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Shadow of the Beast
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Test Shadow of the Beast
Profil de Sly,  Jeuxvideo.com
Sly - Journaliste jeuxvideo.com

Nous sommes en 1988, deux jeunes membres d’un studio britannique nommé Reflections rendent visite aux dirigeants de Psygnosis pour finaliser un contrat. Les deux larrons en profitent alors pour placer une démo technique, censée illustrer les capacités du tout nouvel Amiga 500. Le choc est tel que le studio à la chouette leur fait illico signer un contrat pour un nouveau jeu… Ainsi est né Shadow of the Beast, à la fois grosse claque technique et challenge à la difficulté devenue légendaire. Un an après la sortie sur Amiga, le fameux titre était aussi décliné sur Atari ST.

Shadow of the Beast

Enlevé dès son plus jeune âge par le Seigneur des Bêtes, Aarbron eut à subir diverses manipulations occultes le transformant peu à peu en bête difforme. Totalement soumis à son nouveau maître, Il devint alors un monstre assoiffé de sang, n'ayant aucune pitié ni conscience. Mais le destin s'en mêla, et la bête fut forcée de prendre la vie d'une famille de paysans dans laquelle il crut reconnaître ses parents, depuis si longtemps disparus. Le choc fit recouvrer la mémoire à Aarbron qui décida alors de mettre sa force surhumaine à profit pour détruire son ancien maître, le seigneur des bêtes, ainsi que ses nombreux acolytes.

Shadow of the Beast
Absolument superbe à sa sortie, Shadow of the Beast affche un vrai cachet artistique.
Vous voilà donc parti aux commandes d'Aarbron dans un jeu de plates-formes 2D au fonctionnement classique, mais qui vous fera traverser des environnements tourmentés à la beauté visuelle époustouflante. Cette performance graphique a d'ailleurs jadis construit la renommée du titre, et entretient depuis sa légende. Car oui, aujourd'hui encore, Shadow of the Beast est un jeu magnifique à plus d'un titre. Rendez-vous compte, nous sommes en 1989 lorsque le jeu sort sur l'Amiga 500, époque où un certain plombier moustachu en était encore à batifoler dans des décors un peu vides et aux couleurs limitées. Ici, tout est fait pour en mettre plein la vue. La technique de scrolling utilisée est complètement hallucinante avec pas moins de 13 plans différents se déplaçant de concert. Avec une animation à 50 images par seconde, la sensation de mouvement procurée est tout simplement incroyable ! Et que dire du bond en avant que constitue l'affichage 128 couleurs, alors que la plupart des jeux de la même période atteignent difficilement les 32 couleurs. A sa sortie, Shadow of the Beast était l'un de ces rares jeux permettant aux joueurs de profiter directement à la maison des prouesses des bornes d'arcade.

Shadow of the Beast
On reconnaît le logo de l'éditeur Psygnosis qui fait ici office d'ennemi.
Mais au-delà de cette farandole technique, Shadow of the Beast est une réussite artistique incontestable portant la touche de l'éditeur Psygnosis à tous les niveaux. Les environnements sont variés (de la plaine verdoyante aux entrailles lugubres d'un château) et leur aspect très tourmenté colle parfaitement à l'ambiance extrêmement sombre du jeu. De plus, ces décors sont parcourus par une foule de monstres originaux et très divers (pas loin de 132 bêtes différentes), à la fois immondes et superbes à leur manière. Apercevoir une armada d'yeux injectés de sang dans le magnifique ciel de la plaine est un spectacle très étrange, presque dérangeant, qui vaut néanmoins son pesant d'or. Pour enfoncer le clou, l'ambiance sonore de Shadow of the Beast est tout simplement ahurissante et accompagne la traversée de ce monde hors du commun avec brio.

Shadow of the Beast
Une petite séquence en shoot'em up durant l'aventure.
Il serait impensable de parler de Shadow of the Beast sans évoquer les musiques magnifiques qui accompagnent la quête d'Aarbron, la bande originale étant sans doute l'une des plus réussies de l'histoire du jeu vidéo. A l'image des graphismes, la qualité de la bande-son était à l'époque nettement supérieure à ce qui se faisait de mieux sur les micro-ordinateurs ou les consoles de salon. Mais outre ces considérations techniques, le travail accompli par David Whittaker fait montre d'un talent de tous les instants. Les pistes de Shadow of the Beast sont tour à tour inquiétantes, désespérées, brutales ou tout simplement d'une tristesse presque palpable. Rarement des musiques produites par synthétiseur auront atteint le degré d'intensité émotionnelle offert par la bande originale de Shadow of the Beast. D'ailleurs, chose très rare en ces temps reculés, un album regroupant toutes les musiques du jeu sortira pour rendre hommage au travail accompli.

Shadow of the Beast
Une ambiance unique pour un jeu rentré dans la légende.
Malgré cet étalage de qualités, dont la plupart furent déjà reconnues à l'époque, il faut bien avouer que Shadow of the Beast est tout de même un peu plus en retrait question gameplay. En effet, la construction du jeu reste des plus classiques. Vous dirigez votre personnage sur des plans en 2D où il suffit généralement de frapper vos ennemis au sol ou lors d'un saut. Ces ennemis se contentent de traverser l'écran sans réellement s'occuper de vous, démontrant ainsi l'absence totale d'IA. Cette faiblesse est heureusement compensée par le nombre hallucinant de monstres à savater à chaque pas, ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour le joueur.

Shadow of the Beast
Le design mettait en avant les capacités de la machine.
En effet, les monstres se présentent à vous de façon quasi-ininterrompue tout au long de l'aventure, ce qui confère au titre de Reflections une difficulté complètement affolante. C'est d'autant plus vrai que les niveaux regorgent de pièges et que vous ne disposez que de 12 malheureux points de santé (et d'une seule et unique vie) pour parcourir la totalité de l'aventure. Et ce ne sont pas les trop rares fioles de soins disséminées dans les niveaux qui pourront vous sortir du pétrin. Le jeu constitue donc un vrai challenge qui vous impose une connaissance parfaite de tous les recoins pour espérer en voir un jour la fin. Alors si on rajoute à cela des boss extrêmes et un aspect exploration qui peut vous flinguer une partie pour l'oubli d'un item, vous avez une idée du défi à relever. De ce fait, le nombre de joueurs pouvant se targuer d'avoir fini Shadow of the Beast sans utiliser d'aides externes peut se compter sur les doigts de la main, le jeu étant considéré à juste titre comme l'un des plus difficiles jamais réalisés. En théorie, il est pourtant possible de le terminer en un peu plus d'une demi-heure…

Les notes
  • Graphismes19/20

    Avec une maîtrise technique et artistique rarement égalée, Shadow of the Beast est encore aujourd’hui un vrai régal pour les yeux. Le scrolling différentiel et la vaste panoplie de couleurs employée en font de ce point de vue l’un des jeux les plus réussis de cette période, si ce n’est le plus réussi.

  • Jouabilité14/20

    Une jouabilité classique pour un gameplay classique. La maniabilité du personnage est efficace à défaut d’être originale même si le gameplay se permet parfois quelques soubresauts d’inventivité, notamment lors d’une phase de shoot surprenante.

  • Durée de vie13/20

    Sur le papier, la durée de vie ne dépasse pas la demi-heure, mais la difficulté hors du commun vous obligera à recommencer l’aventure un nombre incalculable de fois, du moins si vous en avez le courage.

  • Bande son19/20

    Certainement l’une des plus réussies de cette époque tout en constituant une véritable prouesse technique. Les musiques restent aujourd’hui de vraies pièces de maître du fait de leur beauté et de l’énergie qu’elles dégagent.

  • Scénario14/20

    Une intrigue intéressante mais peu exploitée (dans ce premier opus en tout cas) qui a le mérite de nous mettre dans la peau d’un héros peu commun, perdu dans un monde tout aussi original.

Conçu au départ comme une démo technique, Shadow of the Beast en met plein les mirettes grâce à une technique impeccable. En contrepartie, le plaisir de jeu est un peu en retrait. La faute à une difficulté complètement folle qui pourra en décourager plus d’un ou à défaut, vous envoyer en hôpital psychiatrique. Toutefois, malgré des ratés flagrants, il serait vraiment dommage de ne pas y jeter un œil, ne serait-ce qu’une fois, pour profiter des délices visuels et sonores que ce monument peut encore vous offrir.

Note de la rédaction

15
7.4

L'avis des lecteurs (5)

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