Mass Effect 2 : Kasumi - La Mémoire Volée (sorti le 7 avril 2010)

Un caprice à deux ça vous tente ? Eh bien ce DLC vous propose une petite escapade d’une heure avec une nouvelle venue dans la saga, la fameuse voleuse Kasumi Goto. Elle ne va d’ailleurs pas tarder à dévoiler l’étendue de ses talents puisqu’elle décide, en compagnie de Shepard, d’infiltrer le domaine du trafiquant d’armes Donovan Hock afin de récupérer un objet qui lui tient à cœur. Contenu additionnel se découpant en deux parties (infiltration puis combat), La Mémoire Volée n’apporte pas grand-chose au niveau scénaristique, mais demeure une excellente manière d’intégrer un personnage inédit à la série. On aurait aimé en savoir un peu plus sur la personnalité de Kasumi mais celle-ci restera en retrait, bien plus concentrée sur son objectif que sur le charme et le physique de son partenaire.

Mass Effect 2 : Suprématie (sortie en juin 2010)

En route vers une base de Cerberus pour réparer les bêtises de chercheurs qui ont mis au point une IV ayant échappé à leur contrôle. Hormis les habituels combats (contre les Geths ici), Suprématie est l’occasion d’explorer les superbes environnements aux commandes d’un Hammerhead clinquant, avant d’arriver, après quelques heures de jeu (2 heures, grand max) à un final époustouflant. Rien que pour l’épilogue et sa mise en scène générale, ce DLC vaut le détour.

Mass Effect 2 : Le Courtier de l'Ombre (sorti le 7 septembre 2010)

Cette extension est surtout l’occasion de renouer le contact avec Liara (« romançable » dans Mass Effect 1) et partir en chasse du Courtier de l’Ombre, un agent, maître de l’information et du renseignement dont les agissements ne dépendent que de ses propres intérêts et ce, quel que soit le client avec qui il collabore. Si l’on met de côté la poursuite en taxi sans grands frissons, ce DLC est certainement l’un des plus aboutis techniquement, offrant de grosses séquences de gunfights. Le point négatif incriminera les scènes de dialogues regroupées à la toute fin du jeu.

Mass Effect 2 : Arrival (sorti en mars 2011)

Alors qu’il avait pour mission de réaliser la transition entre ME2 et ME3 et nous appâter sur la suite des aventures de Shepard, Arrival n’a pas atteint le but escompté de nous faire rêver. A l’arrivée, la mission de sauvetage du Docteur Kenson retenue prisonnière par des Butariens ressemblera à un long chemin de croix. A trop vouloir en faire, BioWare a bâclé ce DLC, le résumant à un simple shooter dans une succession de dédales sans saveur, et sans la présence des habituels partenaires de bataille, qui plus est. Le Commandant agira donc seul dans ce qui ressemble à un gros ratage.

Mass Effect 3 : From Ashes (sorti en mars 2012)

Offert aux acheteurs de l’édition collector (pour les autres, c’est payant...), From Ashes a suscité la colère des fans. Sous prétexte d’un nouveau personnage et de précisions sur le passé des Prothéens, BioWare s’est donc fendu, le jour de la sortie du jeu, d’un DLC de 20 minutes qui aurait dû être intégré avec le jeu. Pratique honteuse en dépit des informations fortement intéressantes de ce contenu.

Mass Effect 3 : Citadelle (sorti en mars 2013)

Loin des affres d’une guerre atroce, Citadelle propose un temps mort où le bruit des balles et des explosions laisse place au calme. Enfin, en apparence, puisqu’à défaut de combattre des Moissonneurs, Shepard devra faire face à un danger moins impressionnant : des mercenaires venus lui chercher querelle sur la Citadelle. Derrière ces affrontements, le DLC cache surtout un petit côté « Sims », pendant lequel le Commandant va vaquer au plaisir que lui procure les commerces et autres salles de jeu présents sur les lieux. Un moment de détente bienvenu, vécu comme une pause entre deux attaques, pendant laquelle la vie reprend son sens. Pour les amateurs d’action, Citadelle les invitera même à participer à un entraînement militaire qu’ils éditeront eux-mêmes, en choisissant la map, leurs partenaires et la race ennemie. Comme quoi BioWare sait aussi y faire en matière de fan service.

Mass Effect 3 : Leviathan (sorti en août 2012)

Après les Prothéens dans From Ashes, Leviathan veut nous en dire plus sur les Moissonneurs et surtout évoquer le Leviathan, seule créature capable de détruire l’envahisseur. Révélations primordiales pour ceux qui s’attachent à vivre pleinement ME, décorum de qualité sans oublier les combats toujours aussi dynamiques et nerveux et phases d’explorations prenantes (l’expédition sous-marine est incroyable), Leviathan fait indéniablement partie des meilleurs DLC de la saga… même si là encore, il aurait dû être inclus au pack d’origine. Mais un sou est un sou pour EA.

Mass Effect 3 : Omega (sorti en novembre 2012)

Shepard est diligenté par Aria pour récupérer la station Omega, tombée dans les mains de Cerberus. Faisant équipe avec cette dernière et Nyreen (une Turienne), ce DLC fera découvrir de nouveaux environnements aussi richement détaillés que variés (et sombres) et des séquences de combat dont l’originalité revient surtout aux compétences des partenaires. Assez court, puisqu’il faudra compter un peu plus de deux heures pour en venir à bout, Omega survole les cinématiques et dialogues possibles, laissant place finalement à une succession de gunfights classiques. BioWare, qui promettait 6 heures de gameplay, nous en offrira à peine la moitié. 2h30 pour finir ce DLC qui au final ne sert à rien, puisque Aria retournera à la Citadelle plutôt que de prendre le contrôle d’Omega, cela s’appelle un coup dans l’eau.