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Sujet : [Tuto] Augmenter la qualité de sa fic'

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stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 00:13:34

Salut à toutes et à tous,

Et merci de prendre quelques minutes pour me lire.

En premier lieu, sachez que le tutoriel qui va suivre n’est en aucun cas destiné à servir d’étalage à mes connaissances en matière de rédaction. Son seul but est d’aider les néophytes en la matière souhaitant de lancer dans la création d’un récit, et plus précisément d’une fan fiction. J’espère par ailleurs pouvoir améliorer, ne serait-ce qu’un tout petit peu, la qualité des écrits de ce forum (non pas qu’elle soit catastrophique ou même simplement mauvaise) grâce à ce guide. Ce dernier, par ailleurs, se veut beaucoup plus complet et plus poussé que d’autres tutoriels du genre. Prenant le rôle d’une sorte de compendium plus que d’un banal fil rouge destiné à n’importe qui, il fera appel à certaines connaissances que tout le monde ne possède pas et visera à améliorer la qualité de vos œuvres. Personne ne garantit que vous révolutionnerez l’art de l’écriture grâce à lui, cependant : le public visé ici est simplement un public composé de personnes désireuses de s’améliorer ou d’en apprendre plus sur la matière, voilà tout. Vous n’avez pas besoin d’être un expert pour lire ces lignes, loin de là. Juste d’être armé d’un petit peu de motivation.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, prenons quelques lignes afin de se mettre d’accord sur la signification du terme cité ci-dessus. Une fan fiction (ou plus simplement « fic’ »), comme son nom l’indique, est une histoire créée par un fan et relative à un jeu vidéo, un film, un univers… Celle-ci est en général constituée de plusieurs chapitres écrits et postés les uns après les autres et de manière régulière. Il n’y a pas de règle précise concernant la longueur d’ une fiction, mais, personnellement et d’après mon expérience en la matière, je recommande un contenu variant de 12 à 20 chapitres environ pour une histoire complète et achevée. Libre à vous de vous éloigner de cette marge, cependant. Vous serez également le seul maître à bord. Par conséquent, vous êtes parfaitement en droit de stopper la rédaction de votre œuvre à tout moment, ou de réguler le flux de chapitres selon vos disponibilités. Ceci étant dit, je déconseille fortement à quiconque de se lancer dans la réalisation d’un tel projet sans avoir l’intime conviction d’en terminer avec, quitte à devoir raccourcir un peu la longueur de la chose.

Passons à présent au découpage de ce tutoriel en plusieurs chapitres, justement. Ceci par pure question de pratique, inutile de le préciser. Voici donc le sommaire du guide qui va suivre :

1. Qui peut écrire une fiction, et qui ne peut pas ?
2. Le contenu : votre fiction parmi tant d’autres
3. Le scénario
4. L’organisation
5. Les moyens à votre disposition
6. Conclusion

Je pense que tout est clair, et que nous n’avons plus qu’à nous lancer dans le cœur de ce « compendium », entièrement réalisé par mes soins, je me permets de le rappeler. Si vous avez des questions supplémentaires à me poser – sait-on jamais –, n’hésitez pas à le faire. Vous pouvez me contacter via forum, ici même donc, ou même par e-mail si vous le jugez nécessaire(adresse disponible dans ma carte de visite).

Bonne lecture à vous, en espérant que les informations que je vous fournis sauront vous être utiles.

1. Qui peut écrire une fiction, et qui ne peut pas ?

Voilà une question très intéressante, et, selon moi, la première à se poser avant de se lancer dans la rédaction d’une fiction. Avez-vous les qualités nécessaires pour une création de ce type ? Quelles sont ces qualités ? Quels pré-requis y a-t-il pour écrire une fiction ? Comment puis-je les obtenir ? Voilà tant d’interrogations auxquelles je vais essayer de répondre ici même.

Avant toute chose, sachez qu’effectivement, écrire une fiction (ou même rédiger quelque chose, de quelle nature que ce soit) n’est pas à la portée de tout le monde. Certaines connaissances spécifiques doivent être acquises avant de pouvoir le faire. Parfois même, et suivant l’ampleur que vous souhaitez donner à votre récit, une petite dose de talent (chose que l’on n’obtient pas via l’entraînement, je me permets de le rappeler) peut être appréciable. Rassurez-vous néanmoins, nous ne devrions pas en avoir besoin pour écrire une simple fan fic’.

La première chose dont vous serez amené à ressentir le besoin, c’est de connaissances en matière de lecture, tout simplement. Au moment d’écrire la première phrase, ou même le prologue de votre fiction, vous allez obligatoirement avoir besoin d’une référence quelconque, d’un point de repère, d’un ancrage. Et à ce moment précis, de manière presque inconsciente, vous allez puiser dans l’immense source de savoir qu’est la lecture. Prenons un exemple : si vous souhaitez écrire une histoire contant les aventures d’un magicien, le premier nom vous venant à l’esprit sera celui d’Harry Potter, le célèbre sorcier de J.K. Rowling. Un roman comme celui-ci a probablement déjà inspiré des milliers, voire même des dizaines de milliers d’artistes en herbe depuis sa création. Il s’agit d’une référence en la matière, et donc d’une excellente source d’inspiration. Pour vous, ce sera pareil. Evidemment, Harry et ses amis ne vous seront d’aucune aide si vous écrivez au sujet d’un chasseur de monstres vivant en des temps reculés, mais le principe reste le même. Premier point donc, la lecture est très utile pour favoriser la qualité de la rédaction. Lisez, inspirez-vous, puisez dans les ressources que la littérature vous offre. C’est votre premier atout : la lecture d’autres œuvres de qualité, quelles qu’elles soient.

Ensuite, n’oubliez pas que même si les productions diverses vous seront d’une aide très précieuse, vous n’allez pas pouvoir calquer le contenu de votre production dans son intégralité sur celui d’une autre création. Vous allez devoir inventer vous-même, et c’est là qu’intervient le deuxième pré-requis nécessaire à l’écriture d’une bonne fiction : l’imagination. En effet, vous ne pouvez pas vous lancer dans un projet comme celui-ci sans être quelqu’un étant muni d’une personnalité quelque peu créative. Personne ne vous demande de produire un univers complet de A à Z comme Tolkien l’a fait avec son Seigneur des Anneaux, rassurez-vous. Cependant, vous n’arriverez à rien sans une petite étincelle créative, étincelle dans laquelle vous allez puiser les ressources nécessaires à l’évolution de votre récit. Là encore, la lecture peut favoriser l’évolution de votre imagination, de même que tous les autres arts (films, musique, peinture,…). Peu de personnes ont besoin de stimuler leur imagination, sachez-le. Vous ne serez donc probablement pas concerné par ce point, mais d’autres, en revanche… Bref, qui sait ?

Vous aurez également besoin, même si ce n’est franchement pas amusant de s’en rendre compte, de connaissances orthographiques et grammaticales de très bonne facture. Votre vocabulaire se doit d’être varié. Les verbes que vous utilisez seront obligatoirement conjugués correctement. Les mots que vous emploierez ne seront que très rarement (voire jamais, dans le meilleur des cas) mal orthographiés. Et pour cela, même si des aides extérieures sont à votre disposition (nous y reviendrons plus tard dans ce guide), vous vous devez d’avoir un parcours scolaire décent concernant la langue de Molière. Là encore, un BAC +6 n’est pas requis pour écrire une simple fan fiction, bien loin de là. Mais des connaissances de base sont plus qu’appréciables, non seulement pour votre confort personnel lors de la rédaction, mais aussi et surtout pour celui de vos lecteurs, qui ne manqueront pas de remarquer vos lacunes. Vous êtes en droit de faire des erreurs. Certains utilisent même le concept de fan fic’ pour s’améliorer en la matière. Mais vous vous devez de donner le maximum de vous-même lorsque vous écrivez, et ce afin d’augmenter de manière significative la qualité de votre production. Vous n’arriverez à rien avec un travail bâclé, je préfère vous le dire immédiatement. En revanche, vous pourriez être amené à rencontrer un certain succès si vous vous donnez les moyens d’y arriver. Vos connaissances scolaires sauront vous être très utiles ici, de même que la lecture de divers romans.

Dernier point sur lequel je souhaite insister dans ce chapitre, c’est l’expérience. Oui, bien sûr, tout le monde a bien commencé quelque part, même les meilleurs. En revanche, vos premières productions ne seront peut-être pas les plus susceptibles d’être diffusées publiquement. Accumulez de l’expérience via des esquisses, des débuts de scénario, des essais… que vous garderez pour vous et éventuellement vos proches, dans un premier temps. Commencez à diffuser vos histoires lorsque vous serez sûrs de vous et en mesure d’offrir quelque chose de travaillé et de plaisant à la lecture pour la communauté à laquelle vous vous intéressez. Car, je le rappelle et j’insiste là-dessus, une écrasante majorité de communautés (en dehors de certaines d’entre elles ayant été créées dans le but précis d’aider les artistes en herbe à s’améliorer, éventuellement) ne manqueront pas de descendre vos essais si vous n’y apportez pas un minimum de soin. La communauté n’est pas et n’a jamais été un filtre pour les mauvais écrits. Tenez-le-vous pour dit, et accumulez de l’expérience via la pratique avant de vous lancer dans la diffusion publique. C’est très important, et trop de personnes l’oublient.

2. Le contenu : votre fiction parmi tant d’autres

Vous l’aurez compris, devant l’émergence d’une grande quantité de fictions sur les communautés du web, au jour d’aujourd’hui, la vôtre se doit d’être originale et de se démarquer des autres si vous souhaitez rencontrer un minimum de succès. Comment faire pour sortir de la masse ? Comment rendre votre œuvre attractive ? Quelles sont les différentes manières que vous avez afin de rendre votre fiction originale ? Voici les questions auxquelles se chapitre tentera de répondre.

Premièrement, vous ne devez pas oublier que vous n’êtes pas plus intelligent qu’un autre (enfin… vous me comprenez). Une idée que vous pourriez avoir est peut-être déjà utilisée ailleurs, et tout aussi bien exploitée que par vos soins. L’originalité est sans aucun doute la caractéristique la plus importante et la plus difficile à intégrer dans vos récits. Elle fait appel à plusieurs des connaissances dont j’ai parlé dans le chapitre précédent, et ne sera donc pas aisément obtenue. La réflexion et les esquisses sont ici vos meilleures armes afin de lutter contre le fléau de la banalité. Plusieurs méthodes s’offrent à vous pour apposer votre style sur une œuvre, et ainsi la rendre unique. La première d’entre elles, c’est d’enrichir vos lignes par un vocabulaire de haute volée. Utilisation de métaphores et de comparaisons recherchées, travail effectué sur chaque tournure de phrase et chaque mot, vérification de la ponctuation,… les aspects à prendre en compte ici ne manquent pas, ne nous mentons pas. Cette méthode peut être utilisée dès le moment où vous avez un bagage lexical relativement bon. Elle consiste tout simplement à rendre une action ou un fait tout ce qu’il y a de plus normal en quelque chose d’unique, presque artistique (je m’emballe peut-être un peu, mais j’ose espérer que vous aurez compris l’idée). Voici un exemple : au lieu d’utiliser une phrase classique comme « Le soleil se couchait sur la plaine. », optez pour quelque chose du genre : « Le voile orangé du crépuscule enveloppait peu à peu les vastes étendues herbeuses de la région, leur donnant l’apparence d’immense plaques ambrées. ». Vous noterez ici l’emploi d’un vocabulaire beaucoup plus soutenu et recherché que dans la première phrase, ainsi que celle d’évènements purement fictifs. N’hésitez pas à en rajouter. Le tout ici est de ne pas rendre vos phrases trop lourdes et pompeuses (et il s’agit là d’un défaut très vite atteint, ne vous y méprenez pas), et de maîtriser le vocabulaire et les styles que vous utilisez. En utilisant une telle méthode, vous n’aurez pas besoin de doter votre récit d’un scénario très solide (il devra néanmoins tenir la route, bien évidemment), mais vous devrez davantage vous investir dans l’aspect descriptif du texte.

Vous pouvez également, comme je viens d’en parler quelques lignes au-dessus, opter pour la mise en place d’un scénario très bien construit. Ici, à l’inverse de la première méthode, le vocabulaire utilisé ainsi que les descriptions employées ne seront pas mis en avant lors de la rédaction de votre fiction. Vous vous concentrerez sur votre histoire, sur les aventures dont vous allez parler, sur la personnalité des héros dont vous conterez les péripéties,… L’imagination est ici très importante, de même que l’organisation de votre œuvre. Votre scénario devra être très bien ficelé, sans quoi vous sombrerez dans la banalité si fatale dont nous parlions plus haut. Ici aussi, certaines règles sont à respecter. Par exemple, prenons un personnage que vous souhaitez faire voyager d’un point A à un point B. Dans un scénario classique, le personnage effectuera le trajet dont il est question sans encombre. Dans l’utilisation d’une méthode scénaristique plus poussée, il sera judicieux (voire nécessaire) d’introduire un évènement supplémentaire entre le départ du protagoniste et son arrivée au point B. A vous d’être créatif et d’imaginer une aventure pleine de rebondissements ainsi qu’un dénouement inattendu. Donnez de l’inédit à vos lecteurs, sortez des récits classiques, innovez. Créez.

La dernière méthode n’en est pas une à part entière. Elle consiste tout simplement à mélanger les deux premières afin de maximiser vos chances d’obtenir une fiction unique. Cette méthode, en revanche, n’est à utiliser que si vous possédez déjà une certaine expérience en la matière. En effet, combiner une bonne réalisation scénaristique à une mise en œuvre irréprochable nécessite des capacités en matière de rédaction que tout le monde ne possède pas. Je recommande, personnellement, d’utiliser ce style d’écriture après avoir rédigé plusieurs fictions ou autres écrits du genre. Il s’agit ici d’un niveau d’écriture n’étant pas accessible à tous, et qui vous demandera une certaine pratique. Ne nous étalons donc pas là-dessus, et contentons-nous de ce qui a déjà été dit ci-dessus. Cela sera en effet beaucoup plus confortable et simple d’accès pour les débutants.
Je terminerai ce chapitre en vous précisant que je n’ai ici cité que deux façons de rendre votre fiction originale. L’originalité, par définition, ne peut pas être listée de façon complète en plusieurs techniques, ni même limitée par quelque barrière que ce soit. L’originalité est elle-même unique, aussi, vous pouvez tout à fait être en mesure de trouver vous-même un moyen pour faire sortir vos histoires de la masse. A vous d’être créatifs, car il s’agit bien là du mot-clé résumant l’idée sensée être dégagée de ce chapitre. Je ne peux pas vous donner plus d’informations que ça concernant cet aspect de l’écriture.

stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 00:14:48

3. Le scénario

S’il est vrai que la mise en forme est très importante et qu’elle peut être à l’origine de la création d’un style à part entière, comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, le scénario est, selon moi et selon mon expérience personnelle, un élément clé lors de la rédaction d’une fiction. Nous en avons déjà assez parlé, il est possible de rendre un récit plus attractif via la simple utilisation d’un certain type de vocabulaire. Cependant, il est totalement désespéré d’essayer de récupérer une aventure sans âme, sans scénario donc. Le scénario peut combler le manque de qualité dans la forme. L’inverse, en revanche, est impossible. La forme, comme son nom l’indique, ne vise en fait qu’à embellir une idée de base, qui constitue le cœur de votre œuvre. Vous pourrez rendre une œuvre plus riche qu’elle ne l’est grâce à elle, mais pas la créer de toute pièce. C’est là le rôle du scénario, c’est pourquoi j’ai décidé de lui dédier un chapitre intégral.

En tout premier lieu, vous devez être informé d’un fait bien réel : si vous ne savez pas ce que vous voulez faire de vos personnages, de votre décor, des objets que vous créez, bref, de votre univers, le tout est voué à l’échec. Un « background », si riche soit-il, n’ira nulle part si rien ne le mène à un point précis. C’est là que la trame de base de votre fiction intervient. Vous devez impérativement savoir ce que vous souhaitez faire avant d’entamer la création d’un récit. Quelle époque ? Quel type de personnage ? Que vais-je en faire ? Où vont-ils évoluer ? Et plus précisément, ensuite : quel caractère pour mon protagoniste principal ? Son entourage ? Sa vie ? Des détails pour le décor dans lequel son aventure se déroule ? Comment fait-il cela, où va-t-il et pour quelle raison ? Quelles sont ses motivations ? Tant de questions et bien d’autres encore auxquelles vous allez devoir répondre si vous souhaitez former un scénario digne de ce nom.

Car le scénario, sachez-le, ça n’est pas seulement une suite d’évènements plus ou moins vagues qui vont influer sur l’évolution des protagonistes de votre histoire. Non, le scénario c’est aussi : les dialogues entre vos personnages, les évènements secondaires influant sur la trame principale, la manière dont tel ou tel personnage fait telle ou telle chose, la consistance de ces derniers, bref, c’est un tout. Et c’est également beaucoup plus subtil que certains le croient. Aussi, je vous invite à vous poser une question très simple (en apparence) avant de vous lancer dans la rédaction des premières lignes de votre fiction. Cette question, la voici : « Qu’est-ce que je souhaite raconter ? ». C’est là la première information que vous devez posséder avant d’écrire quoique ce soit. Cette simple interrogation, d’une simplicité déconcertante, englobe pourtant une multitude de détails et d’aspects dont vous devez prendre compte lors de la mise en œuvre de votre projet. Aussi, prenez quelques minutes, voire même plus, afin d’y répondre de manière claire et plus ou moins précise. Un réponse de ce genre sera satisfaisante : « Je veux raconter les aventures d’un chasseur de monstres apprenti, depuis son adolescence jusqu’à sa première chasse en tant qu’adulte. Puis je clôturerai mon histoire lorsque sa véritable vie de chasseur adulte commencera. ». Vous noterez ici que l’auteur de cette idée de base sait non seulement à propos de quoi il souhaite écrire, mais également jusqu’où il l’écrira (à quel moment il arrêtera de le faire, si vous préférez). Il s’agit ici d’une trame de base satisfaisante, complète pour un fond de scénario et relativement originale (relativement, nous sommes d’accord). En revanche, quelque chose du type : « Je vais raconter l’histoire d’un chasseur. » n’est absolument pas suffisant. Il n’y a ici aucune matière à travailler, rien sur quoi votre œuvre puisse évoluer. N’oubliez pas que plus l’idée de base est bonne, plus votre travail final sera bon lui aussi. Une simple phrase de quelques lignes peut influer sur la totalité de votre production finale, ne l’oubliez pas.

Aussi, choisissez bien votre idée de base, et tenez-vous à ce que vous aviez décidé initialement. Ne changez surtout pas d’idée en cours de route, il s’agit là d’une grossière erreur pouvant mener à une grande confusion au cours de l’évolution de votre fiction. N’oubliez pas non plus que c’est lors de cette étape (celle du choix d’un cœur pour votre histoire) que vous allez, en partie du moins, décider de l’originalité de votre œuvre ainsi que de la qualité de son scénario final. C’est donc un choix très important, et vous devrez vous concentrer et vous appliquer avant même d’avoir écrit les premières lignes composant la mise en bouche de votre aventure. Trop d’histoires se perdent dans la masse car leur auteur ne sait pas où il va la mener, ni ce qu’il en fera une fois arrivé à un certain point d’avancement. Ne commettez pas cette erreur, réfléchissez bien avant d’entamer quoique ce soit. Le reste viendra tout seul.

4. L’organisation

Ce chapitre sera relativement pauvre en contenu, car il n’est qu’en fait une sorte de piqûre de rappel. Vous avez sûrement déjà conscience des faits qui vont être énoncés ici, et cette section du tutoriel n’a pour but que de vous les remettre en tête. Ne vous attendez donc pas à une foultitude d’informations toutes plus utiles les unes que les autres. Vous êtes prévenu. Ceci étant dit, nous allons ici parler d’un point qui peut s’avérer important lors de la création d’une fiction : l’organisation. Car oui, votre récit et vous-même devez être organisés. Votre récit, dans sa mise en page et son évolution, et vous, dans la gestion du temps que vous lui consacrerez. Commençons donc par parler de l’organisation de votre œuvre. Comme nous avons déjà parlé de scénario dans le chapitre précédent, nous ne nous attarderons pas là-dessus une fois de plus. Je vous invite à relire ce qui a déjà été dit, tout simplement. Ce qui va, dans un premier temps, nous intéresser, c’est le découpage de votre histoire en différents chapitres ainsi que leur contenu respectif. La mise en page sera brièvement abordée.

Vous vous en doutez, vous ne pouvez pas présenter à vos lecteurs une fiction écrite comme un roman de plusieurs centaines de pages. Celle-ci se doit d’être adaptée au format qui lui est, par défaut, attribué : le web. Il existe, ici aussi, quelques règles à respecter afin de rendre la lecture fluide et agréable. L’une d’entre elle, sûrement la plus importante, consiste tout simplement à découper son récit en plusieurs chapitres, chacun étant titré et numéroté, de préférence. Là aussi, vous devrez vous poser une question, beaucoup plus simple que celle évoquée dans la partie scénaristique du tutoriel cependant : « Quel contenu pour ce chapitre ? Où commence-t-il et où s’arrête-t-il ? ». Ne vous y méprenez pas : c’est important. Un récit de grande qualité mais horriblement mal présenté peut être très mal reçu par la communauté qui le lit. Vous devez séparer l’action et les évènements présentés dans votre production de manière claire et distincte. Par ailleurs, les chapitres sont également un très bon outil pour faire monter le suspense et faire en sorte que vos lecteurs en redemandent. Prenons un exemple pour illustrer cela : au cinéma, lorsque l’entracte démarre juste avant ou juste après une scène marquante, n’avez-vous jamais ressenti ce besoin d’en avoir plus, de connaître la suite des évènements ? Et bien, en écriture, c’est pareil. Terminer un chapitre sur une scène importante, ou, encore mieux, juste avant le déclenchement de l’une d’elles, donnera l’eau à la bouche aux gens qui vont vous lire. Vous vous assurerez ainsi un public constant et, surtout, fidèle, car impatient de connaître la suite de votre récit.

Cependant, cet effet ne peut être obtenu que si vous répartissez judicieusement les scènes parmi vos chapitres. Rédigez des chapitres d’une longueur plus ou moins égale, et concentrez-vous sur une, voire éventuellement deux scènes ou parties de l’aventure en particulier dans chacun d’eux. Réfléchissez bien avant de choisir quel contenu ira dans quel chapitre, car, comme nous l’avons dit, cela revêt une importance parfois insoupçonnée.

N’oubliez pas non plus la mise en forme de votre histoire. Si vous utilisez Microsoft Word (le logiciel le plus répandu en matière de traitement de texte), justifiez votre texte avant de le diffuser. Je ne vais pas vous apprendre comment le faire, un peu de recherche ne vous fera pas de mal. Ne négligez surtout pas les retours de ligne. Après avoir écrit un chapitre ou même un paragraphe, éloignez un peu les yeux de votre écran d’ordinateur et fixez le tout quelques secondes. Si l’ensemble forme un bloc de texte gigantesque par rapport à l’ensemble de votre texte, espacez le tout avec quelques retours de ligne par-ci par-là. Cependant, attention ! Un retour de ligne n’a pas un rôle destiné uniquement à la mise en page : il marque également la fin d’un paragraphe, et donc d’un micro-chapitre. Ne placez pas des retours de ligne n’importe où, et concentrez-vous plutôt afin de segmenter votre texte de manière similaire à celle utilisée pour les chapitres : à la fin d’une scène, ou juste avant le début d’un évènement important. Ne jamais couper l’action ou la description par un retour de ligne : l’effet produit est très désagréable. Une fois la séparation de votre bloc de texte effectuée, regardez à nouveau le tout : si l’effet est satisfaisant, vous avez réussi votre travail. Si votre production n’est toujours pas agréable à l’œil, répétez l’opération jusqu’à ce qu’elle le soit. Rappelez-vous : si vous ne trouvez pas votre texte bien organisé, vos lecteurs non plus. Ils seront même beaucoup plus critiques que vous-même à ce niveau-là, donc ne lésinez pas sur les détails. Au contraire.

Concernant votre travail, il est également un dernier point à ne pas négliger : le temps que vous consacrerez à la rédaction de votre fiction. Il est recommandé de poster vos chapitres les uns après les autres plutôt que par groupe de deux ou de trois, aussi, vous devez vous organiser de manière à ce que le flux de diffusion de votre texte soit constant et régulier. Poster deux chapitres par jour pendant une semaine puis passer à un chapitre par mois n’est en général pas une bonne idée. Définissez des règles précises avant d’entamer la rédaction de votre histoire. Combien de jours par semaine allez-vous consacrer à ce projet ? Combien de temps durera chaque séance d’écriture ? Combien de chapitre ai-je envie de diffuser chaque semaine, et à quelle fréquence ? Puis-je tenir ce rythme sur du long terme suivant la longueur de mes écrits ? Voilà des questions que vous devez impérativement vous poser et auxquelles vous seul pouvez trouver réponse. N’oubliez pas non plus qu’écrire doit rester un plaisir. La créativité ne peut pas jaillir de votre esprit sous l’influence de la pression. Ne vous forcez jamais à écrire, repoussez plutôt l’échéance quelques heures plus tard ou même au lendemain. Faites preuve d’un peu de souplesse. Si, au moment d’entamer une séance de rédaction, vous ne vous sentez pas en forme pour vous adonner à cet exercice, n’allez pas plus loin : non seulement le plaisir d’écrire serait absent, mais, en plus, la qualité du travail en pâtirait. Ne confondez néanmoins pas souplesse avec relâchement : vous ne devez pas abandonner totalement la rédaction d’un chapitre à cause d’un simple élan de démotivation pendant quelques heures ou à un moment précis. Repoussez, mais n’annulez pas. L’organisation doit rester présente et ne pas laisser place au relâchement, comme je l’ai dit. A vous de faire preuve d’autodiscipline, je ne peux pas vous aider concernant ce point.

stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 00:15:43

5. Les moyens à votre disposition

Au jour d’aujourd’hui, plusieurs outils en tout genre sont à votre disposition afin d’augmenter la qualité de votre œuvre. Beaucoup les jugent inutiles ou pensent être trop doués pour justifier leur utilisation. Grossière erreur ! Vous seriez surpris de connaître le nombre exact de fois où Christopher Paolini, l’auteur d’Eragon, a consulté un dictionnaire dans sa carrière…

Et le premier de ces outils, justement, le voici, puisque l’on en parle : le dictionnaire. A force de voir des internautes utiliser ce mot comme une véritable provocation envers des utilisateurs peu soigneux orthographiquement parlant, d’aucun se sont jurés de ne jamais en ouvrir un ou de ne pas l’avouer publiquement. Pourtant, sachez que tout le monde peut avoir besoin d’un dictionnaire, voire même très souvent. Le dictionnaire est le meilleur ami de l’écrivain. Je vous conseille très fortement d’en posséder un plus ou moins à jour (le dernier Larousse en version collector ne sera pas nécessaire, rassurez-vous) à portée de main lors de la rédaction de votre fiction. Le moindre petit doute concernant l’orthographie d’un mot quelconque peut justifier l’emploi de cet ouvrage, et, grâce à lui, beaucoup de vos questions trouveront réponse. Je pense qu’aucune précision supplémentaire n’est nécessaire, l’utilisation d’un dictionnaire n’étant pas particulièrement compliquée. N’hésitez cependant pas à le consulter régulièrement, même en cas de douter très léger. Vous ne perdrez que quelques secondes pour, au final, un gain de qualité significatif. Un dictionnaire des synonymes peut également être très utile, sans être absolument indispensable.

Le correcteur orthographique intégré aux logiciels de traitement de texte comme Microsoft Word (le plus répandu et sans nul doute le plus efficace) vous sera également d’une aide très précieuse. Ne perdez pas votre temps à écrire un texte sur un programme tel que le bloc-notes de Windows. Ecrivez sur Word, ou sur un autre logiciel de traitement de texte équivalent. Ces outils sont là pour ça, aussi, profitez-en. Ne commettez pas l’erreur de vous croire à l’abri d’une faute quelconque. Une étourderie est vite arrivée, et une faute très voyante également. Le correcteur orthographique intégré à Word saura également vous servir de mini-dictionnaire, et constituera à lui tout seul l’outil le plus efficace dont vous disposerez lors de l’écriture de votre fiction. Ne vous en privez pas.

Je mettrai également l’accent, en guise de fin de chapitre, sur le fait que vous pouvez tout à fait faire lire vos esquisses ou même vos chapitres entiers à vos proches ou à vos correspondants. Ils sauront vous donner des avis très précieux, et vous serez ainsi sûrs de ne pas commettre de bévue lors de la diffusion publique de votre production. Récolter plusieurs avis objectifs concernant vos écrits peut être extrêmement utile, je puis vous l’affirmer de par mon expérience en matière de rédaction.

6. Conclusion

Voilà, nous sommes donc arrivés au bout de ce tutoriel. J’espère sincèrement avoir été clair et n’avoir rien oublié. J’espère également que les lecteurs de cet article auront compris à quel public il s’adresse.

J’en profite pour préciser que si vous pensez pouvoir apporter quelque chose à ce guide, vous êtes libres de m’en faire part ici-même. Tous vos commentaires concernant ce qui précède seront bons à prendre. Soyez constructifs dans vos critiques, et surtout, ne lésinez pas sur les précisions supplémentaires que vous pourriez apporter. Ce message a été rédigé dans le but d’aider les néophytes à augmenter la qualité de leurs œuvres, aussi, faites-nous partager vos expériences en matière de rédaction. Elles leur seront utiles, et peut-être même à moi, qui sait ?

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout, si c’est le cas.

Cordialement, Strom

megalink313 megalink313
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 00:26:55

OMG :ouch: GG :ok:

Un petit coucou d'un Bowser bleu :noel:

PS : Jaypalu :noel:

Esteban6 Esteban6
MP
Niveau 7
05 juillet 2010 à 00:33:07

Ta côtoyer l'pavay la . Perso j'en ai marre des fic, elles prennent la moitié de la première page du fofo... Enfin en tout cas ton tuto est bien construit.

stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 00:38:19

mega :d) Damned, je savais pas que tu jouais à MH3. Première fois que je te croise sur le forum.

Esteban :d) Oui, je l'ai côtoyé de très près même.

Enfin bon, merci.

sora-genis sora-genis
MP
Niveau 7
05 juillet 2010 à 00:40:28

Bravo ! T'as eu du courage ! maintenant je dois prendre du courage pour te lire x) Enfin bref si ça peut m'aider !

stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 00:47:37

sora-genis :d) Merci.

sora-genis sora-genis
MP
Niveau 7
05 juillet 2010 à 00:58:57

C'est à nous de te remercier :hap: :ok:

SwordAndShieId SwordAndShieId
MP
Niveau 6
05 juillet 2010 à 01:03:44

Tu pouvais juste résumer a :

Soyez original.
Faites un texte long.
Ne faites pas de fautes.
Ne passez pas directement du coq a l'âne.
Créez des personnages charismatiques.
Ecoutez les critiques (notamment celle de Lockbaal, moi, Lorown, Vid et des autres bon écrivains du forum (sora-genis, lunatiks-raw, tahitien, Nak, etc...)

megalink313 megalink313
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 01:12:07

Strom :d) J'ai eu le jeu lundi, je suis nouveau :ok:
Je t'avais jamais vu non plus :hap:

stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 01:13:07

SwordAndShield :d) Quelle prétention de ta part que de t'autoqualifier de 'bon écrivain'...

Et bien, sache que je n'aurais pas pu résumer comme ceci, non. Pour deux raisons : la première, c'est que si je l'avais fait, ça n'aurait plus eu aucun rapport avec un quelconque tutoriel. Et ça tu le sais très bien, tu as écrit par pure provocation, je ne sais pas pourquoi.

La deuxième, c'est que si je voulais simplement dire aux gens d'écouter les critiques des autres, je ne t'aurais absolument pas cité dedans, vu celle que tu viens de faire.

Donc non, ton message ne rime à rien, désolé de te le dire. Si c'est pour faire ce genre de commentaires, tu peux t'abstenir. Enfin bon, dans le fond, t'écris ce que tu veux, je te le dis à titre informatif.

stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 01:14:23

megalink :d) Ah d'accord. Et bien, il faudra se faire quelques parties à l'occasion. Non?

Je suis pas très actif, je le parcours de temps en temps mais je poste peu, c'est pour ça.

megalink313 megalink313
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 01:20:28

Oui bien sûr mais pour l'instant je joue qu'offline :)
Histoire que je sois pas trop un noob quand j'arriverai :hap:
J'en suis à 31 heures de jeu, faut que j'aille tuer le gobul (j'ai terminé tout le reste) :ok:
Je suis pas en retard avec mon nombre d'heures ? :o))
Je peux commencer le online là tu crois (vous croyez) ?

NakVerrion NakVerrion
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 01:21:35

Excellent tutoriel. Par contre, si je puis insister sur un point :

Un dictionnaire des synonymes peut également être très utile, sans être absolument indispensable.
Il est indispensable dans la mesure où l'on veut étoffer son vocabulaire, et de ce fait, donner un peu plus de poids à son texte. Il aide aussi à éviter les répétitions, franchement peu agréables à l'oeil.
--

Et Dieu manqua une marche dans l'escalier.

stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 01:22:41

mega :d) Ecoute dans le doute, je préfèrerais pas commencer à partir en HS là-dessus, des autres membres s'en chargeront déjà, donc j'évite d'en rajouter une couche.

Tu me recontactes pour se faire une partie ou deux à l'occasion. Good night, j'en profite pour y aller.

stromtrooper stromtrooper
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 01:23:57

NakVerrion :d) Merci.

Oui, tu as sans doute raison. J'ai pour habitude de ne pas en utiliser, ou du moins en de très rares occasions, c'est sans doute pour ça. Mais tu es dans le vrai, oui.

megalink313 megalink313
MP
Niveau 10
05 juillet 2010 à 01:30:09

Ouaip je me disais aussi pour le HS :hap: Désolé.
Bonne nuit.

SwordAndShieId SwordAndShieId
MP
Niveau 6
05 juillet 2010 à 10:26:09

stromtrooper
Posté le 5 juillet 2010 à 01:13:07
SwordAndShield Quelle prétention de ta part que de t'autoqualifier de 'bon écrivain'...

Je ne me qualifie pas de bon écrivain étant donner que je n'écris pas. Je me qualifie (et je qualifie Lorow et Vid également) de bon critique.

Lockbaal Lockbaal
MP
Niveau 9
05 juillet 2010 à 10:26:13

En gros t'as fait le mien en plus dévellopé. Bref c'est pas mal, mais bon tu aurais pu être plus concis, car un tel pavé peu rebuter.

Mais sinon j'admire, mais j'ai constater l'inutilité de ce genre de tuto ! En effet ceux qui le lise se disent "génial avec ça on va faire une bonne fic", mais, malheureusement, ils ne font que lire et ne mettent pas en pratique, et c'est bien dommage car ici tout leur est donné !

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