Hug !
Bonjour à tous et à toute.
Je pars dans une nouvelle folie avec une cinquième fic. Ce qui ne signifie pas que j'abandonnerai les autres. Bien sûr que non. L'inspiration ne pousse pas dans les arbres, malheureusement.
Ceci est donc un topic un peu spécial où, je vais raconter, devant le grand feu des souvenirs, le passé des habitants de Myosotis et de Mineral Town.
Et vous, mes petits papoozes, enfin mes lecteurs, vous allez vous asseoir autour de ce grand feu des souvenirs pour m'écouter conter mes histoires.
Bienvenue donc dans la Tribu des Indiens du Fofo.
Choississez votre nom de guerrier, chasseur, femme et petit papooze ( enfant ).
Moi, personnellement, je serais, le temps de cette longue fic, tout simplement " Conteuse ".
Si vous avez besoin d'un petit rafraichissement pendant l'histoire, allez voir Gégé, qui tient dans son tipi un petit bar. Le bar des bisons.
Voici ce que vous pouvez y acheter :
Couverture en poil de bison,
Lait de bisonne,
Brochette de bison,
Jus de fruit sauvages,
Coca importé des USA
Plume d'aigle à rajouter sur le chapeau.
Maintenant, bonne lecture, petits indiens !
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Chapitre 1 : Certains souvenirs ne s'effacent pas.
Elli se redressa, en sueur. Encore un mauvais rêve. Elle passa sa main sur son visage en soupirant et redressa la bretelle de sa chemise de nuit, qui pendait sur son bras. Elle regarda à sa gauche. Son mari dormait à poings fermés, sur le ventre, la tête sur l'oreiller. Elle sourit et passa sa main dans les cheveux bruns du jeune homme.
Elle s'extirpa des draps et posa ses pieds sur le parquet froid. Elle se leva et sortis de la pièce à pas feutrés. Elle marcha dans le couloir puis descendit les escaliers, toujours aussi discrète.
Elli avait 26 ans. Elle était pédiatre dans le petit hôpital de Mineral Town, où elle avait rencontré le Dr Trent, maintenant son mari et le père de son fils unique, Antoine. Elli était une mère formidable, très attentionnée. Elle avait une grande expérience vis à vis des enfants, et restait toujours très attentive à son petit garçon, qu'elle choyait comme un prince.
Oui, car Elli avait eu une enfance difficile, et elle ne souhaitait cela à aucun enfants.
Elle entra dans la salle de bain, alluma la lumière et vint se planter devant le miroir. Elle avait une tête de zombie. Des cernes noirs, les cheveux en batailles, le teint blafard. Elle poussa un soupir agacé et se passa de l'eau sur le visage, puis, sortit de la pièce.
Elle se servit un petit verre d'eau et sortit de la maison.
Elli et Hugo Trent habitaient la Vallée des Myosotis, un lieu reculé et calme. Ils avaient un budget qui leur permettait de prendre des vacances, histoire de s'occuper un peu de leur enfant, d'à peine 1 ans. Il avait acheté une belle maison, isolée du petit village local, et à 1 km de Mineral Town, qui se situait en contrebas.
Ils avaient une vue imprenable sur la Vallée et la mer, que l'on pouvait apercevoir derrière une petite colline verdoyante et, le soir, les lumières de la ville éclairaient une partie de leur terrain.
Ils s'étaient d'ailleurs mis à l'élevage de moutons, quelque chose qu'Elli n'aurait jamais imaginé faire de sa vie. Une sacrée exprérience.
Elli s'assit dans l'herbe haute en poussant un soupir. Elle ne dormait plus. Son fils n'en était pas la cause, loin de là. C'était un enfant très sage, qui faisait ses nuits depuis l'âge de trois mois. Un miracle. Non, elle repensait tout simplement à sa jeunesse. Les pleurs d' Antoine lui rappelaient les durs périodes de son enfance.
Elli ne montrait pas sa faiblesse. Alors, elle ne pleurait que isolée, dans la forêt où l'abri des moutons, où elle se recroquevillait et fondait en larmes. Les bras de son mari lui feraient du bien, certes, mais elle ne voulait pas qu'il se sente mal à l'aise, de la voir pleurer sans cesse, pour des souvenirs. C'est du passé, n'en parlons plus . Voilà ce qu'elle se répéter sans cesse, se persuadant. Mais, rien à faire. Certains souvenirs de s'effacent pas.
Elle posa sa tête sur ses genoux et fondit à nouveau en larmes, très doucement, en faisant le moins de bruits possible, pour ne pas réveiller Hugo qui dormait à l'étage, la fenêtre ouverte.
Ses parents s'étaient rencontrés très jeunes. Le père d'Elli, Richard LittleBrundde, était étudiant. Il était très grand, aux yeux noisettes et aux traits plutôt durs. Il avait des épaules larges et une carrure imposante.
C'était un jour ensoleillé, et celui-ci avait envie d'aller se détendre dans le petit parc près de chez lui.
Il marchait, suivant le sentier tracé pour les promeneurs. Et il vit, sous un pommier, une jeune femme, très blonde, aux magnifiques yeux bleus, qui lisait en mangeant une pomme. Il se cacha, comme un réflexe, sous un buisson et la regarda en douce. Elle avait un visage d'ange, ses longs cheveux lui tombant en auréole autour du visage. Il l'observa finir sa pomme. Elle se leva et regarda les branches de l'arbre au- dessus d'elle. Elle aperçut une pomme et essaya de l'attraper. Simplement, celle- ci était trop haute.
Richard choisit cet instant pour sortir de sa cachette et murmurer :
- Je peux … Vous aider ?
- Elle se retourna et sourit, un sourire angélique et charmeur.
Oui, merci, répondit- elle.
Il sourit à son tour et s'approcha de l'arbre. Il décrocha la pomme sans soucis et la tendit à la jeune fille. Elle la pris et s'assit, reprenant son livre et croqua avidement dans la belle pomme rouge. Richard resta planté là, la regardant manger. Elle ne semblait même pas le voir. Elle arriva à la moitié de sa pomme et s'arrêta. Elle leva les yeux et regarda Richard avec un petit sourire, se leva et lui tendit la pomme.
- Pour vous remercier de me l'avoir cueillie, dit- elle.
- Non, gardez- là Mademoiselle …
- Ève.
- Ève, gardez- là, Mademoiselle Ève.
Elle eut un petit rire et Richard rougit violemment, très gêné. Il ne savait pas comment parler à cette si jolie jeune fille. Il était très intimidé par autant de grâce et de beauté réunit en un seul être. Ève croqua à nouveau dans la pomme et ajouta :
- Et vous ?
- P … Pardon ?
- Votre nom ! Sourit- elle.
- R … Richard.
- Oh, très bien Richard. Alors, à bientôt ?
Richard la regarda s'éloigner avant de crier :
- E … Ève !
Elle se retourna, étonnée :
- Oui ?
- Je … J'aimerai vous donner mon … Numéro de téléphone. Au cas où vous n'arrivez pas à attraper une pomme !
Elle rit et s'approcha de lui et sortis sont téléphone portable, une ancien modèle rouge en murmurant :
- Je vous écoute ?
Il s'approcha et lui dicta son numéro de téléphone, la regardant et humant sa douce odeur.
- Très bien ! Merci Richard !
- A bientôt … !
Mais elle était déjà partie, se glissa habilement sous les branches
Tres bien!
Mais j'ai pas compris ton histoire de nom, c'est genre "Bison Lizooz" ...?
Suite!
Non, tu t'appelle comme tu veux
Genre " Petit Bison " ou " Petit Nuage " ou même " Plume d'aigle noire " ...
Enfin, comme tu veux. Et tu peux mettre ton pseudo dedans.
Pour Liz, la suite !
Chapitre 2 : Le cerisier des souvenirs.
La porte de la maisonnette s'ouvrit lentement et Hugo en sortit, l'air ensommeillé, les yeux mi- clos et les cheveux en bataille.
- Elli ? Sa va ma belle ? Je t'ai entendu pleurer …
Elle se redressa, séchant ses larmes avec son bras et se tourna vers son mari.
- Oh ! Hugo, il ne fallait pas te lever ! Va te recoucher enfin ! Je … Je prépare le petit déjeuner et après, j'irai m'occuper des moutons et … Oh, va dormir, tu as l'air épuisé !
- Elli, il est 4h du matin … Les moutons dorment, Antoine aussi. Tout va bien. Mais, je t'ai entendu sangloter. Tu sais bien que l'on entends tout de là haut ! Qu'est ce qui ne va pas, Elli ?
- Hugo, hugo, tout va bien. Je … Un mauvais rêve, rien de grave. Viens, remontons dans la chambre et allons dormir et … On oublie tout. D'accord ?
Il acquiesça avec un sourire triste et désolé avant de passer sa main dans les cheveux de la jeune fille qui se levait déjà. Elle passa dans le couloir, posa sa main sur la porte de la chambre de son fils avec un petit sourire puis entra dans sa chambre. Elle se glissa sous les couverture en soupirant et ferma les yeux.
Car elle aurait voulu qu'il faille simplement fermer les yeux pour tout oublier.
Deux ans plus tard, Eve et Richard se marièrent. Un grand mariage. Eve était magnifique, dans une grande robe blanche, le sourire aux lèvres et Richard, heureux comme jamais. Il avait trouvé son petit rayon de soleil. Rien qu'a lui. Le bonheur dura trois ans. Eve était écrivaine, elle travaillait à la maison, dans son bureau face au jardin. Ils avaient récupéré la maison d'enfance de Eve, avec un beau jardin, pleins de beaux arbres fruitiers. Et devant la fenêtre du bureau d'Eve se trouvait un magnifique cerisier, qu'elle se cessait de contempler pendant ses heures de travail. Richard devint scientifique. Il travaillait dans son bureau, au sous sol, où il avait installé tout son matériel de science. Il faisait des recherches sur une maladie très rare, appelée Caracathiose. Une maladie qui tuait des centaines d'hommes chaque années. Elle démarrait comme un simple mal de gorge, puis de fatigue constante et enfin, d'une mort subite, du jour au lendemain. Richard travaillait aussi au centre de recherches du coin, un grand laboratoire d'une centaine de scientifiques, tous passionnés.
Et puis un jour, Eve tomba enceinte. Un matin hivernal, il neigeait dehors, elle bondit de la salle de bain, brandissant un test de grossesse. Elle était heureuse comme jamais. Et Richard aussi. Il allait devenir Papa. Et avoir une jolie petite famille.
Et les semaines défilèrent. Le ventre d'Eve grossissait à vue d'œil. Elle commençait à être fatiguée, à avoir des douleurs.
Le printemps arriva. Un beau printemps. Eve et Richard s'allongèrent alors dans l'herbe, un soir, et regardèrent les étoiles en se tenant la main.
- Marius.
Richard tourna la tête vers elle.
- Quoi ? Demanda- t- il.
- Marius, si c'est un garçon.
- Marius ? Mmmh, c'était le nom de mon pire ennemi !
Elle rit et posa sa main sur son ventre en disant :
- Bon, pas Marius ? Alors, quoi ?
- David ?
- Haha, non ! Rit- elle.
- Mmmh … Et si c'est une fille ? Isabel ?
- Elisabeth !
- Elisa ?
- Elli ! Cria- t- elle, en riant.
- Elli ? J'aime bien. Tu sais quoi, disons que c'est une fille. Je préfère les filles. En plus, elle te ressembleras. Elle seras aussi belle que toi. Et je serai comblé.
Elle sourit et l'embrassa.
C'était en effet une fille. Une petite fille qui commençait à manifester sa présence par des coups de pieds.
Eve était de plus en plus fatiguée mais de plus en plus en heureuse, comme son mari.
Ils passaient des soirée entière à parler à leurs future fille, qui écoutait sans rechigner.
L' été approchait et Eve, parfois prise de douleurs en pleine nuit, était emmenée à l'hôpital, dans les bras de Richard, paniquée. Et elle ressortait, un ou deux jours plus tard, rassurée par son infirmière, qui lui disait que la grossesse se passait très bien et qu'il ne fallait pas s'inquiéter des contractions en pleine nuit.
Au début de l'automne, Eve avait perdu l'appétit, elle ne parlait plus, était trop fatiguée pour sortir de son lit. Elle fut rapidement emmenée à l'hôpital puis remise sur pied.
Un beau matin, elle vint s'installer sous le cerisier, avec l'aide de Richard, toujours à l'écoute de sa femme. Elle lui demanda de sortir ses lunettes et de regarder dans sa table de nuit, de lui sortir le livre qui s'y trouvait. Il s'exécuta et lui apporta un livre, poussiéreux. Elle le prit entre ses mains et murmura :
- C'est le livre que je lisais lorsque je t'ai rencontré. Tu te souviens ? Sous le pommier.
- Oui, je me souviens, murmura- t- il en s'asseyant à ses côtés.
- Je n'ai jamais pu le finir. Pourtant, c'est un super livre.
- Mais … ?
- Mais, j'ai décidé de le finir maintenant. Il ne me reste que quelques pages.
- D'accord, je te laisse alors ?
- Non. Je voudrai que ce soit toi qui me le lise.
- Maintenant ?
- Non, pendant l'accouchement. Ce livre, je le connais par cœur.
- Mais … Où est l'intérêt ? Marmonna Richard en levant un sourcil.
- J'aime beaucoup la fin. C'est une fin magnifique, qui me donne du courage.
Il sourit et lui caressa les cheveux.
- Et tu ne t'arrêteras pas, quoi qu'il arrive. Tu me le promet ?
- Quoi qu'il arrive ? Enfin Eve, rien ne va t'arriver …
- Tu me le promet ? Insista- t- elle
- Oui, d'accord, je te le terminerai et après, nous irons voir notre fille. Ensemble.
Elle sourit et regarda autour d'elle, posant ses mains sur le bois dur du cerisier :
- J'aime ce cerisier.
- Oui, il est très beau.
- C'est ici que j'ai fait mes premiers pas.
Elle sourit à nouveau et posa sa tête sur l'épaule de son mari.
- Il signifie tout pour moi. C'était l'arbre de ma vie. Je me confiais à lui. Tout mes secrets, il les détient, en lui.
- Tes secrets ?
- Oui, enfin tu sais, des secrets d'enfants. Des souvenirs, maintenant.
- Oui, je comprend.
Il l'embrassa et ils restèrent ainsi, lovés l'un contre l'autre, sous le cerisier des souvenirs, dans l'harmonie d'une petite famille, leurs deux mains se rencontrant sur le ventre d' Eve.
C'est trop beau C'est merveilleux
Mon nom sera .. Floëliste
Grand bison
Petite Plume légère et verdoyante
Ah ! Je sais !
Petit caca
Huuuum ... Bah vazy, toi, dis si t'es si malin !
Soleil de Printemps
Bon ok
(Désolé du double post)
J'ai changé d'avis
Se sera .. Plume Jaune
Plume rose
Plume rouge
Plume Bleue
Plume turquoise
Sa devient trop compliqué
Bon .. Plume verte ..
Non !
Plume JAUNE ! C'EST MÔÔÔA QUI DECIDEUUUH !!!
Plume Bleue
Bon ok Plume Bleue
Je m'appelle Plume Bleue
Ok
Moi, Conteuse Des Pets
Non.
Conteuse ?
Conteuse Etoilée ?
Conteuse Enflammée ?
Juste Conteuse ?
Rhaaah, dur dur.
C'est merveilleux... Malgrès le son de la télé (mon frère regarde Dragon Ball Z) je suis complètement immergée dans ton histoire... J'ai hésité à lire (j'ai peur quand c'est long...) mais je ne regrette pas !!!
C'est superbe !!! Je meurs de hâte de connaître la suite !!! Je pense que l'enfance d'Elli a été "gâchée" par son père qui la tenait responsable de la mort d'Eve... Après, ce n'est que supposition et en plus, Eve n'est pas morte...
Comme nom indien, je prendrais...euh...
Petit Azur
Merci Trotro
J'attends aussi ta suite sur le tome 3 de ta fic
Chapitre 3 : Une petite maison, au milieu de la montagne.
Le lendemain matin, Elli se leva, fourbue et épuisée. Elle courut vers la salle de bain, se rinçant le visage avec de l'eau fraiche.
Sa va ? Demanda Hugo, qui se tenait à la porte, en caleçon, l'air épuisé.
Oui oui, ne t'inquiète pas. Des nausée matinales …
Des nausées ? Depuis quand …
Oublie, siffla- t- elle en quittant la pièce.
Hugo la suivit en disant, peu rassuré :
Elli, tu es sûre que tout va bien ? Tu n'es pas malade ? Tu … Tu va bien ? Tu te sens comment ?
Rien ! Je n'ai rien ! Hurla- t- elle, sur la défensive.
Elle se courba, s'appuyant sur le mur, ses courts cheveux mouillés lui tombant sur le visage. Elle redressa la tête et murmura, radoucie :
Tout va bien. Merci de t'inquiéter mais … Je vais bien.
Alors je te crois ma belle. Mais, je suis docteur, ne l'oublie pas. Et je n'aime pas voir ma femme malade. Alors, n'hésite pas si cela s'aggrave … ?
Mmmmh, oui oui.
Il sourit et repartit. Elli soupira et alla préparer le petit déjeuner. Elle sortit, une tasse de café fumant à la main et alla s'installer dans l'herbe encore fraîche de rosée. Hugo arriva à son tour, rasé et tenant Antoine dans ses bras. Celui- ci se frottait les yeux en poussant des petits gloussement. Elli se releva en souriant, la vue de son fils réveillant en elle une douceur qui eu pour effet de la calmer. Elle s'assit près de son mari, regardant son fils ramper sur l'herbe en piaillant.
Tu sais, s'il y a quelques chose qui te tracasse, n'hésite pas. La vie en ermite en haut d'une montagne n'est peut être pas la meilleur chose à faire, murmura Hugo en portant la tasse de café à ses lèvre.
Elli émit un petit rire et murmura :
Ne t'inquiète pas pour ça. J'aime bien vivre ici. Je pense qu'Antoine aussi.
Ça, tu peux le dire !
Antoine attrapa une marguerite entre ses doigts et commença à rire. Il regarda ses parents et articula un petit bruit avant de se retourner, s'asseoir dans l'herbe, en regardant les montagnes en tapant dans ses petites mains.
A son entrée en maternelle, nous allons devoir descendre à Mineral Town, soupira Elli.
Nous viendrons ici le week- end ! Ne t'inquiète pas !
Et les moutons ? Demanda Elli en riant.
Mon cousin qui habite dans le village plus bas viendra s'en occuper. Enfin, j'espère.
Marlin ?
Oui. Il tient une ferme avec Vesta, ma tante, et une jolie jeune fille, Célia.
Oh. Elle plaît à Marlin ?
Carrément, sourit Hugo, il m'en parle à chaque fois que je l'ai au téléphone ! Célia ceci, Célia cela … .
Elli éclata de rire et posa son épaule sur celle de son mari. Antoine, prit de jalousie, poussa un grognement et vint se glisser entre les deux parents. Ils sourirent et lui laissèrent une petite place. Aux anges, le petit garçon ferma les yeux, glissant son pouce dans sa bouche et poussa un soupir de bonheur.
Vers midi, Elli descendit dans les pâturages, suivie de près par une dizaine de moutons, tous tondus. Antoine, muni d'un petit bout de laine, sur le dos de son papa, poussait des petits cris jouissifs en caressant la matière blanche. Ils arrivèrent, après une longue descente au milieu des pousse de genets, dans le champs, que Hugo, avec l'aide de Vesta et Marlin, avait entièrement fauché, pour le rendre propre et sans aucune ronce. Il y avait simplement de l'herbe, plutôt haute, pour laisser les moutons brouter. Au centre, il y avait un grand frêne, qui laissait une grande parcelle d'ombre sur le champ. Elli s'y installa, déposa une nappe à carreau, sortit de son panier quelques petits ingrédient de pique- nique et s'assit en soupirant.
La petite famille s'installa et mangea, en regardant les moutons brouter.
Lorsqu'ils eurent fini, Elli sortit un livre et commença à lire, ne prêtant pas attention à son mari et son fils qui courait après une brebis en poussant des cris de guerre.
La nuit qui suivit, Eve ne dormit pas. Elle réfléchissait. Richard ronflait près d'elle, mais cela ne l'a dérangeait pas.
Le lendemain matin, Eve commença à sentir des contractions, plus forte que les habituelles. Elle appela Richard en hurlant de douleur. Il s'approcha d'elle, paniqué et demanda :
Que … Tu as perdu les eaux ?
N … Non ! J'ai simplement d'affreuses contractions ! Murmura- t- elle, le visage tordu de douleur.
Je t'amène tout de suite à l'hôpital !
Il l'aida à se relever et ils descendirent en toute hâte les escaliers de la maisonnette. Il déposa Eve dans la voiture, à l'avant et contourna le véhicule pour s'installer à sa place lorsque Eve hurla :
Le livre ! Richard …
Richard ne compris pas tout de suite. Mais voyant le regard insistant de sa femme, il courut à l'intérieur et chercha des yeux la couverture poussiéreuse de l'objet. Il le trouva sur la table de la cuisine et l'attrapa en toute hâte avant de courir à l'extérieur. Il entra dans la voiture et découvrit avec effroi que Eve avait perdu connaissance.
Eve ! Eve ! Réveilles- toi !
Elle ne répondit pas, sa tête tombant contre la vitre. Richard commença à paniquer. Il démarra la voiture, les yeux embués.
Il arriva à l'hôpital dix minutes plus tard. Il prit Eve dans ses bras et courut à l'intérieur. Une infirmière arriva avec un brancard et y installa la jeune femme. Elle hurlait des indications dans tous les sens et finalement, une dizaine de personnes accoururent.
Eve fut emmenée quelques par derrière une grande vitre où il était inscrit Blocs opératoires, seulement personnel. . Richard posa ses mains sur le verre froid et commença à pleurer.
Il alla s'asseoir dans un siège à l'accueil, regardant à l'extérieur les feuilles des arbres qui tombaient très lentement avec mélancolie. Et il s'endormit, car il n'avait rien d'autre à faire.
Une heure plus tard, une infirmière vint lui annoncer que sa femme était en salle de réveil.
Et Elli ? Demanda- t- il plein d'espoir.
Elli ?
Ma fille ! Dans le ventre de ma femme !
Elle n'est pas née Monsieur. Du moins, pas encore.
Richard baissa les yeux, visiblement déçu. L'infirmière griffonna quelque chose sur un dossier et continua :
Nous viendrons vous prévenir à son réveil.
Très bien … Mais, que lui ai- t- il arriver ?
Saignement interne au niveau de l'abdomen.
Un lien avec le bébé ?
Bien sûr.
Richard baissa les yeux, ne sachant que penser. Lorsqu'il leva la tête, la jeune femme était déjà partie. Et il soupira.
Mince, j'ai posté tout de suite, j'avais oublié que de copier annulait les tirets !
Je suis désolée !
Je le remet :
Chapitre 3 : Une petite maison, au milieu de la montagne.
Le lendemain matin, Elli se leva, fourbue et épuisée. Elle courut vers la salle de bain, se rinçant le visage avec de l'eau fraiche.
- Sa va ? Demanda Hugo, qui se tenait à la porte, en caleçon, l'air épuisé.
- Oui oui, ne t'inquiète pas. Des nausée matinales …
- Des nausées ? Depuis quand …
- Oublie, siffla- t- elle en quittant la pièce.
Hugo la suivit en disant, peu rassuré :
- Elli, tu es sûre que tout va bien ? Tu n'es pas malade ? Tu … Tu va bien ? Tu te sens comment ?
- Rien ! Je n'ai rien ! Hurla- t- elle, sur la défensive.
Elle se courba, s'appuyant sur le mur, ses courts cheveux mouillés lui tombant sur le visage. Elle redressa la tête et murmura, radoucie :
- Tout va bien. Merci de t'inquiéter mais … Je vais bien.
Alors je te crois ma belle. Mais, je suis docteur, ne l'oublie pas. Et je n'aime pas voir ma femme malade. Alors, n'hésite pas si cela s'aggrave … ?
- Mmmmh, oui oui.
Il sourit et repartit. Elli soupira et alla préparer le petit déjeuner. Elle sortit, une tasse de café fumant à la main et alla s'installer dans l'herbe encore fraîche de rosée. Hugo arriva à son tour, rasé et tenant Antoine dans ses bras. Celui- ci se frottait les yeux en poussant des petits gloussement. Elli se releva en souriant, la vue de son fils réveillant en elle une douceur qui eu pour effet de la calmer. Elle s'assit près de son mari, regardant son fils ramper sur l'herbe en piaillant.
- Tu sais, s'il y a quelques chose qui te tracasse, n'hésite pas. La vie en ermite en haut d'une montagne n'est peut être pas la meilleur chose à faire, murmura Hugo en portant la tasse de café à ses lèvre.
Elli émit un petit rire et murmura :
- Ne t'inquiète pas pour ça. J'aime bien vivre ici. Je pense qu'Antoine aussi.
- Ça, tu peux le dire !
Antoine attrapa une marguerite entre ses doigts et commença à rire. Il regarda ses parents et articula un petit bruit avant de se retourner, s'asseoir dans l'herbe, en regardant les montagnes en tapant dans ses petites mains.
- A son entrée en maternelle, nous allons devoir descendre à Mineral Town, soupira Elli.
- Nous viendrons ici le week- end ! Ne t'inquiète pas !
- Et les moutons ? Demanda Elli en riant.
- Mon cousin qui habite dans le village plus bas viendra s'en occuper. Enfin, j'espère.
- Marlin ?
- Oui. Il tient une ferme avec Vesta, ma tante, et une jolie jeune fille, Célia.
- Oh. Elle plaît à Marlin ?
- Carrément, sourit Hugo, il m'en parle à chaque fois que je l'ai au téléphone ! Célia ceci, Célia cela … .
Elli éclata de rire et posa son épaule sur celle de son mari. Antoine, prit de jalousie, poussa un grognement et vint se glisser entre les deux parents. Ils sourirent et lui laissèrent une petite place. Aux anges, le petit garçon ferma les yeux, glissant son pouce dans sa bouche et poussa un soupir de bonheur.
Vers midi, Elli descendit dans les pâturages, suivie de près par une dizaine de moutons, tous tondus. Antoine, muni d'un petit bout de laine, sur le dos de son papa, poussait des petits cris jouissifs en caressant la matière blanche. Ils arrivèrent, après une longue descente au milieu des pousse de genets, dans le champs, que Hugo, avec l'aide de Vesta et Marlin, avait entièrement fauché, pour le rendre propre et sans aucune ronce. Il y avait simplement de l'herbe, plutôt haute, pour laisser les moutons brouter. Au centre, il y avait un grand frêne, qui laissait une grande parcelle d'ombre sur le champ. Elli s'y installa, déposa une nappe à carreau, sortit de son panier quelques petits ingrédient de pique- nique et s'assit en soupirant.
La petite famille s'installa et mangea, en regardant les moutons brouter.
Lorsqu'ils eurent fini, Elli sortit un livre et commença à lire, ne prêtant pas attention à son mari et son fils qui courait après une brebis en poussant des cris de guerre.
La nuit qui suivit, Eve ne dormit pas. Elle réfléchissait. Richard ronflait près d'elle, mais cela ne l'a dérangeait pas.
Le lendemain matin, Eve commença à sentir des contractions, plus forte que les habituelles. Elle appela Richard en hurlant de douleur. Il s'approcha d'elle, paniqué et demanda :
- Que … Tu as perdu les eaux ?
- N … Non ! J'ai simplement d'affreuses contractions ! Murmura- t- elle, le visage tordu de douleur.
- Je t'amène tout de suite à l'hôpital !
Il l'aida à se relever et ils descendirent en toute hâte les escaliers de la maisonnette. Il déposa Eve dans la voiture, à l'avant et contourna le véhicule pour s'installer à sa place lorsque Eve hurla :
- Le livre ! Richard …
Richard ne compris pas tout de suite. Mais voyant le regard insistant de sa femme, il courut à l'intérieur et chercha des yeux la couverture poussiéreuse de l'objet. Il le trouva sur la table de la cuisine et l'attrapa en toute hâte avant de courir à l'extérieur. Il entra dans la voiture et découvrit avec effroi que Eve avait perdu connaissance.
- Eve ! Eve ! Réveilles- toi !
Elle ne répondit pas, sa tête tombant contre la vitre. Richard commença à paniquer. Il démarra la voiture, les yeux embués.
Il arriva à l'hôpital dix minutes plus tard. Il prit Eve dans ses bras et courut à l'intérieur. Une infirmière arriva avec un brancard et y installa la jeune femme. Elle hurlait des indications dans tous les sens et finalement, une dizaine de personnes accoururent.
Eve fut emmenée quelques par derrière une grande vitre où il était inscrit Blocs opératoires, seulement personnel. . Richard posa ses mains sur le verre froid et commença à pleurer.
Il alla s'asseoir dans un siège à l'accueil, regardant à l'extérieur les feuilles des arbres qui tombaient très lentement avec mélancolie. Et il s'endormit, car il n'avait rien d'autre à faire.
Une heure plus tard, une infirmière vint lui annoncer que sa femme était en salle de réveil.
- Et Elli ? Demanda- t- il plein d'espoir.
- Elli ?
- Ma fille ! Dans le ventre de ma femme !
- Elle n'est pas née Monsieur. Du moins, pas encore.
Richard baissa les yeux, visiblement déçu. L'infirmière griffonna quelque chose sur un dossier et continua :
- Nous viendrons vous prévenir à son réveil.
- Très bien … Mais, que lui ai- t- il arriver ?
- Saignement interne au niveau de l'abdomen.
- Un lien avec le bébé ?
- Bien sûr.
Richard baissa les yeux, ne sachant que penser. Lorsqu'il leva la tête, la jeune femme était déjà partie. Et il soupira.
Elle posa son épaule sur celle de son mari.
Cette phrase ne veut rien dire.
Elle posa sa tête sur l'épaule de son mari. C'est mieux.
Pardon s'il manque encore un tiret quelques part hein
Voilà, j'arrête mes triples posts.
A par à la fin, y avait les petits tirés pour les dialogues ^^
Enfin bon, tu écris divinement bien !!! C'est un véritable plaisir de découvrir chacun de tes mots !!!
Suite !!
:o
Moi mon nom sera Lune Mystique
Suite, Ô grande Conteuse
Tiens j'ai trouvé une idée, tu pourrais t'apeler Conteuse Céleste
Pas vu tes deux dernier posts
Merci Trotro
J'avais dis que j'allais m'amélioré, alors je me suis un peu plus apliquer sur mon écriture et on dirait que ça a porté ses fruits !
Lisoo, oui, bonne idée !
Je vais encore réfléchir un peu mais cela me semble être une bonne idée !
Suite bientôt.
Elles sont préécrites jusqu'au chapitre 6 alors ...
Je m'ennuyais cet été de ne pas pouvoir acceder au Fofo, ou très peu alors j'ai écris ça
C'est merveilleux Plume Bleue aime histoire créer Matousse parlant Elli
Oungawa ! Oungawa !
Hug ! Histoire Matouusse pas parler toujours Elli !
Elli pas être seule à avoir souvenir à raconter !
Allez, je vous met ma suite !
Chapitre 4 : Me perdre … ?
- Elli !
Celle- ci redressa la tête. Elle s'était endormie sur le canapé en lisant. Un livre ennuyeux, pour sûr. Hugo se tenait devant elle, Antoine dans les bras.
- Il a faim … Marmonna le jeune père.
- Et … ? Tu ne sais pas lui faire à manger ?
- Tu … Tu ne m'as jamais appris, répondit- il sur la défensive.
- Mmmh, peut importe. Je vais t'apprendre aujourd'hui.
Elli se leva et marcha lentement vers la cuisine. Elle alluma le gaz sous une marmite rouge et ouvrit un placard. Elle en sortit du lait en poudre, avec, sur la boîte, un bébé qui jouait avec des camions en plastiques, et elle versa une petite quantité de cette poudre blanche dans la marmite. Elle ajouta de l'eau et touilla, distraite. Hugo la regardait faire sans rien dire. Puis, Elli sortit un grand biberon transparent orné de nounours bleu clair. Elle le tendit à Hugo en marmonnant :
- Tu sais verser du lait dans un biberon ou tu as encore besoin de moi ?
- Je … Je ne suis pas si bête, grogna- t- il en attrapant l'objet brusquement.
Elli soupira et monta les escaliers quatre à quatre. Elle entra dans son bureau et alluma lentement son ordinateur. Il mit 3 minutes à afficher le bureau. Trop chargé, pensa la jeune fille. Elle sourit en voyant son fond d'écran. C'était une photo d'elle, de Hugo et de leur fils, avec en arrière plan la mer. Cette photo avait été prise un mois auparavant, pendant leurs vacances au bord de l'océan. Elle ouvrit une dizaine de pages avant de réussir à accéder à un document qu'elle avait placé confidentiel. Elle tapota rapidement un code et regarda longtemps la page qui venait de s'ouvrir. Une page de souvenir. Une photo de ses parents, sous un grand cerisier. En dessous, leur contrat de mariage avec quelques photos. Et son certificat de naissance. Elle eu un petit sourire triste avant de fermer la page. Elle mit sa tête entre ses mains et commença à pleurer.
Richard poussa très lentement la porte et murmura :
- Eve ? Tu es réveillée ?
Un petit son lui parvint depuis l'intérieur de la chambre puis une voix, endormie et lente :
- Richard … ? C'est toi ?
- Oui, je peux entrer chérie ?
- Oui oui, entre.
Il poussa très lentement la porte de la chambre 665 et découvrit Eve, allongée sur un grand lit au draps blancs, un lit d'hôpital, deux petites tables de nuits sur les deux cotés avec un bouquets de fleurs blanches. Elle avait un sourire triste et les paupières tombantes, signe de fatigue.
- Comment tu te sens ma belle ? Demanda Richard en venant s'asseoir sur l'inconfortable matelas.
- Lourde, marmonna- t- elle d'un ton sarcastique, mon ventre grossit à vue d'œil et j'ai du mal à me lever pour aller au toilette.
Il sourit.
- Tiens, regarde ce que je t'ai amené …
Elle se redressa avec peine et Richard lui tendit un magnifique bouquet de fleurs.
- Oh, Richard ! Il ne fallait pas !
- Je voulais fêter le fait que tu sois à l'hosto depuis 1 semaine !
Elle éclata de rire et le poussa doucement du coude.
- Arrête, tu n'aurais pas dû !
- Sinon, sa va, la nourriture est bonne ?
- Tu plaisante ? C'est immangeable ! La viande, ont dirait du caoutchouc et je ne te parle même pas de leur purée !
Il sourit et l'embrassa tendrement.
- La voisine demande si c'est un garçon ou une fille. Elle est venu me voir ce matin avec des petits pulls colorés ! Un rose et un bleu ! T'imagine ? Eve ?
Richard fronça les sourcils. Eve c'était endormie. Elle avait la tête sur le côté et les yeux fermés, sa poitrine se soulevant légèrement. Il sourit, elle devait avoir du sommeil à rattraper. Il l'embrassa et se leva. Il sortit lentement de la chambre, en prenant soin de la fermer en douceur et sortit de l'hôpital.
Il revint le lendemain, à la même heure. Il salua Margotte, l'infirmière qui tenait l'accueil et fila dans l'ascenseur, où il rencontra Monsieur Smith, le père de la voisine de chambre d'Eve. C'était une jeune femme rousse, qui avait accouché il y a deux semaines et qui devait encore rester à l'hôpital car sont enfant, né prématuré, devait être surveiller jusqu'à maturité. Mlle Smith était une femme très gentille, qui était passée parler longuement avec Eve. Elles s'étaient rendu compte qu'elles n'habitaient pas très loin l'une de l'autre. La fille de Mlle Smith hésitait encore sur le prénom de sa fille. Elle hésitait entre Rose et Rosa. Eve l'avait aidée et elle avait conclu que la jeune fille s'appellerait Rosa, Rosa Smith.
Richard toqua très doucement à la porte et murmura, comme à son habitude, le nom de sa femme. Aucune réponse. Il fronça les sourcils et ouvrit la porte. La chambre était vide. Les draps était à présent d'un vert vase très clair et les fleurs n'étaient plus les mêmes. Le lit était parfaitement fait et il n'y avait aucune traces de Eve. Il regarda le numéro sur la porte. 665. Sa femme n'était plus là.
Richard commença à paniquer et sortit en claquant la porte. Il courut dans le couloir, entra dans l'ascenseur une nouvelle fois, bousculant au passage une femme âgée qui vociféra des injures en secouant sa canne. Il s'excusa en vitesse.
Arrivé à l'accueil, il courut voir Margotte, qui parlait avec un homme d'une quarantaine d'année.
- Où est Eve ?! Hurla- t- il.
La jeune femme tourna la tête vers lui, étonnée.
- Chambre 665 enfin, comme toujours …
- Non ! Elle n'y était plus !
- Vous n'avez pas confondu ? Nous attendons un patient dans la chambre 664 …
- Non ! Je vous assure ! Insista Richard, cédant au doute.
L'infirmière leva un sourcil et s'excusa auprès de l'homme qui hocha la tête en disant :
- Allez- y, bien sûr.
Margotte sourit et suivit Richard qui courait une nouvelle fois vers l'ascenseur.
Ils arrivèrent quelques instants plus tard devant la grande poste bleu de la chambre 665. Richard prit une inspiration et poussa la porte, qui s'ouvra en grinçant.
- Richard ! Je t'attendais ! Hurla une voix.
Il écarquilla les yeux. Eve était là, allongée dans son lit blanc, lisant tranquillement le journal, ses petites lunettes rondes posées sur son nez. Elle les enleva et quitta son lit avec difficultés pour venir serrer son mari dans ses bras.
Margotte, qui observait la scène d'un œil sévère, ne sembla pas s'adoucir lorsque Richard ajouta, en embrassant sa femme :
- Je croyais t'avoir perdue ! Tu imagine ?
- Me perdre ? Drôle d'idée !
- Bon, tout va bien ? La petite famille s'est retrouvé ? Monsieur Richard s'est simplement trompé de chambre ? Marmonna Margotte d'un ton las.
- Oui, vous pouvez redescendre, murmura- t- il, gêné.
Elle soupira et quitta la pièce en fermant avec soin la porte derrière elle.
Richard vint s'asseoir sur le matelas, au côtés de sa femme, qui lui sourit en posant ses mains sur son ventre.
- Elli, Elli, murmura Eve.
- Oui, notre fille …
- J'essaie de m'habituer à répéter son nom ! Pour être sûr de ne pas l'oublier !
- Tu ne l'oublieras pas !
- Elli LittleBrundde. C'est joli.
- Tu veux qu'elle porte mon nom ?
- Oui, tu es bien le père ? Ricana- t- elle.
- Oui, bien sûr.
- Et je te rappelle que je m'appelle aussi LittleBrundde depuis notre mariage ! Donc, même si tu veux qu'elle porte mon nom, cela reviendrai au même !
- Tu ne voudrais pas qu'elle porte ton nom de jeune fille ?
- Mon nom de jeune fille ? Nusquia ? Tu voudrais qu'elle s'appelle Elli Nusquia ? Arrête. LittleBrundde, c'est mille fois mieux.
- Tu me flatte, dit- il en souriant, alors très bien, Elli LittleBrundde.
- C'est parfait, répondit Eve en posant sa tête sur l'épaule de son mari, absolument parfait.
Ils restèrent quelques instants à rêvasser quand des bruits à l'extérieur attirèrent leur attention. Des éclats de voix qui se rapprochaient.
- Mais Madame ! Vous ne pouvez entrer dans une chambre d'hôpital comme ça ! Insista une voix masculine.
- Je fais ce que je veux ! Hurla une voix de femme plutôt éraillée, c'est ma fille bon sang de bonsoir !
- Toquez au moins !
Trop tard. La porte de la chambre 665 s'ouvrit d'un coup et une femme d'une soixantaine d'années, la bouche pincée, les cheveux courts d'un faux blond et portant une robe à fleurs vertes entra. Elle était de grande taille et avait du rouge à lèvre pétant et les yeux bleus vifs.
Eve resta clouée sur place. Elle murmura d'un souffle, les yeux écarquillés :
- Maman ?!
Toujours aussi merveilleux SUITE !
Oui! Suite!