Donne moi plutôt la PS3, radin.
Sinon je suis sûr que vous n´allez rien comprendre à la description de ma future base, m´enfin je la mettrai quand même (accompagnée d´un schéma si jamais). ^_^
Ca me rappelle le Silo ça !
Sinon vive Police ! Dommage je t´ai pas vu Alex, mais sur 80 000 personnes, c´était dur !
Boarf, ca veut rien dire.
J´ai bien vu le frère d´une amie moi.
Mais sinon ouais, quel concert !
Spider-Man 3? Pas vu. Mais c´est vrai qu´en règle générale nos avis cinématographiques sont assez proches. Et puis j´adore ta 41st week citation!
Prochaine étape: 99F! Ca va douiller!
On attend tes Chroniques Naked! Et il faudrait encore préciser un nom pour l´association. Parce que les noms pourris commencent à affluer dans le topic je crois mdr...
Retrouver bientôt Michel dans sa prochaine aventure "Montargi Wave", un micro onde des Patriotes risque de sauter a tout moment et de causer une catastrophe en ville.
Notre Michel réussira-t-il a sauver le petit Victor ?
Comme on a pas souhaité bonne anniv à Alex (28 septembre), je le fais : Bonne anniv Kenneth dit Kevin dit Alex truc much pour tes 16 ans !
Kevin
Tu m´expliqueras hein.
Merciiii !
Bon anniv´
Et Kevin c´est une insulte enfin j´dis ça j´dis rien.
Bah c´était Kevin Jackson au départ non?
Sinon, bon anniversaire aussi!
Sinon, j´aimerais aussi reprendre vivement MTS! Je viens aujourd´hui de me soulager d´un poids légendaire (pour moi hein ) et j´ai vraiment la motivation de finir cette fiction coûte que coûte! Let´s go!
Ouais j´me suis remis à écrire aussi (pas la fic mais en général) donc jsuis bien parti pour continuer là raaa !! !
General Saladin :
Je n’arrive pas à croire ce qui m’arrive, ni à me résoudre à accepter ce que j’avais entendu. Foxhound et ses tumultes s’étaient passées, sans trop de problèmes…en revanche, ce à quoi je ne m’attendais pas, fut ce coup de fil, enfin cet appel radio, quasiment brouillé, reçut il y avait de cela quelques jours. Cet appel était celui d’une voix d’homme, il parlait anglais avec un fort accent russe, il s’adressait à moi, et voulait me donner rendez-vous à St-Petersbourg dans deux semaines…au soir, 21h. Sur le coup je m’étais demandé, pourquoi irais-je, cet homme ajouta qu’il connaissait mes origines, ainsi que celles d’U-155…et surtout il m’appellait par mon prénom…mon vrai prénom, Raphaël. Il semblait en savoir bien plus que moi, sur moi, et c’est pour cela que je pestais de rage et tuais l’un de mes hommes au moment ou l’appel se termina…laissant planer un grand vide autour de ma conscience. La colère bouillonnait et je me savais incapable de maîtriser, j’enclenchais aussitôt de longs préparatifs de recherche…nous allons à St-Petersbourg. A la recherche d’un homme que je ne connais pas, dans une ville où je ne suis jamais allez, endurant les 99% de chance que cet appel soit destiné à m’entraîner vers un piège. Mais pourtant, j’étais pris d’une curiosité sans limite ainsi que d’un énervement assez dangereux pour mon entourage, je me surpris même à frapper Jack, l’homme envers qui je portais le plus d’estime en ce monde, qui était pratiquement pour moi comme un deuxième frêre. J’eu un pincement au cœur, deuxième frêre, pourquoi fallait-il qu’à chaque fois que moi et Naked nous nous retrouvons…on doit se battre…mes pensées étaient dans un constant désordre, troublé par tout ce qui venait d’arriver, juste le temps d’embrasser Kira et je partais pour St-Petersbourg afin de rejoindre Jack, qui était déjà parti là-bas quelques jours plus tôt avec quelques uns de nos meilleurs hommes, parti pour rassembler un maximum d’infos. A l’heure où je vous parle l’hélico avance lentement vers la ville en Russie, trop lentement, si lentement que je sens bouillonner chaque seconde un peu plus en moi un sentiment d’étrange excitation mêlée à une profonde envie de tuer…pourquoi tuer ? Peut-être parce que je suis en manque…comme à chaque fois, le trajet en hélico m’endort, je me sens sombrer petit à petit…je dors et je vais à St-Petersbourg…
Je vous passe un petit coucou ^^
Dans le tableau de Mendeleiev, le souffre à pour symbole S, tout comme l´initiale de Stone, coincidence ? Je ne pense pas...
Bon texte Saladin! Faut que Naked se grouille de venir on pourra poster la suite!
Sinon, essayons de décrypter les persos de MTS avec le tableau de Mendeleiev:
Stone: S! Le soufre, la souffrance et la mort!
Naked Snake: N! L´azote, le composant élémentaire de l´air! Rien à voir mais c´est vrai qu´il nous pompe l´air Naked!!!
Saladin: S! Comme Stone, évidemment!
Locke: L! Ca n´existe pas! XD Li et Lu existent, mais pas Lo! Encore une fois, Locke est perdu dans ce monde de brutes...
Pliskin: P! Le phosphore! Element qui brûle au contact de l´air... Pliskin brûle donc au contact de Naked!
Ripple: R! Comme pour Locke, R ou Ri n´existe pas! Ripple était donc l´hallucination de lui-même, piégé dans le cerveau d´Orson qui fait bronzette aux caraïbes!
Al... Kenneth: K! Le Al Aluminium est devenu le K Potassium! Le métal devenu métal alcalin à la suite de son plongeau dans le grand canyon US!!! Il est trop fort ce Kenneth!
A bientôt pour de nouvelles aventures chimiques de MTS!!!
Totalement HS! J´avais envie d´écrire, je l´ai fait!
Je ne compte pas laisser mourir ce merveilleux topic, et commence d´ores et déjà à l´alimenter. Et je le ferai, jour après jour!
Lockheed´s Tales I: Seattle - Inside Hell
-Insertion
Caporal Lockheed
"La mission ne sera pas de tout repos"
C´étaient les derniers mots qu´avait prononcés Wiles, et probablement dans les plus adaptés. La nuit était maussade, les nuages se développant au-dessus de ma tête avec ce bruissement qui fait frémir les entrailles du soldat pourtant si sûr de lui. Évidemment, tout avait été prévu dans le moindre détail. Mais la moindre faute, aussi infime soit-elle, pouvait également nous conduire tout droit vers une mort certaine.
-On est tombé juste, on dirait, me rétorqua Owl en observant son PDA. Tu me dois un doughnut.
J´eus un petit sourire, ne répliquai pas et attendis que l´équipe entière se regroupe. Le saut en parachute s´était déroulé sans problèmes...
-Je crois que le SR-72 vient de se faire descendre, dit Owl en tapotant le PDA. Ou alors il a trouvé un nouveau moyen de disparaître de NOS écrans radars.
-Les Chinois aussi ont des radars performants. Et ce n´est pas l´aide des Russes qui va les aider, rétorqua Chip, l´oeil alerte, ses NVG sur les yeux.
Il avait raison... et c´était d´ailleurs le but de notre mission. Fox-Hound avait décelé de nombreux retournements de situation inattendus dans l´état de Washington. De nombreuses équipes de Fox-Hound s´étaient retrouvées prises au piège dans des embuscades dont personne extérieur au groupe ne se trouvait informé. L´idée d´une taupe s´était vite répandue, et il fallait agir vite avant que le Nord-Ouest entier du pays ne se retrouve envahi de troupes sino-russes. Car, par souci de fierté d´ex-communistes peut-être, les deux puissances millitaires s´étaient alliés pour envahir la côte Ouest, d´après un communiqué d´espionnage interne. Espion qui avait coupé contact avec Fox-Hound depuis des mois... mais le fait était là: l´alliance des Russes avec les Chinois, alliés à une taupe probablement bien enfoncée dans nos réseaux, nous imposait de réagir. Wiles avait formé en vitesse le Corps d´Élite n°4, nous tirant du lit à quatre heures du matin, pour nous envoyer dans les environs de Seattle.
-Où est le point de ralliement? demanda Falcon en vérifiant minutieusement son M24.
-À... douze kilomètres, dit Owl en, étrangement, rangeant son PDA. Il y a des troupes un peu partout... c´est surtout pour ça que Wiles nous a envoyé...
-Il semble en fait que les dernières opérations coup de poing des forces ennemies, continuai-je en coupant Owl et perfectionner ainsi mon statut de leader, aient pris une ampleur supérieure depuis ce matin. Tous les forces des Marines et de Fox-Hound entourant la ville de Seattle se sont faites décimées ou ont dû battre en retraite. Il reste quelques résistants dans le centre-ville. Notre mission est de les rejoindre, les aider, et éliminer la taupe.
Tout le monde avait déjà vu tout ça dans le briefing, mais il était bon de le rappeler.
-Allez cacher vos parachutes.
Tous s´éxécutèrent. Je vérifia ma P-90, observai que le réticule thermique marchait, puis vérifia mon Sig Sauer P225/25, puis, enfin, serrai à son point parfait le silencieux de la mitraillette. La marche pouvait commencer: Chip en tête, MP5 levée, au aguets. Falcon au centre, prête à réagir, tendant l´oreille et marchant l´air tranquille. Moi, derrière, qui observait les environs et méditais la démarche de l´opération. Owl, surveillait la droite de son M4, Flint surveillait, de son pas de géant, la gauche de son M249. Bullet, sans un bruit, marchait lentement derrière nous. A reculons ou dans notre sens, je n´aurais pu le dire. De toute manière, il sent les coups bas et ne nous fairait pas défaut. La nuit était noire, la forêt fantômatique, le vent sifflait dans nos oreilles et la vue jaunie des environs ne nous inspirait pas la moindre confiance.
26 Février 2027, 23h48. Je me nomme Lockheed, et ceci est mon histoire.
Super texte, j´adore tout particulièrement la dernière phrase.
Je posterai ma chronique d´ici quelques temps, mais j´ai pas abandonné
Intro sympathique à tes chroniques Saladin. C´est sur que si Nakeude se grouille pas, on va tous finir par craquer (pas vrai Stone ? XD). Après c´est la rentrée c´est sur, et on a tous quelque chose à faire. Mais bon, certains ont envie d´écrire.
Locke, c´est vrai que tout nous avait dit que tu allais compléter les trous de ton histoire, bien que je ne vois pas trop l´utilité de faire ça maintenant (à part le faire que tu avais envie d´écrire, bien sur). Surtout qu´on s´est pas tous mis d´accord sur la date de la 3e guerre mondiale. Enfin quoi qu´il en soit, je ne vois pas l´interet de suivre une nouvelle mission de Locke si c´est pour qu´elles soient coupés au milieu par les chroniques.^^
Non, ce sera une mission très courte, cinq ou six texte du genre à tout péter! Et puis le temps que Naked se décide à écrire sa Chronique, j´ai vraiment le temps de finir!^^ Et puis j´en profite pour revenir à ces textes rapides et mal foutus qui caractérisaient le MTS des débuts!^^ (Celui de ma jeunesse! )
Lockheed´s Tales I: Seattle - Inside Hell
-Red Smoke
Caporal Lockheed
Il fallait bien l´avouer, depuis le début de la guerre, je ne me sentais en sécurité nulle part. Dans la base, durant les briefings, en permission ou même quand j´allais parfois méditer seul dans les forêts environnant la base, j´étais toujours sur la défensive, une balle dans la chambre de mon Sig, les doigts frétillants. Aussi, dans cette nuit envahissante et froide qui me collait quelque peu à la peau, je me sentais plutôt dans mon élément, le stress de la situation se métamorphosant en une espèce de sentiment de satisfaction. Drogué aux combats ou pas, je me sentais sûr de moi, à chaque pas dans la nuit. Les seuls sons provenant des alentours étaient les pas de chacun, sauf ceux de Bullet qui ne s´entendaient jamais, et la respiration de chacun, sauf celle de Falcon qui était entièrement maîtrisée. Tandis que le silence régnait en maître depuis maintenant trente-quatre minutes, Chip se stoppa, leva la main, et chacun se baissa lentement. En une seconde, toutes les sécurités se baissèrent instanément, brisant ce silence de cet opéra de cliquetis. Sauf Owl et Bullet, chacun avait ses lunettes thermiques sur les yeux et, scrutant les alentours, j´aperçus rapidement, de l´autre côté de quelques buissons et arbres, des soldats marchants en rang serré et observant les environs, suivis par plusieurs jeeps, un camion de transport de troupes et un petit char d´assaut. Immédiatement, j´ordonnai à tout le monde de ne plus faire un mouvement et demandai à Chip, d´une voix à peine perceptible, d´aller jeter un coup d´oeil.
-Mets-toi en position couchée sur les hauteurs, chuchottai-je à Falcon en montrant une petite coline, tandis que Chip se déplaçait mineutieusement vers les buissons. On ne prend aucun risque.
Elle hocha la tête, fit glisser son M24 de son dos jusqu´à ses doigts et commença à marcher en position accroupie. Heureusement, les soldats ennemis n´étaient équipés que de lampes torches, et ne pouvaient nous voir à distance. Néanmoins, le char était probablement équipé d´appareils dans le genre, et Falcon devait rejoindre le point donné à une vitesse suffisament rapide pour ne pas se faire repérer. Mon codec grésilla: Chip.
-Ils ont des 5-5-6 coups, et des grenades. Ils semblent légèrement armés, mais je n´ai pas pu voir qui était dans le camion, ça peut tout aussi bien être des troupes d´élites. Quant au char, il n´y a personne à la mitrailleuse, et je doute même qu´il y ait plus d´un conducteur.
Je jetai un coup d´oeil à Falcon, qui venait de se coucher sur le tallus et de renverser une couverture de camouflage sur son dos, puis fis un rapide scan thermique du convoi avec le viseur de ma P-90.
-Le camion est vide de troupes, déduis-je en observant la masse sombre sur le réticule. Mais il semble rempli de munitions, ou alors d´objets en tout genre. Mieux vaut quand même ne pas...
Un coup de feu.
Un deuxième.
Un crépitement, rapidement suivi par au moins six autres.
-CHIP!
Flint venait de hurler le nom de notre éclaireur au beau milieu de la nuit. Une erreur monumentale qu´on aurait vraiment pu éviter.
-En formation, vite! hurlai-je en me levant. Owl, reste avec moi, Flint, tu fais le ménage!
Je me tournai vers Bullet.
-Surveille Falcon...
Puis, hésitant:
-Chip va bien?
Sans mot dire, Bullet hocha la tête et partit en direction de Falcon dans un sprint extraordinaire, ses deux pistolets toujours en main, les doigts sur la détente. Je me retournai, partis aux trousses de Owl qui courait arme baissée et observai la route. Les phares venaient de se détourner de celle-ci et balayaient désormais le champ sur lequel nous courrions. Dans ce réflexe militaire qui caractérisant si bien Fox-Hound, Owl et moi-même nous jetâmes à terre dans le même élan tandis que les rafales commençaient déjà à traverser l´air.
-Owl, smoke grenade!
Tenant son M4 en appui sur le sol et tirant à l´aveule de sa main gauche, Owl prit la grenade dans son dos, la dégoupilla avec les dents et la jeta au loin. Je fis de même, puis, alors que la fumée rouge commençait à envahir l´air, je me mis à genoux, épaulai la P-90 et enclenchai le détecteur thermique. Un ennemi courait dans la fumée à grandes enjambées, suivi de près par quatre autres soldats.
-Owl, ne tire pas! C´est Chip!
Son MP5 dépassant de la fumée fut bientôt suivi par le bonhomme tout entier, et alors que j´ordonnai à celui-ci de se baisser. J´alignai un premier soldat à la P-90, fit feu et tandis que les autres s´accroupissaient dès qu´il fut touché, abattis directement le deuxième. J´eus à peine le temps de viser le troisième que la tête de celui-ci vola à moitié en éclats, et que celle de son voisin suivit à une seconde près. Je restai ainsi, accroupis, attendant le moindre geste.
-On dirait que ça se calme, observa Chip. Je vais voir...
-Formation Delta, ordonnai-je. Owl, tu prends à droite, moi à gauche.
Alors que nous entrions dans la fumée rouge, celle-ci se dissipa comme pour nous éviter et nous laissa apercevoir le spectacle morbide des quatres soldats à terre. Tous étaient figés dans une horrible grimace, sauf le dernier dont le visage s´était fait éclater par le tir de Falcon. Je remarquai que l´un d´eux respirait encore faiblement, mais ne fis aucune remarque, lui écrasai la cage thoracique en passant et continuai en direction des véhicules. Soudain, tandis que le groupe entrait sur la route, deux derniers soldats se dégagèrent de sous le camion et commencèrent à faire feu. Par réflexe, je plongeai à terre et fis une roulade. Je crus entendre un gémissement mais, me concentrant sur l´action, abbatis un premier d´une rafale tandis que le deuxième venait de se faire relever de terre par Bullet, qui l´avait plaqué contre le camion. Je me tournai pour voir si tout allait bien, et vis Owl à terre, se tenant le torse avec douleur.
-Putain, j´ai jamais autant aimé le kevlar de ma vie...
J´eus un petit sourire, puis me tournai en direction de notre otage.
-C´est un chinois, dit Bullet en envoyant l´Aks-74u du soldat voler sur la route. Et on dirait qu´il fait dans son froc.
-Quelqu´un parle chinois ici? demandai-je en montant sur le char, m´assurant que son conducteur était bel et bien tête en sang sur ses commandes.
Un petit silence, puis, après un coup dans le ventre du chinois, Bullet remarqua:
-Non, personne. Il n´est donc d´aucune utilité.
Aussi sec, il dégaina son Beretta et le plaqua contre la gorge de l´homme, et tira le chien en arrière.
-Non! Arrêtez, s´il-vous-plaît! hurla le chinois avec un fort accent. Pitié, ne me tuez pas!
-Tu crois qu´ils leurs apprennent ce genre de phrase par coeur, en Chine, avant de leur ordonner d´aller casser du ricain? me demande Bullet de ses grands yeux gris, sans prêter attention au Chinois.
Falcon et Flint sortirent de la pénombre et leurs silhouettes s´alignèrent dans les phares du camion.
-Personne dans les alentours, me dit Falcon. On dirait que monsieur est notre dernier allié.
-Comment tu t´appelles? demanda Bullet de sa voix grave.
-Hi-chown... pitié ne me...
-D´accord Chong, on va te faire une fleur, lui dit Bullet en enfonçant ses yeux gris dans les siens, comme un serpent qu´on ne peut dompter. Tu vas nous dire, explicitement, où se trouve votre base la plus proche, et ce que vous comptez faire des troupes qui ont survécu au centre de Seattle...
Le Chinois fit une grimace de douleur, horrifié, mais ne dit rien. Bullet hocha la tête de côté, comme un petit chien, et lui assèna un coup de crosse sur la tête.
-Il ne sait rien à propos des troupes, dit-il en traînant le corps sur le bas-côté de la route. Par contre, les informations sur la base sont sur une carte, dans la boîte à gants du camion. Les jeeps ne nous seront d´aucune utilité.
Je hochai la tête, laissai pendre ma P-90 à la hance et ordonnai d´une voix forte:
-Mieux ne vaut pas s´infiltrer dans le camp chinois avec nos têtes d´occidentaux. On prend ce camion et on rejoint le centre-ville par le chemin le moins dangereux. (Me tournant vers Owl) Fais-moi sauter ce char.
J´attendis que tout le monde prit place dans le camion, demandai à Chip de conduire, puis m´installai à l´arrière, aux côté de Flint, et abaissai la bâche. Une fois de plus dans le noir, il fallait espérer que notre issue de secours serait un peu plus glorieuse cette fois-ci...
Bon.
Ma chronique est complètement sans cross-over, donc je pense que c´est pas plus mal si je la commence.
Voici donc le début
Chrysler Unit Chronicles - 1 - There´s no easy way out.
Première partie.
Avais-je fait le bon choix ? En acceptant de prendre la tête de cette unité, j’avais considérablement restreint mon propre champ de liberté. Impossible de sortir de la base, d’aller prendre quelques jours… Au cas où un ordre de mission arrivait, il fallait que je réponde présent. Seulement voila, cette mission, elle n’arrivait pas. 9 mois que j’étais ici, à subir les interminables entraînements… Je m’étais parfaitement rétabli de ce foutoir à Foxhound, ainsi que toute mon équipe. Seulement, on commençait sérieusement à rouiller…
Paradoxal, tout de même. Avoir hâte de risquer sa vie, d’être blessé, de voir ses camarades tomber. Mais la dose d’adrénaline que le combat nous procurait, rendait plus dépendante que n’importe quelle drogue. Impossible de s’en passer trop longtemps, à moins de devenir petit à petit une loque humaine. Nous n’étions pas des soldats. Car eux, ils sont heureux de revenir du conflit, pour retrouver ceux qu’ils aiment, et ne plus les laisser. Nous sommes juste des armes. Avec des pieds, des bras… et, pour certains, un cœur.
Le crépitement de la radio me sortit de mes pensées. Je sortis de la douche, afin d’entendre ce que je croyais être l’habituelle annonce de l’entraînement :
- Chrysler Unit, au rapport dans la salle de briefing dans 10 minutes. Ordre prioritaire. Annonca la voix.
Les deux derniers mots signifiaient mission importante. Pour moi, ils signifiaient surtout libération. Je me dépêchai de m’habiller, et me rendis dans la grande salle de briefing, où attendaient déjà Claire et Milla. Après quelques minutes, nous étions au complet. Un homme entra alors, sûrement un des lieutenants de Saladin, et alluma le rétroprojecteur.
- Une mission de la plus haute importance vient d’arriver. Vous vous souvenez de la taupe, il y a quelques mois, qui avait été récupérée par hélicoptère ? On vient de la retrouver. L’un de nos hommes l’a suivi jusqu’à une ancienne mine d’uranium, sur le flanc nord du Grand Canyon. Le rapport d’espionnage est très imprécis, mais il semblerait qu’il se passe quelque chose là-bas. Vous êtes envoyés en reconnaissance.
Il désigna un point sur la carte qui était apparue sur l’écran.
- Ceci, est l’entrée de la mine. Un ascenseur assez mal en point, qui donne sur une grande galerie. Nous supposons que l’endroit est net, mais faites gaffe, il se peut que cela soit toujours radioactif. Pour le reste, vous avez carte blanche, évidemment. Un hélico vous déposera à 10km de là, vous en faites neuf en voiture, et le dernier à pied. Une fois la mission finie, vous revenez au point de largage. Termina-t-il. Des questions ?
Claire leva la main, et prit la parole :
- Pourquoi envoyer une unité spéciale, juste pour surveiller un type qui n’a pas fait parler de lui depuis neuf mois ?
Très juste comme question, seulement nous étions tellement excités d’avoir enfin quelque chose à faire, que cela ne nous avait même pas effleuré l’esprit.
- Cet homme ne nous a rien volé, n’avait accès à aucun renseignement capital, et pourtant des hommes ont pris le risque d’aller le récupérer, ce qui leur a d’ailleurs coûté un hélicoptère. Et aujourd’hui il passe une journée entière dans une mine désaffectée depuis 40 ans. Cela mérite des explications, je pense. Plus d’autres questions ?
Personne ne broncha. Car, c’est vrai, c’était louche. Qu’est ce que ce type fabriquait ?
- Alors décollage dans 30 minutes. Conclua-t-il.
Une demi-heure plus tard, nous étions tous les cinq, en uniforme et équipés, sur l’héliport. J’avais embarqué mon éternel Socom, diverses grenades, et des chargeurs. Rien de bien lourd, en somme. Il en était de même pour les autres, à peu de choses près. Claire, quant à elle, avait pris son PDA, sur lequel elle avait téléchargé les plans connus des lieux. Enfin, tout le monde avait son gilet pare-balles. L’hélicoptère décolla, et après pas mal de trajet, nous arrivâmes enfin sur les lieux. Le canyon était impressionnant, d’une beauté sans précédent. Le ciel était d’un bleu parfait, et la chaleur était accablante. Juillet. Saison touristique. On avait intérêt à se faire discret, si on ne voulait pas s’attirer des problèmes. C’est pour cela que l’hélico nous déposa dans une clairière, au lieu de l’héliport habituel qui se situait en plein milieu des touristes. Alors que l’appareil devenait de plus en plus petit en décollant, nous commençâmes à avancer en direction du canyon. Il ne fallait pas se précipiter, car tomber nez à nez avec un groupe de randonneurs n’était pas la meilleure chose possible. Tout le secteur de la mine était bouclé, avec des panneaux biohazard un peu partout. Le grillage était aisément franchissable, et une fois dans l’enceinte, nous trouvâmes rapidement l’ascenseur derrière les montagnes de câbles rouillés qui traînaient. J’avais un assez mauvais souvenir concernant les ascenseurs mal en point, mais tant pis. Après s’être assurés qu’il n’y avait aucune autre entrée, ni aucun piège apparent, nous entrâmes dans le monstre d’acier, et fermâmes la lourde grille. Le monte-charge descendit instantanément. Première surprise. Je pensais que la descente allait être laborieuse, que l’appareil allait couiner de tous les coins. Etrangement, c’était parfaitement fluide, comme s’il était régulièrement entretenu. Une fois en bas, cela ressemblait véritablement à une mine. Une galerie poussiéreuse, sombre et basse de plafond. Qui plus est, elle se finissait à peine quelques mètres plus loin, les conduits étant bouchés par des éboulements. Jay, qui n’attendait qu’une mission pour se dégourdir les jambes était dépité. Alors que nous nous apprêtions à remonter, il shoota dans une pierre qui se traînait. Elle rebondit un peu plus loin, et disparut dans le noir. Puis, trois bruits métalliques, de plus en plus éloignés. D’après les plans de Claire, rien ne devait se situer à cet endroit. A l’aide de la lumière salvatrice apportée par les lampes torches, nous trouvâmes un passage dérobé. Impossible à découvrir sans un petit coup de pouce du destin. Nous nous enfoncions dans les méandres de la mine, et après une bonne vingtaine de marches, nous arrêtions devant une porte. Une sorte d’écoutille, le même genre que dans les navires, une grande porte étanche avec une poignée à tourner. Pas le genre de truc que l’on trouve habituellement dans une vieille mine. Cela m’intriguait de plus en plus, car pour l’instant, il devenait évident que ce complexe n’était pas désaffecté. Après s’être mis à trois pour réussir à ouvrir, nous pénétrions dans un large couloir, baigné d’une atmosphère assez glauque, mais néanmoins parfaitement récent. Une lumière rouge clignotante éclairait par moments l’endroit, révélant d’autres signes de danger radioactif. Alors que nous longions prudemment le couloir, à la recherche d’une quelconque sortie, nous arrivions devant une porte, en tout points similaire à celle que nous venions de franchir. Sur celle-ci, au dessus de la poignée, se trouvait l’inscription : « Authorized Personnel Only ». Nous ouvrîmes, laissant place à une petite pièce. Sur le mur en face de nous se trouvaient une douzaine d’écrans de contrôle. Seuls trois d’entre eux étaient allumés, et je reconnus l’entrée de l’ascenseur, l’escalier ainsi que la pièce où nous nous trouvions. J’examinais le siège qui se trouvait à côté de moi. Le tissu était encore détendu, enfoncé… Il y avait quelqu’un ici il y a quelques minutes à peine. Nous étions attendus… J’observais plus attentivement la caméra de la salle dans laquelle nous étions. La porte… la porte était en train de se fermer !
Je fonçais pour essayer de la bloquer, mais trop tard. Même pas le temps de commencer à paniquer qu’une voix s’échappait d’un haut-parleur, placé dans le coin de la pièce. Une voix masculine, légèrement hésitante :
- Vous avez deux choix : Soit vous ne coopérez pas, et vous crevez ici par manque d’air, soit vous faites passez celui parmi vous qui dirige l’unité, et lui seul, par la porte située derrière vous, pour que l’on puisse discuter un minimum. A vous de voir.
Je me levai, et alors que je passai à coté de lui, Jay me glissa à l’oreille :
- Il n’est pas obligé de savoir que c’est toi le commandant. Laisse moi y aller à ta place.
- Je n’y vais pas parce que je suis le commandant, j’y vais parce que je ne veux pas que vous y alliez. Si dans dix minutes je suis pas là, appelle des renforts. Lui répondis-je.
- C’est très touchant, mais sachez qu’aucune communication ne passe ici. Reprit la voix de plus belle. Dis à tes camarades de se mettre dans le coin opposé de la pièce. Quant à toi, place toi derrière la porte. Aucune entourloupe, ou je vous fais tous sauter.
Respectant les instructions, les autres reculèrent et je restai seul derrière la porte. Celle-ci s’entrouvrit, et je passai. Elle se referma sèchement derrière moi, alors qu’un homme surgit de l’ombre, me menaçant avec une arme. Il me poussa avec le canon, m’intimant d’avancer. Je ne le voyais pas encore clairement, son visage était caché. Il m’emmena dans une autre pièce, plus grande celle-là. Il arrêta de m’appuyer son flingue dans le dos, et je me retournai alors. Ce fut le moment que choisit une des lampes pour avoir un court sursaut d’énergie, qui me permit de voir le visage de l’homme. J’avais déjà vu sa tête, plusieurs fois. La dernière, c’était au briefing. C’était la taupe, celle qui s’était tiré de la base par hélico. Un homme grand, aux cheveux longs, et au regard de savant fou. Je décidai de prendre les devants :
- I know you… You are Reyes, the man who escaped the Saladin’s base.
- Ah, donc tu es bien un des terroristes. Mon véritable nom est Jeremy Forman. Voila, tu connais mon nom, et je ne connais pas le tien. Remettons les compteurs à zéro, ok ?
Après une petite hésitation, je consentis à lui répondre.
- Kenneth Dolph, Chrysler Unit.
- Très bien Kenneth. Je ne te demanderai pas ce que tu fais ici, je me doute que tu m’as suivi. Je te conseillerai juste de repartir. Il n’y a rien pour toi ici. Tout ce que tu réussiras à faire, c’est à mourir, en compagnie de tes coéquipiers.
- Mais avec qui tu bosses putain ? m’emportai-je, ce qui était assez mal joué étant donné que ce n’était pas moi qui avait l’arme.
- Tu n’as toujours pas deviné ? A présent, je suis avec eux.
- Mais qui « eux » ?
- Les Patriotes. Me répondit-il, froidement.
Yeah! On commence les Chroniques directes, et avec du bon!
Le tout est bien foutu... l´acion bien décrite quelquefois au dépend des environnements, mais ça reste bien mis en place. J´ai un peu de mal à retrouver ton style, normalement plus développé dans l´action, avec cet ambiance glaque pourtant assez bien écrite, mais ça, c´est un détail personnel!^^ Question orthographe, c´est nickel. Dommage juste que vers la fin, tu remplaces le passé simple par l´imparfait pour certaines actions... pas terrible. :S Pour le scénario, j´attends bien évidemment la suite qui s´annonce vers nice!
Lockheed´s Tales I: Seattle - Inside Hell
-Basement
Caporal Lockheed
-Tiens, mets ça...
-Merci.
Chip prit la casquette aux motifs de camouflage urbain chinoise que Bullet lui tendait, la renfrogna sur la tête et continua à observer la route. Bullet, quand à lui, se contenta de se glisser au fond du siège passager pour observer la carte. Je m´approchai d´eux (manquant de tomber lorsque le camion passa dans un pied de poule), et pris quelques nouvelles tout en jetant un oeil à la route de par le pare-brise incroyablement sale:
-Où est le camp le plus proche?
-Vers le Sud-Est, répondit Bullet en tournant la carte à l´envers. Il y a seulement un gros point rouge avec des infos notés en chinois dessus, mais d´après le psyché du pauvre soldat qui doit être en train de se réveiller au bord de la route, ça a l´air de situer les camps.
-On aurait dû le flinguer, décréta Chip en fixant du regard une jeep chinoise qui nous croisait. Il va donner l´alerte d´ici à quelques heures.
-Ca nous laisse déjà pas mal de temps, observai-je avec sagacité.
-On en aurait eu beaucoup plus si on lui avait foutu une balle entre les deux yeux, fit Chip en tournant son regard vers moi. Encore heureux qu´on avait du sédatif sur nous...
-Tu doutes des ordres du capo, Chip?
C´était Flint, de l´arrière du camion, qui vérifiait ses munitions à la lueur de sa lampe-torche.
-Je doute un peu de tout, répondit notre chauffeur sans sourciller, en regardant la route à nouveau, ses mains tranquillement posées sur le volant. Et c´est ce qui t´as sauvé la vie bon nombre de fois et qui va encore le faire.
Je me retournai pour observer le visage de Flint, notre montagne de muscles, et fus surpris qu´il ne s´énervât pas plus que ça. C´était peut-être le fait de bichonner son Saw qui le calmait... c´était déjà ça.
-La dernière fois que quelqu´un a dû effrayer deux bataillons d´ennemis en vidant son chargeur parce que l´éclaireur du coin s´était mis en tête que le chemin était miné et qu´il fallait le contourner, c´est quand même pas totalement grâce à toi non plus.
Le visage de Flint, dans la pénombre, était réfléchi de manière floue et rougeoyante, qui se perdait dans le décor sombre kaki de la bâche du camion. Flint aimait savoir qu´il avait accompli son travail et qu´il avait une place dans notre unité, et bien que son caractère de chien têtu était souvent insupportable, c´était peut-être, moralement, le plus faible d´entre nous.
-Remarque, le chemin était quand même miné... répliqua Chip avec un sourire en coin. Caporal, baisse-toi, on croise un transport de troupes.
Je me plaquai derrière le siège du conducteur, écoutai les camions et chars passer à nos côtés et observai la réaction de Flint.
-On aurait quand même gagné un temps précieux...
-Bien évidemment, dit Owl, visiblement agacé et sortant de son silence habituel. On aurait dû bombarder trente mètres de rues avec les cinq grenades qu´on avait et tirer sur le sol en espérant que personne n´entendrait rien, et éspérer encore plus ne pas sauter! T´aurais pu essayer de te trouver un Burger King ouvert tant que t´y étais.
La précédente mission avait effectivement eu lieu dans une petite ville tranquille de l´Arizona où un commando russe avait établi un camp de base. Une petite mission facile, même si nous avions fini par nous faire repérer et finir le tout en catastrophe.
-Fermez-la, objecta à son tour Falcon, et coupant Flint qui voulût se défendre, j´imagine, de manière stupide. Les Chinois ont peut-être des détecteurs radio dans le coin et s´ils surprennent une conversation entre soldats américains, qui plus est de Fox-Hound, on est bon pour le charnier le plus proche. (Pui, fermant les yeux, s´allongeant sur le banc en tenant son M24 parrallèle à son corps telle une chevalier tient sa lame dans sa dernière demeure) On va arriver à ce camp d´ici à quelques minutes. Profitez-en pour vous reposer, ça va pas être de la tarte.
Je hochai la tête, et jetai un coup d´oeil à Owl. Pourquoi fallait-il que ce soit toujours un subtalterne qui résolve les conflits dans MON unité? Depuis sa création, quelques mois auparavant, j´avais l´impression qu´au fur et à mesure des missions, mes soldats n´étaient que des comédiens prêts à tout pour se faire remarquer un peu plus dans leur échelle, sans même voir qu´ils étaient probablement les meilleurs. La fierté de chacun l´emportait sur le résultat final, qui, je le sentais, pouvait à tout moment se terminer en désastre.
-Elle a raison, nous fit la voix de Bullet, à peine audible. Le camp pointe à l´horizon, préparez-vous.
-Décris-le, ordonnai-je.
-Une bonne douzaine de tentes, trois ou quatre véhicules et des soldats faisant leur ronde.
-Des contrôles à l´entrée?
Soudain, un silence. Suivi rapidement par le bruit caractéristique d´un silencieux se vissant au bout d´un canon.
-J´espère que non. Dans tous les cas, soyez prêts.
Une fois de plus, la symphonie de cliquetis de sécurité emplit l´atmosphère. Et, durant quelques instant qui, dans la semi-pénombre teintée de kaki, le silence tant convoité de Falcon eut sa minute de gloire.
-Je vois une tante plus large avec une antenne à côté, dit Chip. Probablement celle d´un gradé.
-Bien... dépose-moi à côté.
Un nouveau silence, tandis que je délestais de ma P-90 et sortais son Sig, y vissant moi-même un silencieux, puis vérifiant qu´il y avait une balle dans la chambre.
-Je vais aller chercher les informations concernant les coordonnées des derniers survivants à Downtown Seattle, précisai-je. Quand je serai sorti, tu partiras te garer plus loin, pour ne pas éveiller l´attention. Attends mon appel codec pour venir me chercher... si je ne reviens pas, essayez quand même de voir si je suis encore en vie.
Ironique ou pas, ma dernière remarque ne leur fit aucun effet, et chacun se contenta de hocher la tête. Lentement, je me glissai vers l´arrière du camion, mis mes Night Vision Google sur les yeux, jetai un rapide coup d´oeil et plongeai hors du camion dans les fourrés. Aussitôt, le véhicule repartit, et je pus observer à ma guise les alentours. Deux gardes, à l´opposé du camp, faisaient leur ronde nonchalament, et la plupart étaient assis autour d´un feu de camp, dont la vue me perçait les yeux. La tente principale était à moins de dix mètres, gardée par un soldat qui tentait péniblement de rester éveillé. Je m´en approchai calmement, la contournai et longeai son côté. Sur la pointe des pieds, je me glissai derrière le soldat, puis lui assènai une rapide manchette (il tomba sans même geindre), et jetai un coup d´oeil à l´intérieur de la tente. Elle était uniquement occupée par un gradé chinois occupé à ronfler, et semblait dénuée de caméras. Je trainai donc le corps inanimé du garde à l´intérieur, et m´approchai calmement d´une table où trônait un ordinateur portable. Jetant un dernier coup d´oeil à l´entrée et au capitaine en train de somnoler, je vérifia que l´appareil n´était en aucun cas piégé par une quelconque alarme, puis l´ouvris calmement et l´allumai.
"Hum, voyons si les Chinois sont tant à la pointe de la sécurité informatique que ce qu´ils prétendent!"
L´écran s´éclaira, et tandis que le programme se lançait, je me rendis compte avec une étonnante stupéfaction que pirater un ordinateur dans un alphabet que je ne connaissais pas allait me poser moult problèmes. Lentement, je refermai donc l´ordinateur, et me dirigeai vers le gradé. Décidant de jouer sur un effet de surprise et de terreur, j´enlevai mes lunettes thermiques, sortis d´une de mes poches la peinture sombre pour visage et m´en empreignai sur toute la face. Aussitôt après, je lui renversai le verre d´eau qui trônait sur sa table de nuit sur la figure. Il s´attendait à pouvoir envoyer une de ses recrues farceuses en première ligne, vu sa tête. Vue celle qu´il fiten se rendant compte que sa recrue ressemblait fort à un pistolet pointé en plein dans son troisième oeil, il en fit une toute autre.
-Hello my friend, commençai-je d´une voix suave. I´m looking for some informations... I hope you´ll be able to help me.
Il sembla marmoner dans sa barbe en chinois. Je semblai lui enfoncer le canon du silencieux un peu plus fort entre ses sourcils, et lui pointai de ma main gauche le soldat que je venais d´assommer, dont on ne voyait dépasser que les deux pieds.
-If you want, you can speak chinese wit´ him somewhere in the middle of the deeps of hell. Or... we can have a wonderful conversation in english.
L´effet désiré fut plutôt efficace.
-Okay... mais éloigner ce truc de moi.
-Comme vous voudrez, fis-je en reculant d´un pas, tout en ayant encore sa tête dans ma ligne de mire. Donnez-moi les coordonnées du groupe de survivant en centre-ville.
Je lui montrai l´ordinateur portable d´un coup de tête. Mais il semblait encore réticent, et hocha la tête lentement, pas encore convaincu. Tirer le chien de mon pistolet en arrière,e le regard inflexible, le fit réfléchir autrement. Sans un mot, il s´approcha de l´appareil, l´ouvrit, et commença à naviguer à l´intérieur, dos à moi. J´observai bien que ses mains ne viennent pas chercher une quelconque arme dans un des tiroirs, et jetai un coup d´oeil à l´entreé. Après deux minutes, il s´écarta légèrement sur la droite et me montra une carte détaillée. Tandis que, arme levée, je m´approchai de l´ordinateur pour vérifier que la carte était bien celle dont j´avais besoin et prendre les informations sur une clé USB, je remarquai, trop tard, que son doigt effleura le dessous du bureau. Devinant le bouton qui s´y cachait, je levai le pistolet dans sa direction, mais alors qu´il s´attendait à ce que je l´abatte d´une balle, je lui décochai un coup de crosse dans la mâchoire, fis une rapide prise de CQC et eus juste le temps d´arracher la clé pour la glisser dans une de mes poches, puis tenir en joue l´entrée de la tente. Le premier soldat entra sans réfléchir, courant arme contre poitrine. Je pressai trois fois la détente, et le son étouffé du silencieux se répandit dans l´air, tandis qu´il s´écroulait à l´extérieur du baraquement, la moitié du corps séparé par la porte de tissu. Je pressai le capitaine pour qu´il avance, et dès qu´un autre stupide soldat franchît la porte, se fut pour se le recevoir en pleine face. Je courus rapidement vers lui, lui décochai un coup de genoux dans le ventre puis un puissant coup de poing dans la face. Dehors, un coup de feu, unique, se répandre dans la nuit avec un écho puissant, rapidement suivi par un autre. Puis un moteur se mettre en marche rapidement. Repérant le camion de par le son qu´il provoquait, celui-ci passa juste devant moi au moment où je décidai de sortir de la tente. Je me mis à sprinter derrière ignorant les soldats chinois qui devaient être en train de me courser, et bondis à l´intérieur. Je manquai d´écraser Falcon, couchée en travers du camion en position de tir, et ordonnai d´une voix forte:
-We get the hell out of here!
Me retournant, c´était pour apercevoir trois jeeps chinoises partir à nos trousses.