Merci!!
Tu penses la lancer quand ta fic?
Faut voir, j'ai à peine commencé le script.
Surtout, écrire une fiction sur Shepard, c'est très dur. Chaques joueurs, à fait son/sa propre Shepard dans les jeux, avec son porpre caractère ce qui rend le personnage unique. Pas facile dans ce cas de faire un/une Shepard qui plaise à tout le monde.
Par exemple, moi, j'ai une idée bien précise de Shepard. Mais une autre personne aura peut être un avis différent. Mais ça n'enléve pas le fait que ma Shepard et la seul et unique à mes yeux. Comme le/la Shepard d'une autre personne est tout aussi unique.
En resumer chaque Shepard est unique.
En tout cas, bonne chance pour ta fiction.
Pour ça que je l'appellerai par son prénom, Khan.
Et merci.
Tu vas prendre le Shepard que tu as fait dans les jeux?
Yep', conciliant, ayant sauvé le conseil, la reine rachni etc, terrien, héros de guerre et avec Liara.
ah je vais enfin avoir mes esclaves sexuelles et mes brochettes de poulpes bleu j'ai trop hâte!
mods... Tu fais chier haru...
haru esc que tu pourra me donner un barbecue et des slips ? stp
Mods Je te le demande une dernière fois arrête de troller sur ma fiction.
mods... Taggle...
Chapitre 15.
La Générale Tissia fait la jonction avec le détachement envoyé par le 8éme armée. Désormais, plus de huit cents soldates se tiennent prêtes à combattre, derrière un petit repli de terrain, invisible aux yeux de l'armée de Serris. Celle-ci, vient de sortir de la forêt et se met en ordre de bataille face à l'immense formation militaire que leur oppose la Générale Isya.
La Générale aux yeux d'argent monte discrètement en haut du talus pour observer le déroulement de la bataille et attendre le signal qui lui indiquera de lancer son assaut.
Les archères de la 8éme armée décochèrent leur flèches. Elles s’abattent dans un sifflement sur les troupes de Serris. Des dizaines et des dizaines de soldates tombent au sol, mortes ou blessées, transpercées par les flèches que les armures n'arrêtent pas. Seuls les boucliers ronds qui se lèvent aux cris d'une Asari, offrent une véritable protection à la pluie mortelle de flèches. Les archères de la Générale Isya répètent leur action encore et encore.
L'adversaire pris au dépourvu, en sortant de la forêt, met du temps avant que ses archères réagissent. Désormais, en ordre de bataille, ces dernières décochent à leur tour leurs flèches sur les troupes d'Armali. Dans le ciel, les deux volets envoyés par les deux camps, se rencontrent. Certaines flèches se touchent et tombent dans le no-mans-land qui sépare les deux camps, mais la majorité frappent les soldates. A la différence de Serris, la 8éme armée offre une protection parfaite contre les flèches. Les boucliers des Asari levés vers le ciel, arrêtent net la course mortelle du fin bâton de bois dont le bout est incrusté d'une pointe de métal. Seules quelque soldates touchées au niveau des jambes s’écroulent au sol. Elles sont aussitôt évacuées vers l'arrière.
Alors que les flèches continuent toujours de fendre le ciel, la première ligne d'Armali commence à avancer. Les soldates serrées les unes contre les autres avec leurs boucliers prêts au contact, gardent leurs lances pointées vers le ciel. Les Asari, au regard sévère, marchent en cadence en poussant des cris à l'unisson. Parfaitement coordonnées, elles offrent un spectacle véritablement terrifiant. La formation de Serris, à son tour, commence à avancer.
Les deux formations abaissent leurs lances. Les deux phalanges se rapprochent lentement puis se rencontrent. Les longs javelots, de plusieurs mètres de longs, s’entremêlent dans un ballet mortel. Les premiers rangs des deux phalanges, boucliers contre boucliers, tentent de casser la formation adverse. Les rangs de derrière poussent de toute leurs forces pour donner l'avantage à son camp. Les soldates du deuxième rang de chaque phalange sortent leurs épées. Elles tentent de tuer les ennemies se trouvant au premier rang. Mais dès qu'une soldate est tuée, aussitôt une autre placée derrière, la remplace. Le fracas des épées contre les boucliers, les hurlements des soldates touchées et les cris des Asari pour s'encourager et effrayer l'ennemi, s’élèvent au dessus de la mêlée Générale.
La Générale Isya qui, pour le moment, n'a pas encore pris part au combat, observe l’évolution de la bataille. La phalange de sa 8éme armée tient bon. Elle ne se laisse pas submerger. Les soldates de Serris, malgré l'épuisement et les pertes qui éclaircissent les rangs, tiennent également bon. La Générale décide que le moment est venu de faire entrer en scène le détachement de la Générale aux yeux d'argent. Ce détachement qui attend patiemment, doit surprendre l'ennemi et donner l'avantage à Armali. La Générale Isya se tourne vers une archère qui est juste à ses cotés.
-Vas-y. Dit la Générale.
L'Asari prend une flèche et l'enflamme à l'aide d'une torche plantée dans le sol. Elle bande son arc en bois qui est d'une taille supérieure aux arcs traditionnels et décoche sa flèche haut dans le ciel.
La Générale Tissia observe toujours, depuis son couvert, la bataille. Elle voit une légère lumière fendre le ciel gris. C'est le signal. Aussitôt, elle ordonne à ses soldates de se tenir prêtes. Les huit cents Asari sortent leurs épées dans un bruit de métal caractéristique. La Générale brandit son épée en avant et lance la charge. Les soldates se ruent sur les troupes ennemies en courant. Tissia a décidé de ne pas mettre ses soldates en phalange. Cette formation est bien trop lente d'autant plus que la Générale sait qu'elle doit parcourir rapidement les deux cents mètres qui la séparent de l’arrière garde ennemie avant que celle-ci se met en formation pour la contrer.
Les soldates de Tissia comblent rapidement l'espace qui le sépare de l'ennemi. Les huit cents soldates s’abattent avec fracas sur l’arrière garde des troupes de Serris. Pour la seconde fois depuis le début de la bataille, elles sont prises au dépourvu. En peu de temps, leur phalange cède sous la pression des combattantes d'Armali d'une part et suite à l'attaque surprise de Tissia d'autre part. Désormais, les deux armées s’entremêlent. Les phalanges s’estompent pour laisser place à une véritable mêlée générale. Les Asari s’entretuent à coups d’épées, de boucliers, de dagues ou encore à main nue. Tout est bon pour abattre son ennemi.
Tissia utilise toutes ses forces pour se battre. A plusieurs reprises, elle porte assistance à une de ses soldates en difficulté. Elle-même, à plusieurs reprises, est sauvée par les siens lorsque des ennemies essayent de la prendre à revers.
La Générale Isya, toujours en observation, sort son épée du fourreau. Elle ne veut plus rester spectatrice et décide de se joindre aux affrontements. Avant de partir, elle se tourne vers son officier en second.
-Je te confie la suite.
-A vos ordres Générale. Vous pouvez compter sur moi. Que la déesse Kurinth soit avec vous. Répond l’officier en second.
-Et qu'Athamé soit avec toi.
La Générale Isya rejoint la deuxième ligne de sa formation de bataille. Les Asari attendent stoïquement de recevoir l'ordre de charger.
-En avant soldates ! Hurle la Générale.
Les soldates sortent leurs épées du fourreau et se lancent dans la bataille en criant. Ce renfort d' Asari fait pencher un peu plus la victoire en faveur d'Armali qui, par ailleurs, dispose encore de troupes en réserve. Par contre, Serris a déjà envoyé toute sa troupe dans la bataille.
Des éclairs blanc fendent le ciel gris au dessus des soldates qui se battent pour leur pays. Le vent qui s'est levé bien avant le début de la bataille est désormais accompagné par une pluie qui s’intensifie au fil des minutes. C'est comme si le ciel pleure devant ce funeste spectacle. Le terrain que labourent les soldates dans leur affrontement se transforme en boue rendant les déplacements et les luttes encore plus compliquées.
Tissia affronte une officier de la garde de Serris. L'armure en or de ces officiers d'élite de la république de Serris, d'ordinaire étincelante, est couverte de boue et de sang. La pluie qui tombe en trombe nettoie en partie cette armure qui est de nouveau salie quand l’officier glisse au sol. Il devient vraiment risqué de se battre dans des conditions aussi difficiles. Même la plus aguerrie des guerrières peut être mise hors de combat juste parce qu'elle a dérapé sur le sol détremper. Tissia ne veut pas pendre de risques. Elle reste ancrée fermement sur sa position laissant l’officier ennemi approcher. Cette dernière qui a pris ses marques ne glisse plus sur le sol et lance son attaque. Tissia contre son coup d'épée avec un bouclier, qu'elle a exceptionnellement pris pour la bataille, mais sous l'effet du choc, elle glisse et tombe en arrière. Elle lâche par la même occasion son rondache protecteur. Profitant de ce revirement de situation, l’officier de Serris relance aussitôt une nouvelle attaque pendant que la Générale se trouve encore au sol. Tissia esquive le coup en roulant sur le coté puis se relève. Elle sort sa dague du fourreau et contre attaque vigoureusement pour ne pas laisser l'avantage à son ennemi. L’officier de Serris évite toutes les attaques avec son bouclier mais manque de chuter à plusieurs reprises.
Les deux Asari qui se battent depuis plusieurs minutes commencent à ressentir la fatigue des combats. Elle se fixent dans les yeux un petit moment sans qu'aucune ne quitte sa position.
-Alors c'est toi la fameuse Générale aux yeux d'argent ? Dit l’officier de Serris. On ne peut pas se tromper en voyant tes yeux. Dommage que tu n'appartiennes pas notre armée.
Les paroles de l'Asari, surprend Tissia. Elle savait qu'elle bénéficiait d'une certaine notoriété dans son pays mais elle ignorait totalement que sa réputation avait franchi les frontières.
-Pourquoi nous avez vous attaquées ? Demande Tissia. Nos deux pays sont pourtant en paix. Pourquoi rompre cette harmonie ?
-Tu sais, aussi bien que moi,que nos dirigeants sont avides de pouvoir et rien d'autre. Crois moi, j'aurais bien voulu éviter tout ce gâchis mais malheureusement ce n'est pas possible. J'obéis aux ordres de l’Impératrice. Tu sais, dans d'autres circonstances, nous aurions pu être amies, toi et moi. C'est vraiment dommage. Au lieu de cela, nous devons nous affronter. Tu sais parfaitement que toi, comme moi, nous ne pouvons pas battre en retraite.
-Oui c'est vraiment dommage. Dit simplement Tissia.
Les deux Asari cessent de parler. Tissia sent que la prochaine passe d'armes sera la dernière. Elle n'a pas droit à l'erreur. Si elle rate son attaque, tout prendrait fin sur ce champ de bataille, sa vie et ses rêves. La Générale, relève son épée. L'eau ruisselle le long de la lame jusqu'à la garde. Ses mains sont glissantes. Elle serre de toutes ses forces le pommeau de son arme de la main droite et tient toujours sa dague de l'autre main. Son adversaire tient son bouclier devant elle et braque son épée au niveau de ses épaules, le coude légèrement en arrière. La lame, dont le bout est pointée vers Tissia, touche le rondache métallique qui crépite sous la pluie. Tissia guette le bon moment pour lancer son assaut. Son regard ne quitte pas l’officier de Serris. Elle fait complètement abstraction du chaos ambiant qui règne tout autour. C'est comme si, durant cet instant de concentration extrême, il n'y a plus qu'elle et son adversaire.
L’officier de Serris fait glisser légèrement son pied droit pour assurer sa position. C'est parti ! Tissia lance son attaque. Elle lève son épée et la fait retomber violemment sur l'Asari. Celle-ci la contre aussitôt avec son bouclier. L’officier de Serris contre attaque en fendant l'air d'un coup d'épée circulaire. La Générale, l'évite de justesse. Elle relance une attaque en tenant son épée droit devant elle. A nouveau, l’officier de Serris évite cet assaut en abattant violemment le tranchant du bouclier sur la lame. Tissia lâche son épée sous l'impact. L’officier de Serris exploite la situation et écorche l'épaule de Tissia. La manche de sa tunique blanche est déchirée. Du sang bleu commence à couler. Ne se préoccupant pas de sa blessure qui est légère, Tissia prend sa dague par la lame et la jette sur son ennemie qui l’évite en dressant son rondache devant elle. Pendant ce court instant, l’officier de Serris perd de vue la Générale. Tissia en profite pour récupérer son épée au sol et entaille la cuise de l'Asari qui n'a pas le temps de se protéger. Avant que son adversaire puisse réagir, Tissia se redresse. Elle donne immédiatement un violent coup d'épée qu'elle tient des deux mains. Son ennemie esquive à nouveau ce coup avec son bouclier. Mais, sous la violence du choc, l’officier de Serris lâche son rondache protecteur. Il tente une nouvelle contre attaque. Tissia, avec la rage de vaincre, dévie l'épée de son ennemie avec la sienne et lui transperce la gorge. L’officier de Serris s’écroule au sol sans vie. Tissia remporte son duel mortel contre l'un des officiers d'élite de la garde de Serris.
La bataille fait rage. Après plusieurs heures de combats acharnés sous une pluie battante et un orage qui illumine le ciel de ses éclairs blancs, l'armée d'Armali sort victorieuse contre les armées de Serris qui battent en retraite et en désordre. Des cadavres de soldates jonchent le champ de bataille. Les cris de détresse et de douleur des soldates blessées des deux camps se font entendre un peu partout. Par moment, les pleurs d'une Asari qui constate la perte d'une amie, déchirent le ciel sombre.
Tissia parcourt le champ de bataille. La pluie cesse. Son armure est couvert de sang et de boue. Ses vêtements sont complètement trempés par la pluie et la sueur. Elle range son épée dans son fourreau et apporte son aide aux soldates blessées qu'elle rencontre. Elle leur apporte son réconfort avant que des brancardières les évacuent.
La Générale Isya qui vient d'apercevoir Tissia auprès d'une Asari blessée, s'approche d'elle. L'Asari qui reçoit les premiers soins d'une infirmière d'Armali est une soldate ennemie. Ce détail ne compte pas pour le personnel médical qui se fait un devoir de soigner toutes les Asari sans distinction. Tissia ne se préoccupe pas également de cela. La bataille est finie, l'ennemi est défait et Armali a gagné. Désormais, il n'y a plus de belligérants.
-Cela faisait longtemps. Dit Isya
La Générale aux yeux d'argent et la Générale Isya, ont combattu ensemble par le passé. Les deux officiers se respectent profondément.
-Oui, plus de vingt ans, il me semble. Dit Tissia.
-Sacrée bataille !
-Sûrement une des plus violentes que j'ai connue. Répond Tissia.
-Comme tu me l'avais demandé par message avant les hostilités, j'ai envoyé, après les combats, des soldates pour récupérer les blessées de ton détachement resté en retrait dans la forêt le temps de la bataille.
-Merci. Répond Tissia. Maintenant, rentrons chez nous.
Il est temps, désormais, pour Tissia et les autres soldates de tourner la page de cet événement tragique. Sans pour autant oublier les nombreuses Asari tombées durant ces affrontements, toutes doivent se tourner vers l'avenir et préserver cette paix si chèrement acquise.
Maintenant, la réunion de l'impératrice et de Tissia.
Tissia et l'impératrice.
Oui, je suis fan de mes personnages principaux.
D'ailleurs, je tiens à redire que j'ai déjà fait une première fiction qui s'appelle "Uchuu no bara" et qui suis les aventures de Laure.
Je suis également en train d'écrire la suite de "Uchuu no bara" en ce moment (à noter qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu "Uchuu no bara" pour comprendre la nouvelle histoire). L'histoire suivra toujours le personnage de Laure.
harushige Voir le profil de harushige
Posté le 15 août 2013 à 19:05:08 Avertir un administrateur
Mods Je te le demande une dernière fois arrête de troller sur ma fiction.
ah enfin j'ai eu ce que je voulais désormais j'ai eu mes es.... sex..... et mes brochettes de p..... .... je ne posterai plus de message dans ce genre mais je ne trollais pas je faisais une demande
J'ai hâte de lire la suite de ces deux fictions
Chapitre 16.
Le soleil brille de tout son éclat dans le ciel d'Armali, il n'y a pas un nuage à l'horizon. La guerre a pris fin depuis plusieurs semaines déjà. Le détachement de la 1er armée a reçu l'autorisation de partir pour une très longue permission en remerciement des efforts fournis pour arrêter les armées de Serris. La 8éme armée, épaulée par la 3éme, sécurise la frontière du sud pour prévenir toute nouvelle tentative de Serris d'envahir le royaume.
Les Asari placées sous les ordres de la Générale aux yeux d'argent, rentrent chez elles dans diverses régions du royaume. Tissia, quant à elle, après avoir attendu que Tessa se rétablisse complètement, prend la direction de la capitale pour retrouver l’Impératrice. Tessa et Tanya l'accompagnent dans son voyage.
Les trois Asari marchent sur une petite route à l'ombre des arbres qui bordent le chemin. Tissia porte une tunique blanche sans le moindre motif et qui laisse apparaître ses épaules dénudées. La blessure reçue durant la bataille est complètement guérie. Elle ne laissera pas de cicatrice à long terme. Ses avant bras arborent toujours les protèges-bras en argent offerts par l’Impératrice.
-On arrive bientôt. Dit Tessa. Tu vas pouvoir revoir Milena.
-Oui, enfin. Répond Tissia.
Au fur et à mesure du déplacement des trois Asari, la route devient plus fréquentée. Des commerçants avec leurs caravanes chargées de marchandises viennent des quatre coins de Thessia. D'autres Asari, seules ou accompagnées, se rendent dans la capitale pour la visiter ou bien encore pour y vivre. Elles vont découvrir l'immense cité aux mille merveilles et dont la splendeur est ventée dans tout Thessia.
Au croisement d'une route les trois Asari s’arrêtent.
-On va se séparer ici. Dit Tessa. Tanya et moi, nous n’allons pas à Armali.
Tanya possède une petite maison dans la campagne environnante de la cité d'Armali et avec Tessa, elles ont décidées d'y vivre ensemble.
-Oui, Il est temps que chacune suive son chemin. Surtout prenez soin de vous. J’espère qu'on se reverra rapidement. Dit la Générale.
-Ne t’inquiète pas pour cela. Nous nous rencontrerons très bientôt et tu as intérêt à nous inviter à ton union avec l’Impératrice. Rigole Tessa.
Tissia prend son amie dans les bras et la serre très fort contre elle. C'est la première fois depuis des années qu'elles vont se séparer. Toutefois, cet éloignement n'est que temporaire car les deux Asari sont certaines de se revoir prochainement. La Générale serre ensuite dans ses bras Tanya. Les trois Asari reprennent leur route, Tessa et Tanya en direction de la campagne et Tissia en direction de la capitale.
Après plusieurs heures de marche, les remparts protecteurs de la cité d'Armali se dessinent peu à peu à l'horizon. Ce mur immense, haut de plusieurs dizaines de mètres et réalisé entièrement en pierre blanche, brille d'un éclat resplendissant. De loin, la cité donne l'impression d'être un immense diamant scintillant de mille feux sous l'astre solaire. Tissia comble rapidement la distance qui la sépare de la capitale. Elle arrive devant les immenses portes en bois sculptées de la cité. Des Asari en armure se tiennent de chaque coté du portail et en garde l'accès. Peu avant d'entrer, une voix familière interpelle Tissia. Elle se tourne en direction de l'Asari qui l'appelle et reconnaît aussitôt Satya. Cette dernière saute au cou de la Générale, quelque peu surprise de rencontrer une de ses connaissances. Quelque chose lui dit que l'Asari l'attend depuis un moment.
-Je suis contente de te revoir. Dit Satya avec un grand sourire aux lèvres. Tu en as mis du temps pour arriver. J'ai poiroté devant la grande porte pendant des heures.
-Comment savais tu que j'arrivais aujourd'hui ?
-C'est simple, j'ai interrogé la messagère qui a transmis ta lettre à l’Impératrice. Elle m'a renseigné sur ta position. J'ai ensuite évalué le temps de marche pour arriver jusqu'ici. Et comme toujours, je ne me suis pas trompée. Rigole Satya.
Avant de prendre la route pour Armali, la Générale, avait adressé à l'Impératrice un courrier pour lui confirmer son amour. Elle y indiquait qu'elle souhaitait, plus que tout, vivre à ses cotés.
-Bon, il n'y a pas de temps à perdre. Dit Satya. Direction le palais.
-Milena sait-elle que j'arrive ?
-Non. Elle sait que tu dois arriver dans les prochains jours mais elle ignore la date exacte. Je ne l'ai pas avertie pour lui faire la surprise.
Les deux Asari prennent la direction du palais. Elles traversent une petite place où se tient un marché puis remontent des petites ruelles.
-Tu sais, Milena na jamais cessé de penser à toi. Dit Satya. Quand sa mère vous a séparé, elle était inconsolable.
-Le jour de notre séparation a été le pire jour de ma vie. C'est comme si on m'avait privé de ma raison de vivre. Répond Tissia.
Satya esquisse un petit sourire. L'Asari, en révélant le comportement de l’Impératrice après leur séparation, teste la réaction de la Générale aux yeux d'argent. Elle est satisfaite de sa réponse. L'amie de l’Impératrice remarque les protèges-bras que porte la Générale.
-Je constate que tu les portes toujours. Dit Satya.
-Oui, ils m'ont accompagné et protégé durant toutes mes batailles. Ce sont mes porte-bonheurs.
Après de longue minutes de marche, elles atteignent les portes du palais. Les gardes Impériaux, vêtues de leur cuirasse dorée, reconnaissent Satya et laissent passer les deux femmes sans contrôle. Les deux Asari s’arrêtent dans la cour qui se trouve de l'autre coté.
-A cette heure, Milena doit se trouver dans les jardins du palais. Te souviens-tu de leur emplacement ? Demande Satya.
-Oui, il m'est impossible de les oublier. C'est là bas que j'ai déclaré mon amour à Milena.
-Dans ce cas, je te laisse y aller seule.
-Merci.
Tissia quitte l'Asari et s’engouffre dans l'un des bâtiments du palais. Elle le traverse rapidement pour ressortir à l'opposé, coté jardin. L'Asari constate que le lieu n'a pas changé. Il reste aussi magnifique que dans ses souvenirs. Elle s'engage dans une petite allée de gravier blanc en scrutant tout autour d'elle à la recherche de l’Impératrice. Enfin, elle l'aperçoit. Milena, vêtue d'une jolie robe blanche, lit un livre, assise au bord d'une petite fontaine. Tissia s'approche de l’Impératrice qui ne l'a pas encore vue, sans dire un mot. A chacun de ses pas, l’émotion la gagne un peu plus.
Milena referme son livre et se lève du banc qu'elle occupe. Elle remarque enfin Tissia qui s'approche. Sous l’émotion, elle lâche son livre.
-Tissia ! s'exclame-t-elle, au bord des larmes. Tu es enfin revenue.
L’Impératrice s'approche d'elle et pose ses mains sur le visage de sa bien aimée perdue de vue depuis tellement longtemps. Elle plonge son regard azur dans les yeux argentés de la Générale. Elle est heureuse de revoir enfin l'Asari qu'elle aime.
-Tu m'as tellement manquée. Dit Milena qui ne parvient plus à retenir ses larmes.
-Toi aussi, tu m'as manqué. Répondit Tissia avec un sourire chaleureux.
Tissia, sèche les larmes de l’Impératrice, rapproche ses lèvres des siennes puis l'embrasse passionnément. Son cœur bat la chamade. Au contact de l'Asari qu'elle aime, une douce chaleur envahit tout son être. Elle est au comble du bonheur.
-Je t'aime. Murmure Milena, les lèvres toujours posées contre celle de sa bien aimée.
-Je t'aime. Répond Tissia.
-Désormais, plus rien ne peut nous séparer. Nous resterons toujours ensemble.
Après ces retrouvailles chargées en émotion, les deux Asari se promènent en se tenant la main dans le jardin fleuri. Désormais, elles ne se cachent plus. Elles peuvent vivre leur amour au grand jour. Elles ne cessent de discuter, de parler de tout ce qu'elles ont vécu éloignées l'une de l'autre. Les deux Asari rattrapent le temps perdu.
La journée s’écoule rapidement. Milena, la main toujours jointe à celle de Tissia, s’arrête sur une terrasse du jardin qui surplombe la ville avec une vue magnifique sur le lointain. Les deux Asari contemplent le soleil qui se couche paisiblement sur l'horizon ne laissant plus apparaître qu'un arc de cercle orangé. Une magnifique couleur violette pastel baigne le ciel. L'endroit est vraiment très romantique.
-Je suis tellement heureuse que tu sois à mes cotés. Dit Milena de sa magnifique voix douce.
Tissia prend Milena dans ses bras et l’embrasse devant le magnifique couché de soleil. Désormais les deux Asari, à nouveau réunies après de nombreuses années de séparation, vont pouvoir vivre leur amour.
Et voilà!! C'était le dernier chapitre de la fiction "La bataille de la forêt de Tarrya".
Je dis un grand merci à tout se qui m'ont suivi.
Encore Merci!!