L'histoire du célèbre studio de développement, responsable entre autres de bombes vidéoludiques célèbres comme Pac-Man, Galaxian, SoulCalibur, Ace Combat et bien entendu Tekken, remonte aux années 50. Créée précisément en 1955 à Tokyo par Masaya Nakamura, la société NAMCO (NAkamarura Manufacturing COmpany) commence son activité en se spécialisant dans les chevaux à bascule et les manèges pour enfants. A l'époque, ceux-ci ornent un grand centre commercial de Yokohama. Une activité visiblement lucrative puisque, 8 ans plus tard, Nakamura en installe d'autres cette fois-ci à Tokyo et en profite même pour y déménager quelque temps plus tard son usine de production. En 1966, il signe un contrat avec la compagnie Walt Disney afin d'avoir le droit d'utiliser ses personnages. La borne d'arcade à pièces Racer, un simulateur de conduite, naît en 1970, tandis que, quatre ans plus tard, la société rachète la branche japonaise d'Atari pour 500 000 $.
Nakamura obtient ainsi le droit de distribuer les jeux Atari au Japon pendant 10 ans. S'ensuit donc l'exploitation de toute une série de titres fondateurs en arcade. A commencer par Gee Bee en 1978 (l'année d'ouverture d'une succursale de Namco en Californie), un mélange de flipper et de casse-briques qui est aussi officiellement le premier jeu vidéo de Namco. Ou encore le shoot them up Galaxian en octobre 79 et le fameux Pac-man un an plus tard. Sans oublier les géniaux Dig-Dug et Xevious en 1982 et la simulation de courses Pole Position en 83. Après le crash financier de plusieurs fabricants américains de consoles et jeux vidéo en 1982, Namco revend ses parts d'Atari et se concentre sur ses propres titres. En 1987, la société met au point le premier jeu en multi. Il s'agit du jeu de courses Final Lap qui relie 4 cabines de 2 joueurs chacune. En 89, 40% des ventes de Namco se font sur la 8 bits NES (Nintendo Entertainment System). Mais, suite au refus de Nintendo de lui accorder le droit de fabriquer ses propres cartouches, Namco choisit de soutenir SEGA et la Megadrive. Plus tard, Ridge Racer (93), Tekken (95) et Soul Blade (96), assurent la suprématie de la compagnie nipponne sur la PlayStation de Sony.
C'est finalement en septembre 2005 que Namco fusionne ave Bandai pour devenir Namco Bandai Holdings, puis quelques mois plus tard Namco Bandai Games, éditeur/distributeur de hits comme les Dragon Ball Z ou les Naruto Ultimate Ninja.