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Sujet : [Fic] La Grande Marche

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Ja-Tommo Ja-Tommo
MP
Niveau 8
05 décembre 2014 à 20:48:57
  • à celle de Don Leo, sinon ça ne veut rien dire :( Fatigue quand tu nous tiens..
Etraha Etraha
MP
Niveau 8
05 décembre 2014 à 22:14:44

+1 Aston

Surtout les cafards. :peur:

Pour les fuir je purrais tracer Usain Bolt. :hap:

Tithon Tithon
MP
Niveau 10
06 décembre 2014 à 00:38:54

J'ai lu :oui: c'est super!

Istary Istary
MP
Niveau 10
06 décembre 2014 à 01:18:21

Putain je ressentais la peur pendant ce chapitre :peur:

Sinon Don Leo c'est sur à 95% qu'il s'agisse de Shéogorath :oui:

ODST-01 ODST-01
MP
Niveau 10
06 décembre 2014 à 10:22:16

je l'avais dit...

Astonvillapark Astonvillapark
MP
Niveau 10
06 décembre 2014 à 11:28:31

Ca m'a rappelé la métamorphose de kafka sinon ce truc :peur: :hap:

AndreFranquin AndreFranquin
MP
Niveau 10
11 décembre 2014 à 17:38:12

suite?

Peil Peil
MP
Niveau 57
11 décembre 2014 à 19:50:33

La suite demain :ok:

Pseudo supprimé
Niveau 10
12 décembre 2014 à 01:00:39

Et bien, on dirait qu'Aris n'a pas eu beaucoup de fans...
Mais, je peux te dire que j'ai beaucoup apprécié sa fin. :snif:

Peil Peil
MP
Niveau 57
12 décembre 2014 à 20:28:09

Chapitre 99 :

La chute fut longue. Sandre entendit le vent siffler dans ses oreilles. Autour de lui, l’obscurité était totale. C’était à peine s’il distinguait les parois floues qui l’entouraient.
Puis vint le choc. Brutal.
Le jeune homme plongea dans un univers liquide et silencieux. L’eau noire et glaciale se referma sur lui et l’emprisonna. Il tourbillonna dans tous les sens, agitant désespérément les bras et les jambes pour se stabiliser, en vain.
Le haut et le bas s’inversèrent. La droite et la gauche également. Il ne sut plus où il était, ni même s’il était encore vivant. L’eau s’engouffra dans ses narines et pénétra ses lèvres. Il en sentit le goût amer. Il crut qu’il allait défaillir.
Mais une main l’attrapa par le col et le hissa vers la surface. La tête de Sandre en jaillit en éclaboussant les alentours. Il toussa et cracha le liquide qui l’étouffait, puis haleta bruyamment. Des points dansaient devant ses yeux.
Avec peine, il s’immobilisa et tourna la tête sur le côté. Roderick se trouvait là, à peine discernable.

-Un lac, fit le vieillard. Nous sommes tombés dans un lac souterrain.

Sandre déglutit et observa les alentours. Impossible de se repérer. Tout était sombre. Noyé dans les ténèbres. Il ne voyait même pas ses propres pieds, sous l’eau. Alors il leva la tête et aperçut un point minuscule, en hauteur. A des dizaines de mètres. Le trou par lequel ils étaient passés.
C’était un miracle qu’il ne se soit pas brisé les os en percutant la surface, après une chute pareille.

-Tu vas bien ? lança Roderick.
-Ouais… Ouais, ça va.
-Il faut qu’on rejoigne la terre ferme.
-Comment sais-tu qu’il y a une « terre ferme », ici ?
-Je n’en sais rien, mais s’il n’y en a pas nous sommes condamnés. Nage !

Les deux hommes se mirent avancèrent à l’aveuglette. Sandre progressait avec une brasse lente et régulière. Roderick nageait de manière gracieuse et efficace. Il devança rapidement son compagnon et disparut. Sandre ne parvint à le suivre que grâce aux clapotis qui trahissaient sa position.
Après tout, le silence était tel qu’on pouvait même entendre les battements de son cœur.
Finalement, Sandre sentit un contact dur sous ses pieds. Il se rendit compte que c’était le fond.

-J’ai pied, dit-il pour lui-même avant de le lancer à l’attention de Roderick. On a pied !
-Je sais, répondit le vieillard un peu plus loin. Amènes-toi.

Sandre continua à nager et arriva enfin sur ce qui ressemblait à une plage. Mais à la place du sable, il n’y avait que des galets grisâtres et des stalagmites. Roderick était adossé à l’une d’elle. Torse-nu, il essorait sa tunique de cuir et la secouait pour tenter vainement de la faire sécher.
Le jeune homme l’imita. Ses habits étaient imbibés d’eau glaciale, et s’il les gardait sur le dos, il risquait de tomber malade. Il n’y aurait rien de pire dans sa situation.
Roderick contempla les alentours.

-Par les Neuf, jura-t-il. On ne nous facilite vraiment pas la tâche.
-Comment va-t-on remonter ?
-Aucune idée. L’escalade n’est même pas envisageable.
-‘Chier !

Sandre donna un furieux coup de pied dans un caillou. Celui-ci vola et alla retomber dans l’eau. Le jeune homme mit les mains sur les hanches et leva la tête en soupirant.

-A peine échappons-nous à un danger que nous nous retrouvons menacés par un autre… Je ne sais pas ce que je préfère, finalement. Laisser ces foutus insectes me pondre dans la cervelle ou crever de faim ici ?
-Rassure-toi, répondit Roderick. Tu ne mourras pas de faim. La soif te tuera bien plus rapidement.
-La soif ?

Sandre ricana et exécuta un ample geste dans la direction du lac.

-Je crois que j’ai tout ce qu’il me faut ici pour boire.
-Détrompes-toi. J’espère que tu n’as pas bu la tasse en tombant, car ce que tu auras alors avalé sera de l’eau stagnante. Le genre de chose qu’il ne vaut mieux pas avoir dans l’organisme. Sauf si tu veux te suicider, ce qui n’est en fait pas plus mal dans notre position.

Sandre déglutit. C’était vrai qu’à y réfléchir, mieux valait ne pas se risquer à boire l’eau de ce genre de lac. Elle n’était pas aussi pure qu’elle en avait l’air.
Roderick s’appuya sur la stalagmite auquel il était adossé, se plia en deux et fut pris d’une puissante quinte de toux. Sandre fronça les sourcils et s’approcha. Il posa une main sur l’épaule du vieillard.

-Eh… Ça va ?
-Ça va. C’est juste que… Ce genre de chose n’est plus de mon âge.
-Vu comme ça… Tu vas tenir ?
-Pour qui me prends-tu ?

Roderick se redressa et inspira.

-Allez, explorons cet endroit et voyons si nous ne pouvons pas trouver quelque chose d’utile.

Les deux hommes avancèrent dans l’ombre, tâtonnant pour ne pas trébucher. Ils marchèrent pendant de longues minutes, longeant la plage, tâchant de garder les pieds hors de l’eau. A mi-chemin, ils se rhabillèrent car l’air commença à se rafraîchir.
Pour tuer le temps, Sandre voulut faire la conversation.

-Tu as déjà entendu des histoires sur Griffenoir ?
-Oui, répondit Roderick qui marchait en tête. Qui n’en a jamais entendu ?
-Et tu y es déjà allé ?
-Non.
-Moi j’ai toujours rêvé de m’y rendre. Cette légendaire cité Falmer, perdue sous la terre… On dit qu’elle recèlerait des trésors incroyables.
-Entre ce que l’on dit et ce qui est vrai…

Sandre hocha la tête.

-Et tu as déjà vu un Falmer ?
-Non plus.
-Aujourd’hui, ils se sont presque tous éteints, avec les expéditions de l’Empire vers les ruines dwemers qui se sont multipliées ces dernières décennies. On les chasse et on vend leurs os sur les marchés. Mais de ton temps… J’ai lu des livres qui racontaient que parfois, les Falmers remontaient à la surface et attaquaient les villages pour enlever les enfants dans leurs lits.
-Des racontars. Même lorsque j’étais jeune, il n’y en avait presque plus. C’était un peuple voué à disparaître. Comme nous tous, d’ailleurs.
-Hum… C’est juste que je me disait… Imagines, si l’on tombait sur une sorte de Griffenoire, ici-bas ? Une cité souterraine abandonnée depuis des siècles, voire des millénaires ? Après tout, les dwemers étaient très nombreux en Lenclume, avant. Peut-être que… Peut-être que ce lac était un endroit où ils allaient pêcher. Peut-être qu’il regorgeait de vie. Et peut-être qu’en suivant cette plage, on trouvera des ruines d’une ancienne civilisation !

Roderick sourit.

-Tu as beaucoup d’imagination, comme tous les gens de ton âge. Tant mieux. La réalité est bien plus ennuyeuse.
-D’accord, mais imagines une seconde que j’ai raison.
-C’est bon, j’imagine. Et donc ?
-Ben… Je ne sais pas.

Le silence revint et les deux hommes plongèrent dans leurs pensées. Seul le bruit de leurs pas, crissant sur les galets, retentit. Jusqu’à ce que Sandre reprenne la parole.

-Qui est la personne la plus dangereuse que tu ais jamais affronté ?

Roderick jeta un coup d’œil derrière lui.

Peil Peil
MP
Niveau 57
12 décembre 2014 à 20:28:51

-Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
-Le guerrier le plus puissant que tu ais combattu dans ta vie. Tu as dû en rencontrer des centaines, voire des milliers. Une légende comme toi ! Est-ce qu’il y en a seulement déjà eu un qui t’as donné du fil à retordre ?
-Bien sûr.
-Raconte !

La Flèche Blanche se gratta la barbe. Une lueur amusée brillait dans ses yeux. Après tout, Sandre était encore un adolescent. Et comme tous les adolescents, il raffolait d’histoires sanglantes, de récits épiques et de chansons de batailles.
Il avait beau côtoyer lui-même ce monde au quotidien, il ne pouvait s’empêcher de l’idéaliser et de se le représenter intérieurement comme ce qu’il n’était pas. Un monde de gloire, de capes et d’épées, de duels splendides et de héros mythiques.
Dans la réalité, les armures rutilantes des histoires laissaient leur place à des cottes de mailles rouillées et à des pantalons crasseux. Les glaives étincelants devenaient des sabres ébréchés à la garde couverte de sang séché. Et les batailles glorieuses n’étaient que des boucheries déprimantes et écœurantes.
Mais l’on pouvait quand même le laisser rêver.

-Il y avait ce gars, en Akavir, fit Roderick d’un air songeur. Un Tsaecis qui se battait avec quatre sabres en même temps. Un dans chaque main, un coincé entre les dents, et un dernier tenu par sa queue. Gaong… Yanong… Hazong… Je ne me souviens plus de son nom mais c’était un sacré numéro. Et puis ce pirate que j’ai rencontré au large d’Atmora et qui portait une armure d’or et de diamants, si lourde que le moindre de ses pas fissurait le sol de son navire. Nous avons bataillés une heure entière avant qu’il ne se vide de son sang. Impossible de l’oublier. Et ce chasseur aveugle qui vivait dans une grotte au Nord de Cyrodil. Il avait un nez si développé qu’il était capable de décrocher une noisette des pattes d’un écureuil, à cent pas de distance, d’une seule flèche, et ce en ne se fiant qu’à son odorat. Un formidable combattant, et un homme exceptionnel. Quoiqu’un peu revêche, parfois. Mais si je devais en choisir un… Celui qui m’a le plus marqué… Le plus féroce de tous ceux à qui j’ai fait face…

Sandre buvait littéralement ses paroles. Il était accroché à ses lèvres. Roderick haussa les épaules.

-Je crois que ce serait le Rôdeur.

Sandre hocha doucement la tête.

-Il était si fort que ça ?
-Dis-toi que pour en finir avec lui, j’ai dû employer une arme capable de tuer un dieu.
-Effectivement. Je ne sais presque rien de lui, à vrai dire.
-Et moi donc. La vie des Quatre est un mystère complet. J’ai beaucoup enquêté sur eux, mais je n’ai jamais rien trouvé. Et le passé du Rôdeur est le plus… verrouillé.
-J’aurais bien aimé le connaître…

Roderick s’arrêta et fixa Sandre. Il secoua lentement la tête.

-Non, tu n’aurais pas voulu. J’ignore ce qu’on t’a raconté sur ton ancêtre et l’image que tu t’en fais, mais ce n’était pas quelqu’un de bien. Peut-être le fait d’avoir été pourchassé toute ta vie par ses ennemis t’as fait voir l’Empire comme le méchant de l’histoire, et le Rôdeur comme un héros, mais ce n’est pas le cas. Le Rôdeur était un monstre et le fait qu’il soit mort est une bonne chose.
-Tu dis ça parce que c’est toi qui l’as tué.
-Il a massacré mes amis. Et d’autres êtres chers à mes yeux.
-Avait-il le choix ?
-Oui.
-Avait-il une bonne raison de faire ce qu’il a fait ?

Roderick se tut. Finalement, il soupira.

-Peut-être.
-Et aujourd’hui, tu poursuis un de ses anciens compagnons, répondit calmement le jeune homme. Le Serpent, c’est ça ? Je veux bien comprendre que tu ais cherché à te venger du Rôdeur pour ce qu’il t’a fait. C’était légitime. Mais de ce que tu nous as tous racontés chez Adam, le Serpent n’a jamais tué quelqu’un dont tu étais proche, ni ne t’as fait personnellement du tort.
-Ecoute, c’est plus compliqué que ça… Tu ignores beaucoup de choses à propos de cette affaire. La valeur qu’a la vie du Serpent pour certaines personnes, les conséquences qu’aurait sur le monde la capture du Serpent par ces mêmes personnes, l’utilisation qu’ils feraient du savoir qu’ils en tireraient… Tu ne peux pas juger mes actions avec les informations dont tu disposes, d’accord ?
-Si tu le dis, fit Sandre d’un air sarcastique. Tu veux mettre des bâtons dans les roues de l’Empire, c’est tout.

Le vieillard renifla sèchement et se remit en marche.

-Je te laisse la liberté de t’imaginer ce que tu veux à propos du Rôdeur et des Quatre. Mais crois-moi… Ils étaient des dangers. Des créatures qu’il fallait à tout prix éliminer.

Sandre imita Roderick.

-« Des dangers », dit-il d’un ton détaché. « Des créatures à éliminer ». La vérité, c’est que tu agis avec le Serpent de la même façon que l’Empire a agis avec moi et mes ancêtres. Et tu parles comme eux.

Roderick afficha une mine sombre et darda sur Sandre un regard agressif.

-Je ne suis pas comme eux, c’est clair ? Je poursuis un but totalement opposé.
-En me fiant à ma propre expérience, je peux dire que agis radicalement de la même manière, bien au contraire.
-Alors quoi ? Tu préfèrerais laisser quelqu’un comme le Serpent dans la nature ?
-Pourquoi pas ? répliqua Sandre sur un ton accusateur. Ça fait bien soixante-dix ans qu’il n’a pas commis le moindre crime. Peut-être s’est-il repenti ? Tu as autant de sang que lui sur les mains, à ce que je sache.
-Tu ne le connais pas.
-Toi non-plus.

Roderick s’arrêta une seconde fois. Il inspira profondément et serra les poings.

-Ca suffit… Shuzug, Adam, et maintenant toi ? On ne fait que critiquer ce que j’entreprends sans même chercher à le comprendre ! J’essaie de sauver ce continent ! Ce monde ! Et je n’en retire que du mépris ou des jugements ! A vous entendre tous, on dirait que je suis le parfait monstre de cette affaire et que le Serpent est un agneau innocent qu’il faut protéger de moi. C’est un criminel ! Tout comme le Rôdeur était un criminel, le Corbeau et le Scorpion également ! Suis-je vraiment le seul qui ait encore en mémoire leurs actes passés et la dangerosité potentielle qu’ils représentent ?! Tu veux vraiment savoir pourquoi je cherche à tuer le Serpent ? Alors qu’il ne m’as jamais fait de mal ? Parce que l’Empire veut le capturer et poursuivre ses expériences sur lui dans le but de créer des nouveaux Quatre ! Une armée entière !
-Et alors ?

Roderick fut coupé net dans son élan. Il écarquilla les yeux. Sandre avait écouté son discours sans broncher. Il poursuivit.

-En quoi ce serait quelque chose de mauvais ?
-Mais…
-Ce sont les Quatre qui ont mis fin à la Grande Guerre, non ? Ce sont eux qui ont mis en œuvre la guerre civile en Elsweyr pour fragiliser les positions du Thalmor et permettre à l’Empire de lui porter un coup fatal. C’est grâce à eux qu’aujourd’hui, Tamriel n’est pas gouverné par le Domaine Aldmeri. Les véritables héros de cette guerre, ce sont eux. Pas toi.

Roderick secoua la tête d’un air abasourdi.

-Et qu’ont-ils fait pour mettre à bien leur plan ? dit-il.
-Ils ont tués des gens, répondit Sandre du tac-au-tac. Comme toi ou moi l’avons fait dans notre vie. Excuses-moi, Roderick, je ne suis qu’un garçon de vingt-et-un ans qui n’a pas ton expérience légendaire dans le domaine du combat et qui ne connait pas grand-chose à la stratégie militaire mais je crois pouvoir affirmer assez sûrement que mettre fin à une guerre de cette ampleur sans verser de sang relève de… l’utopie.

DragonRivellon DragonRivellon
MP
Niveau 5
12 décembre 2014 à 20:29:08

Suite ce soir ?

Sérieux Peil j'adore ta fic ;-)

Perso Aris n'était pas mon personnage préféré, je le trouvait assez "banale" comparé aux autres. Le mien c'est Edwin (j'adore les mages et dans "La Flèche Blanche" c'était Anor).

Au fait.... PLUS QU'UNE SEMAINE (de lycée) AVANT LES VACANCES (pour moi en tout cas)

Peil Peil
MP
Niveau 57
12 décembre 2014 à 20:29:28

-Ils n’ont pas fait que tuer des gens.
-Si. Ils se sont simplement débarrassés des ennemis qui se mettaient sur leur chemin et risquaient de compromettre leur plan. Ennemis dont vous faisiez partis, toi et tes compagnons, à l’époque. A bien y réfléchir, en vous dressant contre les Quatre vous agissiez en fait bien plus dans l’intérêt du Thalmor que de l’Empire. Empire dont moi-même je reconnais la justesse de la cause, en ces temps-là, et aux côtés duquel j’aurais combattu s’il l’avait fallu.

Sandre s’approcha de Roderick.

-Remet-toi un peu en question, Roderick. Et demande-toi un peu pourquoi tout le monde critique tes actes.

Roderick s’apprêtait à répondre quand un bourdonnement parvint aux oreilles des deux hommes. Dans le silence profond et majestueux de la caverne, il était parfaitement discernable.
Le bourdonnement provenait d’une petite forme sombre qui se mouvait dans l’air et se rapprochait de Sandre. Le jeune homme la regarda se poser délicatement sur son avant-bras. Il se rendit compte que c’était un insecte, en fait gros comme un poing, semblable à un cafard doté de deux ailes visqueuses et de monstrueuses mandibules.
Un Gasperus Zerenith.
Sandre pâlit instantanément. La main de Roderick s’anima avec la vitesse et la précision d’un reptile passant à l’attaque. Ses doigts se refermèrent sur la créature et la broyèrent impitoyablement. L’insecte éclata et libéra une quantité impressionnante de chaire rosée écœurante et de sang verdâtre.
Roderick le lança au loin et tourna la tête dans tous les sens.
Sandre leva les yeux vers le trou, en hauteur, d’où ils étaient tombés. Il aperçut alors une multitude de minuscules points noirs qui voletaient, là-haut, en un essaim effrayant. De nouveaux bourdonnements lui parvinrent, tous proches.

-Les insectes ! cria Roderick. Ils nous ont retrouvés ! Celui-ci était un éclaireur ! Son odeur va attirer les autres !
-Oh, merde…
-Dans l’eau, vite !

Le vieillard attrapa Sandre par l’épaule et, d’une brusque traction, le balança dans l’eau. Le jeune homme plongea la tête la première et ressortit à la surface. Il n’eut que le temps de voir un nuage de Gasperus fondre sur lui que la main de Roderick appuya violemment sur son crâne pour le forcer à s’immerger entièrement.
Sandre s’enfonça dans l’eau. Il y était en sûreté, car les insectes ne pouvaient pas l’y poursuivre. Mais pour combien de temps ? Il devrait bien reprendre sa respiration à un moment à un autre et, sitôt qu’il le ferait, des dizaines de cafards le submergeraient et s’accrocheraient à lui pour ne plus le lâcher.
Certains rentreraient dans sa bouche, d’autres dans ses narines… Certains déchireraient ses vêtements et sa peau et infiltreraient son organisme par ses plaies.
Une mort atroce.
Il faisait si sombre que Sandre ne pouvait distinguer de Roderick, qui se trouvait pourtant à un mètre de lui, qu’une silhouette aux contours indistincts. Tout était noir. Tout était silencieux.
Lentement, Sandre commença à perdre son souffle. Il n’avait même pas eu le temps de prendre une bouffée d’air importante avant de plonger. Il ne tiendrait même pas une minute.
A ses côtés, Roderick faisait face au même problème. Tout archer légendaire qu’il était, il ne possédait pas de branchies.
A la surface, les insectes volaient furieusement en vrombissant. Ils savaient que ce n’était qu’une question de temps avant que leurs proies ne se présentent à eux. Sandre et Roderick le savaient également.
C’est alors qu’une petite lueur attira l’œil de Sandre, au fond du lac. Une minuscule lumière provenant d’entre deux rochers noirs. Elle était quasiment imperceptible. Sandre comprit immédiatement que c’était sa seule chance de survie.
Il saisit Roderick par la manche pour attirer son attention et lui montra du doigt ce qu’il venait de repérer. Le vieillard, sans attendre, se propulsa vers le fond. Sandre, ne nageant pas extrêmement bien, agita ses jambes et ses bras dans un ensemble plus ou moins coordonné.
Ses poumons étaient en feu. Sa gorge était serrée. Son sang battait contre ses tempes.
Il allait ouvrir la bouche. Il ne pouvait plus tenir.
Ses mouvements ralentirent à mesure que l’oxygène venait à manquer à son cerveau. Ses yeux se fermèrent et il fut pris d’un spasme inquiétant.
Il était sur le point de prendre une aspiration fatale quand Roderick, qui était revenu en arrière pour l’aider, le ceintura à la taille et nagea le plus vite possible vers la lueur.
Par miracle, Sandre parvint à retenir sa respiration. Il vit alors d’où venait cette lumière.
Une énorme ouverture se trouvait dissimulée dans le fond, entre deux rocs couverts d’algues. Celle-ci menait à un tunnel. Roderick, tirant Sandre à sa suite, s’y aventura. Le tunnel de pierre commençait d’abord par s’enfoncer encore plus vers le bas, puis redevenait droit, et enfin bifurquait vers le haut.
C’est avec surprise que Sandre sentit soudain sa tête sortir de l’eau, suivi de son corps. Le sol s’était incliné en pente douce et Roderick venait de le hisser sur un endroit sec. Sandre s’allongea sur le dos et inspira bruyamment, les yeux fermés. Roderick se laissa tomber à côté de lui, sur le dos, la poitrine se soulevant à un rythme frénétique. Les deux hommes avaient atteints leurs limites.
Sandre déglutit et s’essuya la bouche avant de se redresser sur un coude. Il avait la tête qui tournait et une douleur sourde dans l’épaule. Mais il n’en avait cure. Il était vivant.
Les insectes ne les poursuivraient jamais jusqu’ici.
Roderick se redressa à son tour, à quatre pattes. Il peinait à reprendre son souffle. Sandre lui mit une claque dans le dos.

-M… Merci. Sans toi… Je serais mort. Ça fait deux fois que tu me sauves la vie dans ce temple. Il serait temps que… je te rende la pareille.
-Ne… t’occupe pas de ça.

Pendant que son compagnon récupérait, Sandre leva la tête et regarda autours de lui. Il se figea et écarquilla les yeux. Roderick grimaça et leva la tête à son tour. Sa réaction fut identique à celle de Sandre.
Ils avaient tous deux atterris dans une sorte de grotte sous-marine, dissimulée au fin fond du lac. L’endroit était une petite cavité d’environs cinq mètres de large pour six de long, au plafond haut de trois mètres, parsemé d’épines rocheuses menaçantes.
Une quantité monumentale d’or et de bijoux était entassée là. Ici, une immense épée en ébonite pure était appuyée contre une paroi. Là, une couronne en or massif, incrustée d’émeraudes aussi grosses que des cerises, reposait sur un tas de pièces d’argent.
Il y avait assez de richesses amassées là pour faire vivre tous les habitants de la Cité Impériale dans le luxe le plus total durant sept vies entières. C’était un véritable trésor.
Mais le plus impressionnant n’était pas l’or. C’était le sarcophage.
Un énorme cercueil en marbre, représentant un homme aux bras croisés et aux yeux en diamant, se trouvait là, dressé au centre d’un monticule de pierres précieuses. Il était large et imposant. Assez solide pour avoir résisté aux ravages du temps depuis près de cinq siècles.
Le vrai tombeau de Djaaknil.
Cette grotte était son mausolée. Ce sarcophage, sa dernière résidence. Et ce trésor, la fortune avec laquelle il était mort.
Depuis des temps immémoriaux, les plus grands voleurs, explorateurs et pilleurs de tombe de Tamriel avaient péris en s’aventurant dans les souterrains de ce temple, en y recherchant cet endroit mythique. Aucun n’y était jamais parvenu. Jusqu’à aujourd’hui.
Et face à ce sarcophage se trouvait un coffret. Au-dessus de ce coffret était fiché un petit objet familier à Sandre et Roderick.
Une balise.
Ils avaient terminés l’épreuve.

Peil Peil
MP
Niveau 57
12 décembre 2014 à 20:30:30

T'es fier de toi, Dragon ? :noel: T'as coupé le chap en deux :noel:

Blue_Salamander Blue_Salamander
MP
Niveau 7
12 décembre 2014 à 20:39:32

Hum, ce chapitre remet en question pas mal de points. En tout cas c'est toujours un régal :oui:

DragonRivellon DragonRivellon
MP
Niveau 5
12 décembre 2014 à 20:42:22

La dissidence de Sandre...,en même temps il a pas tort

Peil, tu me perd de plus en plus, mais m***e, ils étaient gentil ou méchant les Quatres ?

Super suite, un peu courte à mon goût mais pas mal

DragonRivellon DragonRivellon
MP
Niveau 5
12 décembre 2014 à 20:44:41

DSL PEIL, ME FRAPPE PAS, j'aurai pas pu deviné que tu le mettrait mnt :gni:

Je remet ce que j'ai dit en question alors

Istary Istary
MP
Niveau 10
13 décembre 2014 à 01:01:48

Cool ce chapitre et la discussion sur les 4 :oui:

Et ce coupage de chapitre :hap:

kriggs kriggs
MP
Niveau 5
13 décembre 2014 à 17:23:51

Pfffffh je m'étais arrêté à la page 53 moi..... J'ai du boulot pour tout rattraper ! XD

Tithon Tithon
MP
Niveau 10
14 décembre 2014 à 00:28:35

Bon chapitre :ok:

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