tout ça ne pouvait être qu'une coïncidence, il repassa son dernier morceau.
Il laissa défiler jusqu’à la fin. Il n'y avait que le silence. Et c'est là que les larmes coulèrent de ses yeux. Il les avait laissés partir.
« Ne panique pas en apprenant ça, mais… Il est mort il y a deux ans. »
C'est vrai que dans cette situation le mieux reste encore de pas paniquer
Salut! J'ai fait une playlist avec des musiques à moi avec pour thème les creepypastas, pour ceux qui connaissent La voilà pour ceux que ça pourrait intéresser
https://soundcloud.com/coma8/sets/creepy-passe-bas
Bonne fin de journée les gens!
C'est quoi Abandonned by Disney? J'ai mis sur google et j'ai vu les images et je pourrais pas dormir alors si quelqu'un l'a en texte
vous connésez la musique de l'aventville? je vous la donne.
http://farodgames.olympe.in/lavender.wav
Ouai
1000
https://www.youtube.com/watch?v=3GwjfUFyY6M