Pour rappel, Invizimals : L'Alliance sur Vita est conçu pour fonctionner en binôme avec Invizimals : Le Royaume Perdu, disponible sur PS3. En effet, une fonctionnalité cross-play a été implémentée permettant de transférer les créatures capturées de la version portable sur la console de salon de Sony. Le jeu vous incite donc à explorer votre environnement (au sens propre), à la recherche de ces animaux fantastiques. C'est là que la caméra intégrée à la Vita et la réalité augmentée entrent en jeu.

Hallali !

Le principe du mode Scénario est simple : capturer un maximum d'Invizimals en se servant de la caméra comme d'un détecteur. En fonction de la créature, il faudra en plus accomplir une action bien spécifique (souffler dans le micro, rester immobile, suivre les instructions à l'écran, etc.). Tout cela vous est expliqué via des cinématiques mettant en scène de vrais acteurs, dont le talent est plus que douteux. Il en va de même pour les doublages français, à la limite du ridicule. Une fois votre animal détecté, il faudra le vaincre en duel, qui se présente sous la forme d'un mini-défi. Là encore, les conditions de victoire dépendent directement du type d'Invizimals : tapotez le pavé tactile arrière pour donner des claques, dégainez votre arme plus rapidement que votre adversaire en touchant l'écran, reproduisez un dessin avec votre doigt, etc. Les possibilités sont multiples et variées, tout du moins au début.

En marge de cette chasse aux Invizimals, le jeu vous propose de construire plusieurs bâtiments au fur et à mesure de votre progression : portail de l'ombre, arène, hoZtel, marché, etc. Pour ce faire, vous devrez empiler les pièces du bâtiment en question en les sélectionnant grâce au pavé tactile arrière et en les orientant correctement en touchant l'écran de la Vita. Le procédé tire profit de la réalité augmentée et fonctionne plutôt bien, à condition de bien positionner les cartes RA ou de disposer d'une surface plane et colorée. Si le concept amuse les premières minutes, on en fait vite le tour et le fun laisse place à l'ennui. On se lance alors dans l'arène ou dans le mode Combat rapide en espérant qu'il soit à la hauteur. Terrible erreur...

Un mode Combat soporifique

Commençons ce paragraphe sur une bonne note : le nombre d'Invizimals. Il y en a plus d'une centaine, que vous débloquez via le mode Scénario ou en dépensant des étincelles spéciales au marché. Celui-ci vous donne également la possibilité d’acheter des vecteurs, compétences spéciales à utiliser en combat (soins, boosts d’endurance, etc.). Une fois votre créature choisie, il ne vous reste plus qu’à vous jeter dans l’arène pour un match « endiablé ». Le soufflé retombe bien vite lorsque l’on constate que le principe n’a guère évolué depuis les précédents opus. Il s’agit toujours de vider la barre de vie de votre adversaire en lui administrant différents coups, assignés aux quatre touches principales de la console. Pressez les boutons au bon moment pour infliger des dégâts supplémentaires, en veillant à ne pas vider votre jauge d’endurance. A chaque fin de match, vous recevez des points d’expérience pour votre créature et vous-même, permettant de booster ses caractéristiques et de déverrouiller de nouvelles arènes et des vecteurs. Bref, tout cela sent le réchauffé et n’incite pas le joueur à prolonger la partie, d’autant plus que les combats sont aussi mous et ennuyeux que dans les précédents opus. Reste la possibilité d’affronter d’autres joueurs ou des amis en local ou en ligne, mais cela ne pèse pas bien lourd dans la balance…

Les images illustrant ce test ont été fournies par l'éditeur.