J'attends la suite

Bon début je suis
Avec ce pseudo en plus

Pas mal la story je suis

Je suis ! J'adore les story pro

Surprenant davoir autant de suiveurs (Et le grand Roubson btw )

FDS bah oui, la legende nigeriane quoi Le Futur Okocha Sweet incoming

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Chapitre II

"Santiago !"

Je me retournai, voyant mon père esquisser un sourire arrogant, que je tenais de lui par la même occasion. Il était dans la petite remorque d'occasion que l'on avait louée il y a quelques semaines, arborant un regard comme toujours fier, mais tenant dans une main une cerveza, rare chose que l'on voyait chez lui (la dernière fois datait d'il y a quelques semaines aussi, après avoir pleuré en match de Gold Cup). Il me fit un signe de la main m'indiquant qu'il voulait que je monte avec lui.

"Alors une belle fin d'année Tiago ?" me dit-il avec le plus grand sérieux.

"En perspective."

"Excellent. J'ai recu l'appel du colegio. C'est pas grave t'inquiète pas."

Il savait, mais à ma grande surprise n'avait aucune réaction. Il achevait sa cerveza avant de la placer aux côtés de celle qu'il avait visiblement bue il y a peu. Il démarra la voiture, avec un grand sourire attaché aux lèvres.

"Esta ramera va a la calle ningun noche."

Je restais encore une fois de marbre, alors qu'il commenca à rouler vers une destination inconnue pour moi, car j'avais l'habitude d'écouter mon père et de ne pas lui poser de questions quand je voyais quoi que ce soit d'étrange. Il venait de dire que Juana, alias maman, faisait les rues chaque soir. Et en roulant, il m'expliquait que les deux hommes devant la porte de ma maison, était là pour l'arrêter, pour prostitution et que lui était soupconné de traffic de drogue. Il regardait sa montre, que je regardais aussi, indiqua que le coup de cinq heures allait sonner dans quelques secondes. Il parla.

"Tu savais. Merci."

Je ne répondis pas.

"On va à l'hôtel ce soir."

Surpris, mais encore une fois de marbre à l'extérieur, je me sentis à la fois content et à la fois décu, car ca signifiait que la maison allait passer sous la jurisdiction du gouvernement, et que nous allions nous retrouver sans domicile encore une fois depuis longtemps. Le compte déjà vide de mon père dans la banca nacional allait être accompagné d'un petit trait rouge sur la gauche, et les chiffres et dettes n'allait pas arrêter de s'empiler. Malheureusement.

Vaador tu en es sur ? Peut-etre

Sinon vous preferez que je mette des smileys ou des smileys pour encadrer les mots "Chapitre XX" ? Cest important pour moi

J'accroche vraiment

Pourquoi tant de reconnaissance "_Iheanacho_" =) ?

Oui, à la limite essaye de nous faire juste un beau petit titre pour tes chapitres.
J'attend la suite ...

Bah tas la story la plus connue du forum + tas dit que tu accrochais pas a ce genre de story

Giga espérons-le, espérons-le

Merci Tintin ca fait plaisir

Je suis

J'attend la suite, bonne mise en bouche !

Excellent tout ca

La suite arrive

.......................................... Chap. III : Dernier soir ..........................................

Nous nous arrêtions donc au motel (et non hôtel) du coin, et mon père arracha frustré un journal des mains d'un annonceur dehors. Deux grands titres prirent mon attention, l'un parlant de Bale et son prix astronomique pour un joueur qui peut jouer n'importe ou sur le terrain et qui a terminé une saison magnique au Real, nous questionnant s'il valait vraiment son prix.

Le deuxième parlait des Diables et du manque de joueurs. Détéction samedi prochain qu'ils disaient, à six heures et demie. Dix-huit serons pris en catégorie U19, deux seront pris chez le groupe pro. Ce serait toujours une belle opportunité que d'aller jouer dans une catégorie jeune d'un club de l'élite mexicaine.

"Je pars voir Hugo ce soir. Je reviens quand je peux."

"Demande à l'assistance quelle sera notre chambre. Fais attention."

Je partis en joggant, piquant des sprints à quelques fréquences. La route de six kilomètres qui nous séparait de la maison de Hugo n'était pas si longue qu'elle en avait l'air tout compte fait. Arrivé près du palacio de mon ami, et entendant une musique forte illuminer mon esprit, je m'approchais et entrais dans la maison comme si de rien était, saluant des connaissances par des tapes dans la main. Ca ne m'intéréssait pas, il n'y avait pas de fête à l'américaine ou de plage ou de belles filles en petite tenue ou de DJ drogué.

"O Santiago, el bohemio mon frère !" hurla quelqu'un derrière moi.

El bohemio était mon surnom, j'aimais me qualifier d'artiste en fait, car ca montrait que ce sport était un sport de spectacle. C'est une des philosophies que je me suis dis a résoudre si je deviens footballeur pro, et que même pour rien au monde je ne pourrirai ce sport en me fixant comme objectif de marquer une quarantaine de buts. Mes objectifs étaient de jouer, faire de l'argent, me faire des filles, et faire du spectacle. Entendre "El bo-he-miooo" des tribunes de Bernabeu, voilà ce qu'était mon objectif.

"Raul mon ami" dis-je avec enthousiasme en masquant ma frustration d'il y a quelques heures. "On s'amuse bien à ce que je vois, je peux vous donner des cours ?"

"Calme-toi, y a un nouveau mec, José qu'il s'appelle, qui joue pas mal bien. Il est au colegio d'a côté, il vient nous piquer le terrain ce soir. Deux ans de plus que nous, et un contrat con Los Diablos pour la saison pro." répliqua-t-il.

Ce José faisait évidemment ses dix-huit ans biens portés, mais avait bel et bien cette fameuse gueule d'âne qui allait, je sentais m'énerver. Un bon joueur, j'allait pas lui demander de quitter le terrain quand même. Puis, je vis qu'à côté de lui, il y avait ce qu'on appelait des loups dans le coin, des chiens de poche, le genre de bande de garçons qui suivent un leader partout. Ils étaient sept au total. Une partie de plaisir. J'accourus vers le terrain dehors, qui était en fait un terrain d'asphalte dans une rue mal éclairée. J'allais adorer cette dernière soirée tout compte fait.

Pas d'avis ?

Toujours aussi excellent , je suis

Que dis je je suis déja

• suite

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