Le texte de Sun est
Bof, je voterais pas particulièrement pour moi, d'autant que j'ai regardé le début de mon texte, mon dieu les vrais grosses fautes d'orthographe que je me tape maintenant que j'ai plus l'habitude d'écrire en vrai
J'aime bien les textes de CaptainBad et Cowboy, un des deux aura mon vote en l'état actuel, pour les autres, ils sont un peu trop courts et sûrement pas assez représentatifs pour que je puisse le donner en comparaison.
Mouwahaha ! La troisième édition du meilleur écrivain ? J'pouvais pas rater ça ^^
Y reste de la place pour l'obscurité ? Ça me botte comme thème :D
Oh hadriake!
Toujours
Merci Sun, moi qui trouvait le mien pourri !
En tous cas, c'est vrai que le tien est excellent. Pour le moment, c'est à lui que va mon vote (on verra bien sûr avec l'arrivée des autres textes).
Ba selon moi vous mettez une ambiance plus fluide avec plus de détails que moi, alors que je joue plus sur les sensations brutes, du coup mon texte avec le recul me semble un peu plus "vide" - pourtant j'avais lu les autres textes avant d'écrire.
Après autre chose, la chute de Captain est un peu trash mais c'est bien fait
Ah si : dans ton texte Cowboy il manque un peu d'aération pour lire agréablement, mais ça n'a rien à voir avec le fond
Oui, je sais, j'avais tapé le texte sur Word puis fait un copié collé, en pensant aérer directement sur le topic...et j'ai oublié
Et voila ! Je précise que comme pour la plupart de mes textes, celui-ci est écrit d'une traite. Je réfléchis à deux~trois idées puis j'écris le texte comme il me vient. J'aime bien cette façon d'écrire ^^ Bon, ça donne pas des textes d'ultra-haute qualité mais je trouve que ça donne un côté "spontané" au texte.
J'ai rapidement parcouru les textes des autres, y'a des sérieux, ici, c'est cool :P
Enfin bref, enjoy o/
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Je me demande quand est-ce qu'on est. Puis je me rappelle que le temps n'a plus cours, ici. Puis je me demande où c'est, "ici". Puis je me rappelle que l'espace non plus n'a plus cours. Plus d'espace. Plus de temps. Plus rien. Je crois qu'on appelle ça le néant.
Je suppose que je devrais avoir froid. Il n'y aucun feu, pas de source de chaleur, rien. Mais je n'ai pas froid. Je ne ressens plus le froid.
"Plus" ? Est-ce que j'ai déjà ressentit le froid, avant ? Je ne me souviens plus. Et puis, c'est quoi avant ? Il n'y a plus d'avant. Il n'y a plus de temps, donc plus de passé, ni de futur d'ailleurs. Enfin, normalement. C'est bizarre. Pour vérifier, je pourrais essayer de compter les secondes. Mais je ne le fais pas. J'ai peur que si j'essaye, je n'y arrive pas. Alors ça voudra dire qu'il n'y vraiment plus de temps.
Il fait noir. Ça, j'en suis sûr. En tout cas, je ne vois rien. Enfin, je suppose. Est-ce que je vois du noir ou est-ce que je ne vois rien du tout ? J'ai peur de connaître la réponse, là aussi.
Peur... j'ai peur ? Je ressens la peur ?
Oui. C'est la seule chose que je ressens, d'ailleurs. La peur. J'ai peur. Peur de quoi ? Je n'en sais rien. J'ai peur de savoir de quoi j'ai peur.
Depuis combien de temps je suis ici ? Une seconde ? Une journée ? Une année ? Une décennie ? Ah, suis-je bête, il n'y a plus de temps, ici. Mais est-ce qu'il y a un "ici" ?
Je ne sais pas qui a dit que s'il n'y avait pas de de lumière, il n'y aurait pas d'obscurité et vice-versa. Mais je lui mettrais bien mon poing sur la gueule. Parce-que j'ai beau passer tout mon temps dans cette obscurité, je n'ai jamais vu la moindre once de lumière.
Tout mon temps ? Mais depuis combien de temps je suis ici ? Et c'est quoi, "ici" ? Oh, et puis zut. Qu'est-ce que je ressens, déjà ?
Ah oui, la peur. Dans les romans, les films, il y a toujours un personnages qui pense avoir vécu plus que tous les autres et qui dis toujours "Tu ne connais pas la vraie peur". C'est faux. La vrai peur, ce n'est pas celle que l'on ressent sur le moment. C'est comme de la rouille. Ça vous ronge petit à petit. Et même si vous rebouchez le trou et que vous posez un peu de peinture sur le métal rouillé, il ne redevient jamais aussi solide qu'avant. Et ce genre de peur, tout le monde l'a ressenti.
Est-ce que je suis... mort ? Ça ne ressemble pas beaucoup au paradis... Ça s'approche plus de l'enfer. Mais où sont les fourches, les flammes, les démons ? Et puis, est-ce que j'ai fait quelque chose de mal pour arriver en enfer ? Quelque chose de mal, avant ?
Mais est-ce qu'il y a un "avant" ?
J’oublie. Petit à petit. J’oublie qui j'ai été, ce que j'ai été. Ce que j'ai été, avant (mais est-ce qu'il y a un "avant" ?). Mais je m'en fiche, en fait. J'ai trop peur et la peur occupe tout mon esprit. Pas le temps pour les souvenirs.
J'ai un corps. Je crois. Je peux me mettre en boule. Enfin, j'en ai l'impression. Est-ce que je peux rester comme ça, en boule, pour toujours ? Après tout, qui ça peut déranger ?
Je me mets en boule. Et je ne bouge plus. De toute façon, je ne sens plus rien. Même la peur commence à disparaître. Je crois que je vais rester comme ça, un moment.
Bon dieu, il fait si noir...
La jeune fille avance. Il fait tout noir autour d'elle. Soudain, elle aperçoit une lueur. Elle s'en approche. S'en saisit. C'est un garçon. Un tout petit garçon, roulé en boule. Il dégage une toute petite lueur. Il a l'air triste.
« Les gens ne peuvent pas voir la lumière qui sortent d'eux. C'est triste. »
Alors la jeune fille range le petit garçon dans son cœur. Et elle continue d'avancer. Il y a tant d'autres lumières à aller chercher.
Pis pour faire gagner du temps à Jet_Lag :
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thème: L'obscurité
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Je crois n'avoir oublié personne ^^
(Elyya a dit qu'il/elle se désinscrivait, non ?)
Soda très très cours
Tu laisse plein de points en suspens : Quelles créatures ? Quelle apocalypse ? Quelle est cette éclipse ? L’histoire est bonne derrière, mais tu ne l’as pas assez exploitée je trouve, dommage
Sora toi aussi, ton texte est très cours, on attends une sorte de suite en lisant. Mais j’aime, cet effet de l’inconnu, qu’on trouve déjà dans le texte de Soda
ça rends bien l'aspect "obscur"
Cow boy Un joli texte, avec une joli intrigue jouer su le surnaturel est pas mal, on sait pas vraiment où ça commence et où ça s’arrête
J’aime bien
Captain bah dis donc, tu nous a pas préparé à ça ! je reste un peu sur ma fin, on sais pas trop qui est Edgar, on sais pas qui est l’autre, comment elle est arrivée là… Assez troublanr
Sun ton texte est… wahou ! j’ai ressenti le train comme un train fantôme, l’ambiance est super bien narrée, mais la fin reste compliquée à comprendre. Mais je préfère ton texte, pour l’instant
Ezio toi aussi ton texte est très bien, je me suis surpris à avoir un frisson en le lisant.
Je pense que tu aurais pu aller plus loin
Hadriake coup de cœur j’ai vraiment adoré, comme le temps, les souvenirs, le futur, l’espace… Tout est quelque que nous cherchons en permanence, sans s’en rendre compte.
La petite morale aussi est mignonne.
Avant le derniers paragraphe, j’aurais bien cru à une sorte d’accouchement comme si la mort n’était que la réintégration d’un nous dans un autre corps sur le point de naitre, où il faudrait nous ublier
(bon, je vais un peu loin là
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Merci pour la màj
"Avant le derniers paragraphe, j’aurais bien cru à une sorte d’accouchement comme si la mort n’était que la réintégration d’un nous dans un autre corps sur le point de naitre, où il faudrait nous ublier "
J'ai toujours pensé que la "lumière au bout du tunnel", ce n'était que l'ouverture d'un autre vagin :P
Dis comme
Ca...
Mais j adore ta maniere de penser
Oui maintenant il y a concurrence pour mon vote, je prends note des nouveaux textes
Alors, Jet, explication : le personnage a donc eu un accident de voiture en allant à la gare, on l'apprend à la fin. Se réveiller à ce moment lui permet de prendre conscience qu'un enfant est dans une autre voiture, et de partir avec lui, alors que ses parents sont morts. On ne sait pas s'il a provoqué l'accident ou ce qu'il va advenir d'eux au final, c'est volontaire. Bref : l'ensemble de la petite gare plongée dans l'obscurité est une expérience de mort imminente, où il va métaphoriser ses sensations, d'abord le départ évident avec le train "fantôme" qui ne contient personne, avec un conducteur obscur menant vers l'obscurité, qu'il choisit au final de ne pas prendre en sautant. Le grésillement du lampadaire incessant symbolise sa vie qui ne tient qu'à un fil, ce qui lui monopolise son attention, et lorsqu'il y a des pauses, cela l'angoisse particulièrement. La valise qui disparaît est son bagage de vie : remords, regrets, colère ..., choses qu'il aurait pu sans doute régler avant de mourir. Le reste des sensations, comme le vide, l'éclat de verre brisé, la douleur, la chaleur, la brise, l'aveuglement, les roulades en sautant du train, et surtout les bruits plus ou moins présents au fur et à mesure peuvent simuler la confusion de l'accident en lui-même. He ouais
J'ai bien sorti cette interprétation de mon chapeau, mais évidemment il y a un certain nombre d'histoires du même genre qui ont du m'influencer et auxquels je ne pense pas, c'est pas ultra original
Ah ouais, maintenant que je sais ca, il faudrait que je le relise
Enfin c est bien pense
Merci de l explication
Sun, j'adore
Oh, le come-back d'hadriake /
Bon, mon texte est fini!
Mais j ai une flemme de verifier les fautes ce soir, vous l aurez demain
Pour ma fin trash, va falloir vous y habituer, car j'aime pas trop les "bonnes fins" (du moins, en écrire)
Et pour les questions comme "qui est-elle? Qui est Edgar? Qui est cet autre type? Comment est-elle arrivée là? ... Enfin, je vous rappelle qu'elle est terrorisée. De plus les petits flashbacks c'est justement elle qui essaie de rassembler ses souvenirs
Voilà, en éspérant que vous aimerez
"Voir le bon coté dans le noir"
Enfant, on a tous eu peur du noir. Et aussi subitement que c’est apparu, cela disparaît, sans laisser de trace. Tous dans nos vie avons été amenés à dépasser cette peur instinctive. Mais moi, cette peur, j’ai dû l’affronter.
Cela remonte à quelques années, quand je n’avais encore que huit ans. C’était durant les vacances d’été, dans mon petit village où j’habite toujours. C’est bien là bas, il y a des ruisseaux, des forets, des vallons, même une chute d’eau . je suis heureux d’y vivre. Dans ma famille, il y avait mon père et ma mère, ainsi que Marc, mon grand frère de treize ans. On avait un voisin, Jean-Mi, qui était le meilleur ami de mon frère. C’était un petit village, donc il n’y avait que nous pendant les vacances. Mais vous connaissez les grands frères, ils n’aiment pas trop jouer avec leurs petits frères, surtout avec leurs amis. Et c’est d’une simple rivalité fraternel qu’est née ma plus terrible angoisse.
« -Marc ! Allez ! Laisse moi venir, je ne vous gênerais pas, promis !
-On t’a dis qu’on ne voulait pas de petit avec nous.
-Jean-Mi, dis oui steuplé, je m’ennuis moi ! »
Jean-Mi et Marc étaient montés sur leurs bicyclettes, me toisant, moi le jeune Daniel. L’ami de mon frère m’avait regardé d’un air narquois avant d’ajouter que ce qu’ils faisaient « n’était pas pour les petits. »
C’était donc d’un air boudeur que je jouais avec des cailloux dans le jardin, pendant qu’eux s’en allaient on ne sait où. J’étais énervé, mais la brise fine dans mes cheveux, le chant des oiseaux, l’odeur de l’herbe ou encore la douce chaleur du soleil sur mon dos eurent vite fait de m’apaiser. Il y avait encore une demi-heure, je jouais avec des gestes violent, pleins d’irritations et de rancœur, mais là, je jouais vraiment, comme un enfant sage après une colère.
Ils étaient revenus plus tôt que d’habitude, mais je ne les avais pas regardé, faisant preuve du plus de dédain dont j’étais capable.
« -Écoute Daniel, on n'a pas était sympa avec toi tout à l’heure, donc je voulais m’excuser, dit mon frère.
Je gardais le regard sur mes cailloux.
-…et pour nous excuser, on est d’accord pour que tu viennes avec nous.
J’avais levé la tête, ne tenant pas la promesse que je m’étais faite de les ignorer.
-Je trouve ça bizarre : D’un coup tu veux que je vienne, alors qu’il n'y a pas une heure, « j’étais trop petit » ?
-Si tu ne veux pas venir dis le nous ! s’énerva Marc.
-Non, je viens !
-Bien ! Jean-Mi et moi on va prendre des affaires à la maison, prépare ton vélo. »
Avec plus de jugeote, j’aurais pu voir le piège. Mais moi, aveuglé par l’envie, je n’ai pas fais attention.
J’avais déjà sorti mon vélo de la grange quand ils revinrent avec des sacs à dos. Quand je voulu savoir ce qu’ils avaient pris, il me dirent que je le saurais là bas. Quand je voulus savoir où était là bas, ils me dirent que ce n’était pas très loin. Quand je voulus savoir plus précisément, ils me dirent de me taire. Je me tus.
Mais ils n’avaient pas mentis, à peine dix minutes que nous pédalions que l’on s’arrêta, dans la forêt. On cacha les vélos dans un buissons, puis on marcha sur peut être trois cents mètres, à travers les sentiers.
« -Avant qu’on continue, tu dois me promettre que tu ne diras rien à papa, ni à maman, ni à personne, me dit Marc ;
-Je te le promets, c’est bon…
-Fais un serment !
Dubitatif, je prêtas serment. Je me sentais bien solennel, ça ne m’amusait pas trop.
Les deux grands ont eu sourire complices, puis il m’emmenèrent plus loin. Là, il n’y avait qu’un tas de rocher envahi de végétations. Jean-Mi posa son sac, et se glissa entre les rochers, pour disparaître complètement. Une grotte ! Ils avaient trouvés une grotte ! Marc me dit qu’il passerais juste derrière moi. Je me glissa dans le trou, à peine plus large que moi. Jean-Mi avait allumé une lampe torche. Je me poussa pour laisser passer mon frère, qui en alluma une aussi. L’endroit était petit et confiné, la roche froide et terreuse. Ils me menèrent dans une autre « pièce », plus vaste. Encore un trou, qui nous emmena plus bas. Sans là lumière des deux lampes, ils n’auraient pas pu avancer . Cette idée me fit frissonner.
La nouvelle salle était immense. En braquant leurs lampes vers le haut, on vit des chauves-souris, qui dormaient, ou faisaient de petit bruits aigus. Le sol n’était pas de la pierre ici, mais de la terre. Sur les paroi rocheuses, on voyait des grillons agiter leurs antennes. Je vis même une araignée se cacher sous une pierre. Et soudainement, sans que je m’y attende, les lumières s’éteignirent. Il y eut alors une cacophonie. Moi, hurlant de terreur, les deux garçons qui s’enfuyaient, hilares, et les chauves-souris, paniquées, s’étant mise à battre des ailes et à piailler frénétiquement. Me mettant en boule, la tête entre les genoux en me bouchant les oreilles, j’attendais, terrifié. Au bout d’un moment, je me suis laisser à ouvrir les yeux. Il faisait toujours aussi sombre, sinon plus.