Intro
Une légère brise chaleureuse s'élevait sur le Némésio Diez. L'enceinte sur Felipe Villanueva était vide, comme je me devais de l'éspérer, la concentration était un privilège que rare pouvait s'offrir dans un domaine où tous les coups sont permis. C'était d'ailleurs une de mes astuces de provoquer, car j'étais quelqu'un de très provocateur, et mon caractère avait des répercussions sur tout, et n'importe quoi.
J'avais entamé la pratique du futbol à l'âge de mes six ans, lorsque j'ai reçu mon premier vrai ballon pro. Je ne comprenais pas ce que c'était, mais j'adorais à mon âge, et ma passion n'a cessé de grandir depuis que j'ai recu cette sphère Umbro et que je me suis amusé à faire des dribbles acrobatiques. Mon caractère en tant que footballeur s'était forgé sur la durée, mais je n'étais pas du tout comme mon père ou ma mère, des travailleurs modestes d'une famille banlieusarde ordinaire toluqueña.
Mon caractère s'était basé sur le meilleur de chaque chose. J'avais tenté de piocher le charisme de David Beckham, le flair de Luis Figo, la rapidité de Cristiano Ronaldo ou encore l'esprit détestable d'Éric Cantona (que je m'étais approprié) pour en faire mon caractère, ce que j'appelais en fait le parfait caractère malgré que certains auraient préféré le soldat-joueur lambda modeste, posé, agile et marqueur d'une dizaine de buts par saison avec de simples célébrations qui n'impliquent pas le fait d'enlever son maillot ou de cracher sur le gardien adverse.
Ma famille est le genre de couple à deux enfants qui a de la difficulté à payer son loyer (mais je suis fils unique cependant) mais qui s'en tire avec un septième prêt depuis l'achat de la maison (qui date par ailleurs de mes six ans, soit il y a une décénnie exacte) et qui espère que son fils deviendra médecin malgré que le duo d'enfer que forme mon père et ma mère a encore de la difficulté à me payer le collège.
Mon père est un passioné de foot, qui a eu la chance d'être là pour s'occuper des tickets de l'Estadio lors des matchs de l'Irak, de la Belgique et du Paraguay lors de la Coupe du Monde 1986, alors qu'il n'avait que 24 ans. Il a découvert ce qu'était l'euphorie du football pro en entendant les chants insistants des équipes nationales de Mexico 86 et puis en devenant un ultra privilégié et abonné au Depor depuis 1987. Il a été présent lors du sacre en finale de Ligue des Champions de la CONCACAF et fut un des plus fidèle fans du club des Diables, malgré son attachement à sa famille inconsidérable. J'ai le plus grand respect pour lui.
Ma mère est une femme malhonnête travaillant au soutien des pauvres à ses heures perdues et cumulant les emplois un par-dessus l'autre. Une alcoolique comme il se doit qui a un vilain plaisir à tromper mon père lorsqu'il est absent. En fait, son fameux "soutien aux pauvres" comme elle l'appelle, est en fait de lécher les bottes et les bites des rares puceaux du district dans les environs de neuf heures du soir. Je n'ai aucun respect pour elle.
Je lâchai un tir vers la lucarne en pensant que peut-être certains d'entre vous se fouteront royalement de cette autobiographie. Le ballon retombai sur le sol, après avoir heurté un siège. Je courais reprendre le ballon frustré, laissant le maillot floqué "Reyes" accompagner la brise. J'avais tiré à côté.
Interessant j'attend la suite
Merci
Par ailleurs la suite est prête, ca serait sympa de upper le topic
Ca coule vite
J'attend la suite pour voir ce que cela donne...
Sympa enfin un autre suiveur Je balance la suite avec un-deux autres posteurs
Voyons voir la suite
Merci venant dun grand storyman , un dernier ?
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Chapitre I
"Santi !"
Je levai la tête d'un air arrogant. Le pupitre avait une texture étrangère que je n'aimais pas trop mais que j'avais appris à apprécier, car après tout je me devais tout de même de passer une bonne partie de ma vie (l'équivalent en fait de dix mois par année, durant plus d'une décénnie perdue). C'était devenu une certaine habitude que de parler avec les quelques personnes sympathiques qui m'entouraient en classe, malgré le fait que la prof laissait souvent tomber. Cette fois-ci ce n'était pas pour me donner une conséquence, c'était pour me remettre mon résultat du test annuel d'alphabétisation, un examen de district qui testait nos connaissances en espagnol pour déterminer notre avenir dans notre établissement.
Je ne ressentais aucun stress, la note allait être correcte, mon père allait m'emmener voir le Deportivo et j'allais faire quelques petites fêtes d'été pour m'amuser un peu après ce dernier examen. Je prenais la feuille que me tendis l'institutrice mademoiselle Morales et au moment de regarder la note, mon coeur fit un bond. J'avais eu 100. Je ne m'attendais pas à ca, j'étais extrêment heureux, je devenais extraverti, je n'avais pas compris comment c'était possible. Puis au moment de demander des explications à la prof, elle rigola gentiment.
"Santiago Reyes, tu veux encore rire de moi ?"
"Pardon ?"
"L'examen est noté sur 250, tu as oublié de faire la partie composition à la fin de l'examen, ce qui t'as valu une large pénalité de 80 points."
Un autre bond. Pas un saut de joie cette fois-ci, mais un rire. J'aimais (j'adorais même) rire quand je me sentais mal, stressé ou encore contrarié. Ca inspirait le charisme à mes yeux, ca montrait mon vrai côté qui prouvait que j'étais intelligent mais pas bosseur, que je rigolais souvent, que la vie était une partie de plaisir. Mais avec une note en-dessous de 140 à cet examen-ci, ma scolarité se terminait sur la pire des notes, au sens propre du terme. La cloche sonna, mes amis et amies me tapait derrière la tête et sur l'épaule amicalement en me convoquant encore une fois à la petite fête du jeudi que nous nous organisions chaque semaine chez Hugo.
Mon père allait être fou de rage. Ma mère allait me demander d'être plus studieux, et ne se rendra pas compte de la situation, mais mon père voudra à tout prix que j'arrête le foot pour me concentrer sur les cours. Quelle mauvaise idée, mais quelle importance, je suis bientôt majeur et je fais ce que je veux dans la vie. J'emmènerai mon père avec moi en Espagne quand j'aurai signé au Real, puis je fais finir ma carrière à Arsenal ou en Amérique. Mon plan était déjà dessiné clairement dans ma tête.
J'arrivais devant la maison, en voyant deux hommes en costard devant la porte.
"Santiago !"
C'est bon j'accroche, j'attend la suite !
Pas mal du tout j'attend impatiemment la suite
Parfait, cest bien que vous accrochez
Jattends encore un peu jai cours la
suite
C'est pas l'école qui devrait te retenir...
Cest bon la Faraone je suis de retour
Suite a la page 2
Salut
Je suis ça a l'air pas mal
Suite
Sympa le début Je vais essayer de suivre
Même si je sais que tu vas signer en Europe, perso j'aurais trouvé plus stylé de faire une première saison au Mexique mais fais comme tu veux
C'est rare que je me lance dans ce genre de lecture mais là j'ai pris le temps de tout lire et ça m'interesse plus particulièrement. Je ne demande qu'a voir la suite mais pour l'instant j'accroche pas mal. Continue comme ça .. A bientot.