Avec la mort de Rahkdan, le seigneur de la destruction, et la défaite de Nefer, le royaume de Glenheim connaît enfin la paix. Mais celle-ci touche bientôt à sa fin. Nefer est parvenu à récupérer la puissante épée d'Hermes et entend se servir de son immense pouvoir pour détruire les sceaux qui bloquent l'entrée du Nethergate. Heureusement, le sceau du neuvième continent de Glenheim est protégé par de vaillants guerriers, prêts à tout pour repousser les forces démoniaques de Rahkdan et pour empêcher Nefer d'atteindre son but. Vous incarnez donc un de ces courageux guerriers et avez le choix d'endosser le rôle du fighter, du hunter, du shaman ou de la witchblade (une sorte de mage guerrier).

Un contenu classique mais assez riche

On ne peut pas dire que le scénario de Continent of the Ninth Seal brille par son originalité ni sa profondeur, et il en est de même pour son contenu. Une fois votre classe de départ choisie et votre première mission (qui fait office de tutoriel) accomplie, votre personnage est projeté en plein cœur de Waterford, la ville de départ. On y retrouve sans surprise tous les grands classiques du genre : auberge, marchands, maîtres de classes et de guildes, artisans, etc. Un système de craft est disponible et vous avez la possibilité d'exercer un métier parmi cinq professions : forgeron, cuisinier, alchimiste, couturier et travailleur du bois. Celles-ci permettent entre autres de fabriquer des armures, des armes, des potions ou de préparer de la nourriture qui, une fois consommée, octroie des bonus de caractéristiques. Vous pourrez également améliorer votre équipement via l'enchantement et le gemmage. Enfin, une ville ne serait pas vraiment une ville sans ses donneurs de quêtes. Celles-ci ne sortent pas non plus des sentiers battus et consistent généralement à tuer tel monstre ou X de ses sbires ou encore à ramasser X objets sur leurs cadavres. Mais elles ont le mérite d'introduire ce qui constitue l'un des points forts du jeu : les combats.

L'action au coeur du gameplay

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Comme dans TERA, le gameplay de Continent of the Ninth Seal s'oriente sur l'action pure et dure. Les boutons de la souris permettent d'infliger les coups de base de votre héros tandis que les raccourcis clavier sont réservés à l'utilisation des techniques. Elles se divisent en trois catégories : les compétences actives, les compétences de commande et les compétences passives. Si ces dernières ne requièrent pas forcément d'intervention de la part du joueur, les deux autres imposent d'appuyer sur une ou plusieurs touches du clavier. Certaines peuvent même s'enchaîner de façon à créer des combos, ce qui rend les combats extrêmement dynamiques. Une fois tout cela assimilé, le joueur peut presque créer ses propres enchaînements (en combinant techniques au clavier et clics de souris). De quoi apporter de la variété et de la nervosité aux nombreux affrontements auxquels le joueur sera confronté. Ces techniques se débloquent au fur et à mesure de votre montée en niveau et s'achètent auprès de votre maître de classe, en dépensant des points de compétence. Une fois le niveau 20 atteint, ce dernier vous propose de choisir une spécialisation, qui dépend bien entendu de la classe que vous aurez choisie en début de partie.

Pas moins de quatre spécialisations sont accessibles en fonction de la classe choisie (à l'exception de la witchblade, qui n'en propose pour l'instant que trois). En optant pour la branche Gardien, le fighter privilégiera la défense et le tanking, tandis que la spé berserker misera sur la force brute et les dégâts de mêlée. Au final, Continent of the Ninth Seal propose donc 15 «classes» différentes, ce qui est plutôt conséquent pour un jeu de ce genre. Même si certaines techniques sont communes à toutes les branches, la prise en main de votre avatar, le gameplay et le rôle que vous endossez lorsque vous jouez en groupe (tank, dps au corps-à-corps ou à distance, etc.) ne sont plus du tout les mêmes. Ce système de spécialisation est donc fort appréciable et apporte une réelle profondeur de jeu à ce MMO gratuit.

Un cashshop discret

Comme tout bon free-to-play qui se respecte, Continent of the Ninth Seal propose une boutique en ligne permettant d'obtenir divers objets contre de l'argent réel. Celle-ci s'avère plutôt fournie : le joueur peut y acheter divers sets d'équipements, des âmes permettant d'améliorer une pièce d'armure bien particulière, des extensions d'inventaire, des parchemins permettant de réinitialiser vos points de compétence, etc. Certains seront tentés de mettre la main à la poche, mais sachez tout de même que le titre est tout à fait jouable sans débourser un centime. En misant sur un levelling assez rapide et un gameplay basé sur le «skill» plutôt que sur l'équipement (surtout en JcJ), les développeurs ont trouvé la formule idéale pour plaire à un maximum de joueurs.

Un jeu pour les fans de JcJ

L'essentiel de la progression de votre avatar se fera en donjons et en ville, dont les décors et l'ambiance sonore sont assez variés mais de qualité plutôt médiocre. Même si bon nombre d'entre eux sont courts, ils se révèlent vite répétitifs, à l'image des missions données par les divers PNJ, qui demandent parfois de tuer plusieurs fois le même ennemi ! Les différents modes de difficulté (qui se débloquent à chaque fois que vous terminez un donjon) apportent heureusement un peu de variété et de challenge. Le réel intérêt du jeu se situe dans son mode JcJ (accessible dès le niveau 10) et son système d'arènes, permettant aux joueurs de s'affronter en duel ou par équipe. Les plus vaillants d'entre vous pourront même participer à des matchs de classement et afficher fièrement votre palmarès in-game. Vous voilà donc prévenu, Continent of the Ninth Seal s'adresse avant tout aux amateurs de PvP, le PvE passant clairement au second plan...