Lorsque nous avions vu Just Cause 2 en mars dernier, le studio Avalanche avait déjà posé les bases de cette suite. Ces bases n'ont pas bougé et nous incarnerons une fois encore Rico Rodriguez, un agent de l'extrême que l'on envoie effectuer les missions les plus périlleuses. Dans Just Cause 2, le patron de l'Agence a mis les voiles emportant dans ses valises la bagatelle de 7 millions de dollars. L'Agence n'a pas d'autres choix que de vous envoyer le retrouver et comme par hasard, votre destination vous emmène sur un archipel paradisiaque. Suite oblige, le terrain de jeu est bien plus vaste que le premier épisode et il y a aussi bien plus de véhicules à conduire (100 véhicules), de campements à visiter (300 camps) et de missions à effectuer. Le système de progression est à ce propos assez particulier puisqu'il implique une jauge de chaos à faire grimper avant de pouvoir débloquer l'accès à une mission. Concrètement, il vous faut causer un maximum de dégâts dans une zone pour obtenir le droit d'entrée d'une mission.

Heureusement, Rico est passé maître dans le désordre. Toujours affublé d'un grappin (qu'il porte désormais en permanence sur l'avant-bras gauche) et d'un parachute qu'il peut déplier à tout moment, notre homme peut mettre une zone sens dessus dessous en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Le gameplay se veut libre et vous encourage à agir comme bon vous semble pour arriver à vos fins. Le démonstrateur qui jouait pour nous avait une certaine affinité pour le grappin et s'en servait à la fois pour se diriger en parachute, pour prendre de l'élan, pour atteindre le toit d'un bâtiment, ou même pour ligoter deux ennemis ensemble. Les possibilités semblent assez nombreuses à ce niveau, bien plus que dans le premier volet par exemple.

Un peu plus loin dans la partie, nous avons assisté à une course-poursuite en voiture. Rico se tenait debout sur le toit d'une voiture et mitraillait ses assaillants avec un puissant arsenal. Grâce à son grappin, il pouvait aussi se propulser sur les voitures ennemies, s'agripper au pare-chocs arrière, et tirer sur le conducteur. Il pouvait aussi placer des explosifs sur les véhicules, puis revenir sur le toit de sa voiture, accrocher le grappin à la voiture piégée et balancer le tout au milieu de la route. Là aussi, les actions semblent suffisamment nombreuses pour offrir aux fans d'action le spectacle qu'ils attendent d'un tel jeu.