Comme pour la plupart des jeux portables, ce n'est pas Ubisoft Montpellier qui se charge du développement de Rayman : La Revanche des Hoodlums. En réalité, ce n'est même pas Ubisoft, mais Digital Eclipse, déjà aux commandes de Rayman Advance quelques années plus tôt. Le studio prend quelques risques avec la série en modifiant le gameplay en profondeur. Au lieu d'un jeu de plates-formes traditionnel en vue de profil, le titre adopte une vue en 3D isométrique. Les repères sont forcément perturbés pour les fans de la série avec notamment des sauts qui nécessitent plus de précision et des lancers de poings qui se perdent malheureusement dans le vide. A condition de s'habituer à ce changement radical, l'aventure est plaisante. On y retrouve plusieurs pouvoirs introduits dans Hoodlum Havoc dont l'hélicoptère ou le poing d'acier.

Le jeu alterne les phases durant lesquelles on contrôle Rayman, et celles aux côtés de Globox. Séparés, les deux héros tentent de battre les Lums belliqueux et de délivrer les pauvres Ptizêtres mis en cages. La différence entre Rayman et Globox se situe au niveau des pouvoirs et de la nécessité pour Globox de boire une bonne rasade de jus de prune pour trouver suffisamment de courage avant de se battre contre ses ennemis.