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Test Def Jam : Icon

Def Jam Icon : Les Filles

Def Jam : Icon
32 374 vues
Profil de hiro,  Jeuxvideo.com
hiro - Journaliste jeuxvideo.com

Après deux sorties de luxe, Def Jam, le jeu de combats de rappeurs, fait son come-back sur le devant de la scène tel un Michel Polnareff boosté aux amphétamines. Le bougre a même décidé de se servir des manges-disques les plus puissants du marché pour fêter l'événement. C'est donc la Playstation 3, casaque noire, porte-jarretelles gris métallisé, et la Xbox 360, marcel blanc et collier vert fluo qui se proposent aujourd'hui pour faire rugir votre sono et martyriser votre sonotone.

Def Jam : Icon

Def Jam avait fait figure d'ovni lors de sa sortie en 2003, mais le titre, fort de son système de combat riche et de son univers underground fort réussi, avait su se forger une place dorée dans le coeur de nombreux joueurs avides de sensations fortes. Un an plus tard, sa suite, Def Jam Fight For NY enfonçait le clou platiné en affinant un gameplay déjà bien rodé et en donnant un peu plus d'ampleur aux combats des rappeurs. Def Jam : Icon a donc la lourde tâche de succéder à deux très bons jeux et espère faire aussi bien, sinon mieux que ses illustres aînés. Sans plus attendre, je vous propose de plonger avec moi dans cet univers violent, où les coups s'échangent en rythme avec les beats enragés des artistes du label Def Jam.

Def Jam : Icon
Dans nos corps-à-corps, on a souvent joué sur les mêmes accords...
Dans les lignes qui suivent, je m'attacherai principalement au mode de jeu principal du soft : Monter Un Label. Les autres modes n'offrant simplement que la possibilité d'affronter le rappeur de votre choix dans votre arène favorite, ou encore de vous entraîner contre un adversaire dont vous aurez réglé l'agressivité au préalable, voire même contre un pote consentant. Bref, vous l'aurez remarqué, les bastons de Def Jam : Icon ne s'en tiennent cette fois qu'au face-à-face entre deux combattants relativement célèbres, pas plus. Notons également la présence du mode Mixtape, exclusif à la 360, et dont je parlerai plus tard. Mais revenons à nos moutons. Le mode Monter Un Label fait donc office de campagne et vous propose de créer votre propre avatar à l'aide d'un éditeur assez performant. Suite à une échauffourée dans un bar, le grand manitou d'un label de disques vous remarque et vous offre un job dans son business.

Def Jam : Icon
L'environnement vous en veut, et cela se voit.
Dès cet instant, vous disposerez de votre propre appartement, aussi bien entretenu que de vieilles toilettes publiques d'ailleurs. Cette antre nauséabonde deviendra pourtant bien vite le centre névralgique de toutes vos activités. C'est là que vous pourrez consulter vos emails, changer de fripes, gérer votre compte en banque ainsi que votre politique commerciale en tant que jeune producteur d'albums. Si dans un premier temps votre boss n'hésitera pas à vous offrir gracieusement quelques deniers, afin que vous puissiez refaire votre look et amorcer votre chemin vers la frime et le bling, il faudra bientôt vous rendre utile. Votre job, c'est de veiller à ce que les artistes du label fassent bien leur boulot, ne soient pas dérangés par des détraqués ou des émissaires d'autres sociétés venus pour les intimider, et bien sûr de faire signer d'autres rappeurs. Plus vous vous rendez utile, plus le boss vous permettra de prendre une part active dans les affaires du label, jusqu'à ce que vous puissiez gérer vous-même vos propres artistes. Cela dit, l'aspect gestion de Def Jam : Icon est en fait très limité. On pourra certes choisir d'investir dans quatre domaines spécifiques, à savoir le marketing, la production de disques en elle-même, la diffusion radio et les apparitions TV, mais dans l'absolu, plus vous investissez, plus vous empochez de billets verts. Un peu de bon sens suffit largement et cet aspect du titre n'apparaît finalement que comme une étape nécessaire à la progression, mais franchement anecdotique et même creuse.

Def Jam : Icon
C'est par l'intermédiaire de votre ordinateur que vous recevrez vous nouvelles missions.
Non, le véritable intérêt de Def Jam : Icon réside presque exclusivement dans la manière dont vous vous acquitterez de vos tâches sur le terrain. Ah ça y est, réjouissez-vous, je vais enfin vous parler mandales, dents qui volent, sueur et hématomes. Si comme moi, vous aviez toujours rêvé de mettre Sean Paul sur le carreau, c'est l'occasion, car le jeu offre toujours son comptant de véritables rappeurs, modélisés avec classe et immédiatement reconnaissables. Malheureusement, il semblerait bien que Def Jam ait perdu de sa superbe en ce qui concerne les mécanismes de combat. Ici, point d'armes, de mouvements éclairs ou de customisation de votre manière de distribuer des calottes. Seuls six styles de combats différents sont accessibles et si on pourra tous les débloquer au fur et à mesure de notre progression, on ne pourra en choisir qu'un seul avant chaque empoignade. Sachez de plus que la palette de coups offerte par le jeu est moins étendue que dans les précédents épisodes, même si l'on disposera tout de même d'une bonne série de coups rapides, de coups puissants, de provocations à utiliser juste avant de coller une mandale afin d'en augmenter la puissance, de projections ou encore de prises qui nous confortent dans l'idée qu'on est mieux sur un divan que sur le tatami.

Def Jam : Icon
Ce vol, à destination d'Honolulu, prendra approximativement 12 heures et 37 minutes...
En fait, cette réduction des possibilités de combat direct s'est faite au profit de l'apparition d'un nouvel élément de gameplay, censé faire office de compensation, que dis-je d'enrichissement de l'expérience. Il s'agit de la capacité d'interagir avec la musique du soft et de s'en servir comme d'une arme. Avant le combat, chaque rappeur se doit de choisir son morceau fétiche, parmi une sélection de 26 titres, issus des cerveaux féconds des artistes de Def Jam, et que les possesseurs de 360 pourront étoffer à l'aide de leur propre sélection de MP3 dans le fameux mode Mixtape. On disposera alors de deux attaques, déclenchables en pressant la gâchette de gauche et en effectuant des mouvements spécifiques avec le ou les sticks analogiques. La première consiste à remplacer le morceau de départ (généralement celui de votre adversaire) par le vôtre et ainsi bénéficier d'un léger bonus d'efficacité. La seconde, de loin la plus intéressante, s'apparente au scratch et vous permettra d'interagir avec les éléments du décor. Chaque lieu de combat, qu'il s'agisse d'une boîte de nuit, d'un appartement chic, d'un studio d'enregistrement ou d'une station essence, comporte des zones à risques, identifiables par des sortes de pulsations, où des objets du décor peuvent se disloquer ou exploser au rythme des beats de la musique. Si vous parvenez à projeter ou amener, un adversaire dans une de ces zones, puis à user de la technique du scratch au bon moment, le pauvre subira alors une attaque dévastatrice et spectaculaire. L'influence de la musique est donc importante, mais pas autant que votre connaissance des arènes de combat.

Def Jam : Icon
Réflechissez bien lorsque vous investissez, vous ne pourrez ensuite plus rien changer.
Sachez de plus que ces attaques environnementales plutôt que musicales, sont de loin les plus efficaces de Def Jam : Icon, et qu'au final, elles déséquilibrent et simplifient sans doute trop les combats. L'enchaînement de super combos de la mort qui tue passe au second plan, et tous nos actes ne sont orientés que vers un seul et unique but : réaliser le mouvement roi du soft, j'ai nommé la projection. On s'approche de l'adversaire, on lui colle deux ou trois mandales et dès que possible, on l'envoie valdinguer sur des baffles explosives, une pompe à essence, le rotor d'un hélicoptère, etc. Si on est souvent tenté de rendre notre approche plus subtile, on constate bien vite que l'I.A. elle, ne se privera pas de ces attaques, et que si vous voulez avoir une chance de victoire, du moins en difficulté normale ou élevée, il faudra constamment recourir à ce procédé. Du coup, l'aspect le plus intéressant du jeu se transforme en inconvénient majeur, simplement du fait de sa surexploitation. Ainsi, les combats de Def Jam : Icon se parent rapidement d'une certaine lourdeur assassine et finissent par lasser.

Def Jam : Icon
De véritables gueules d'amour.
Pourtant, visuellement, le soft est une réussite. Au point qu'on pourrait se demander si la série des Def Jam n'est pas en train de vendre son âme pour une couche de bling un petit peu trop prononcée. Les rappeurs, au nombre desquels on pourra trouver Fat Joe, Redman, Sean Paul, Bun B et bien d'autres, sont tous superbement modélisés et animés. Les mouvements ont du style, et sont bien souvent sublimés par une caméra dynamique et généralement bien placée. Par défaut, le jeu n'affiche aucune barre de vie et seule l'application de filtres sur l'image vous permettra d'évaluer l'état de votre guerrier mélomane. Bon les hématomes aussi mais c'est moins classe. Enfin, les basses de chaque morceau font onduler les décors, peut-être trop peu nombreux, et offrent au spectateur un show de grande qualité, surtout en HD. Bref, Def Jam : Icon est un bon jeu, mais malgré sa plastique superbe, on ne pourra s'empêcher de constater que les nouveaux mécanismes de jeu, trop simplistes, ont fini par déséquilibrer le solide gameplay de la série et à le rendre moins riche. Dommage.

Les notes
  • Graphismes17/20

    Les personnages du jeu sont tout simplement superbes, de même que les arènes dans lesquelles ils évoluent. L'animation est généralement fluide et les mouvements sont à mi-chemin entre le breakdance et le règlement de compte de poivrots. L'usage récurrent de filtres, pour changer la couleur comme le grain de l'image offre un superbe rendu en HD, mais nuit peut-être à la lisibilité sur des téléviseurs classiques.

  • Jouabilité13/20

    Si l'arsenal de coups est toujours conséquent, on regrettera la toute puissance des attaques de beat qui tend à déséquilibrer l'ensemble et la quête constante de la meilleure projection. L'aspect gestion du soft aurait gagné à être plus fouillé, car en l'état, il n'apporte pas grand-chose si ce n'est un peu de repos entre deux empoignades.

  • Durée de vie14/20

    Il faut une huitaine d'heures pour voir la fin de la campagne, mais on pourra toujours se crêper le chignon avec un pote sur le même écran, ou sur internet.

  • Bande son18/20

    L'amateur de rap US risque d'être aux anges, et même votre humble serviteur, peu familier du genre, a pu se faire plaisir en écoutant certains titres. Le tout est bien entendu non-censuré, et les combattants, non contents de s'envoyer des mandales et des voitures sur le dos, aiment à s'insulter copieusement.

  • Scénario/

    Le scénario du mode Monter Un Label n'est là que pour justifier les sessions de distribution de tatanes et ne va logiquement pas chercher très loin.

Une note que certains jugeront sans doute sévère mais qui reflète la baisse de régime de la série des Def Jam. La faute à des combats qui ont perdu de leur richesse et qui finalement, apparaissent beaucoup moins stratégiques que par le passé. Malgré tout, le plaisir qu'on éprouve à voir Sean Paul se faire proprement démonter suffira sans doute à beaucoup de monde pour justifier un achat, ou tout du moins une location.

Note de la rédaction

14
11.8

L'avis des lecteurs (108)

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